Yamaguchi
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 This time imperfect.. ./&Teika

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Ryûzaki Honzo
PLASTIC SMILE; 竜崎
Ryûzaki Honzo


Féminin
Nombre de messages : 413
Age : 29
« Localisation » : In my bed; in my dreams.
« Passion » : Chant & écriture.
« Citation Favorite » : Alone again, Wonderful world ♥;
< Cheese ! > : This time imperfect.. ./&Teika Icon_r10
< Mon Humeur > :
This time imperfect.. ./&Teika Left_bar_bleue0 / 1000 / 100This time imperfect.. ./&Teika Right_bar_bleue

Date d'inscription : 30/10/2008

M0R£ About ME
Disponibilité: Disponible *.*
Relations:
Autres: « Lost in the darkness.. »

This time imperfect.. ./&Teika Empty
MessageSujet: This time imperfect.. ./&Teika   This time imperfect.. ./&Teika Icon_minitimeSam 17 Jan - 21:17



« Merci, bonne soirée. »

Ne s’entendant même pas prononcer ces quelques mots (et ne sachant même pas pourquoi il l’avait fait d'ailleurs), Ryûzaki claqua la portière du taxi qui venait de le ramener chez lui. Cette soirée avait été la pire de toute son existence, et jamais il n’avait eu autant de mal à arrêter ses tremblements frénétiques. Ses crises de paranoïa étaient fréquentes bien sûr, mais celle-là avait de loin été la plus violente de toutes. Le superlatif n’est pas peu pour vous exprimer ce qui se passait en notre homme ce soir-là. Cette nuit-là. Il était perdu, tout s’embrouillait à l’intérieur de lui. Ses pensées confuses n’avaient plus aucun repère, ses sentiments ne savaient plus vers quel point de fuite se diriger, et son cœur lui donnait l’impression d’être transpercé d’un bon millier d’aiguilles, battant anormalement vite. Toute la journée qu’il venait de vivre repassait en boucle dans sa tête. Chacune des phrases que Teika avait prononcé résonnaient entre les murs de sa boîte crânienne, et leur écho donnait un mal de tête aliénant à notre malheureux nippon. Les dents serrées, il se souvenait. De tout. Sa rencontre inattendue avec Teika qui n’était autre que son petit frère, puis lorsqu’il avait faillit se faire violer à la sortie de l’épicerie. Leur petit déjeuner sous les cerisiers dénués de fleurs, leur étreinte et les larmes qu’ils avaient versé sans une raison précise, cette veste que le roux lui avait déposé sur les épaules, leur déjeuner et le coup de téléphone qui avait poussé Ryûzaki à vouloir s’en aller, puis la façon suppliante dont le plus jeune l’avait retenu. Les fréquents apartés de celui-ci, enfermé seul dans la salle de bain, et puis cette danse… Ce slow, ce baiser… Et puis cet enfer.

Il se souvenait de tout, comme s’il y était encore. Il se souvenait de chaque détail de cette horrible scène qui le hantait. La blessure ensanglantée de son petit frère, cette lumière agressive et pourtant si noire, ce carrelage à la fois gelé et brûlant, toute cette eau, ces larmes et ce sang… Ces tremblements et ces paralysies… Ryûzaki se sentait comme détruit de l’intérieur. Tout cela le hantait, et il avait peur que ses haut-le-corps ne le reprennent pour ne plus jamais le lâcher. Et puis il se souvenait de ce grand silence à l’intérieur du taxi…

Il passa son badge devant l’interphone et poussa faiblement la porte. Il se sentait vidé de toute force et de toute envie. Tout n’était plus que ténèbres et solitude en lui. Il monta lentement les marches de cet escalier une par une, comme si chaque pas allait puiser dans ses dernières ressources, et ce simple fait pourtant habituel semblait interminable. Ryûzaki avait l’impression que ça ne s’arrêterait jamais. Qu’il était condamné à monter ces marches infernales pour l’éternité. Et pourtant il en aperçut enfin le bout, lorsque la porte de son appartement apparut devant lui. Elle était considérablement noire. Seuls des chiffres argentés qui indiquaient le numéro 123 perçaient la peinture ténébreuse et trop parfaite au goût du propriétaire des lieux. Ryûzaki fouilla dans ses poches d’un geste vide, comme s’il le faisait sans but précis. Puis il réussit enfin à en extirper une clé qu’il fourra machinalement dans la serrure, d’un même comportement absent. Il y eut un cliquetis métallique et le sombre panneau coulissa, donnant au brun l’impression de s’ouvrir sur les Enfers. « Où sont donc Lucifer et sa barque ? », se demanda Ryûzaki. Il aurait voulu disparaître.

Pendant plusieurs minutes qui lui parurent infiniment longues et sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, il erra à travers son appartement, ne sachant que faire. Il aurait aimé que son téléphone portable sonne. Il aurait aimé décrocher, et entendre la voix de Teika. Mais il attendit en vain, car cela ne se produit malheureusement pas. Lorsqu’il comprit qu’il rêvait, une fois de plus, Ryûzaki entra dans sa chambre et s’effondra sur son lit sans même enlever ses vêtements. Une fois étendu sur ses draps froids, le regard perdu dans le vague et semblant fixer un point invisible du plafond, il s’abandonna à lui-même. Il était seul, et sa propre personne lui faisait atrocement peur. Mais il n’avait plus la force de bouger, plus la force de penser, de se battre pour s’apprécier ne serait-ce qu’un tout petit peu. Il se haïssait. L’enfer, c’était lui. Et là, allongé sur cet épouvantable lit, entouré de cette affreuse chambre et de cet abominable silence, il revit cette soirée comme un film. Il avait encore l’impression de sentir les douces et apaisantes lèvres de Teika contre les siennes… Il aurait aimé que tout ceci fut un cauchemar et qu’il se réveille dans un tout autre lit, dans les bras de son petit frère, pour pouvoir l’embrasser encore et encore jusqu’à l’en étouffer. Mais ce n’était pas possible. Et c’était horrible. Tout l’était, en cet instant précis.

Le clair de lune était le seul à pénétrer dans la pièce à travers la fenêtre dont les rideaux étaient pourtant tirés. Sa faible lueur triste, grise et mélancolique était la seule à éclairer les ténèbres de Ryûzaki. Il n’avait même pas pris la peine d’allumer une quelconque lampe qui aurait rendu l’ambiance plus chaleureuse. Il ne voulait plus d’aucune chaleur. Exceptée celle de Teika. Mais il ne pouvait pas l’avoir, c’était tout bonnement impossible. « Pourquoi… ? Pourquoi… ? » Parce que c’est ton frère, Ryû. C’est ton petit frère, et tu ne peux pas tomber amoureux de lui. Tu n’as pas le droit de lui faire ça, il n’est même pas au courant de vos liens du sang. Tu ne peux pas aimer ton frère. Cet Amour est impossible.

Ryûzaki sentit une larme prendre naissance sur sa joue, dévaler celle-ci pour s’écraser dans les draps. Comme un mouton qui mène son troupeau, puisque après avoir versé cette larme, le brun ne parvint plus à s’arrêter. Elles coulaient indénombrablement les unes après les autres. Inlassablement. Notre jeune homme crut même qu’il était condamné à pleurer pour toujours. Ca faisait tellement mal… Ca faisait tellement mal d’aimer son propre frère alors que ce dernier n’est même pas au courant de la vérité… L’aîné se recroquevilla à grand peine, comme il l’avait fait dans les toilettes de cette discothèque. Il tremblait de nouveau. Il saignait. Son cœur saignait. Il agonisait, et personne ne viendrait pour ramasser les morceaux qu’il perdait par à-coups.

Finalement, il s’endormit. Ou peut-être avait-il tellement mal qu’il avait terminé par perdre connaissance. Vous savez, quand un homme souffre trop, c’est comme si il subissait un traumatisme. Le cerveau réagit en bloquant les informations, les empêchant de s’acheminer normalement jusqu’à destination. C’est ce qui se passe après un accident grave, et ça peut se traduire par un coma, puis par une amnésie très poussée. Et bien, c’était exactement ce qui arrivait à Ryûzaki. Son esprit avait sortit ce grand panneau-Stop et il avait déconnecté, plongeant le grand brun dans un sommeil douloureux. La seule différence, c’est que lui, il se souviendrait de tout à son réveil. De toute cette journée et de toute cette scène dans les toilettes de la discothèque, mais aussi de ce terrible secret qu’il gardait et qui devenait un fardeau de plus en plus lourd. Un jour, peut-être serait-il tellement lourd qu’il l’en écraserait sous son poids, qui sait ?

Durant le petit bout de nuit qu’il restait, Ryûzaki ne cessa de se retourner dans son demi-sommeil. Parfois, des mots lui échappaient. Des mots qui dénonçaient ses horribles cauchemars incessants. Que faire lorsque le monde des rêves devient plus terrible encore que la réalité ? Où se réfugier ? Même en dormant, le grand brun tremblait, et pleurait. Ses larmes allaient peut-être finir par prendre racine sur ses joues, qui sait ? Comme des cicatrices qui seraient là pour lui rappeler toute cette souffrance qui le hantait perpétuellement. Comme pour dénoncer ce mal-être aux autres. Elles coulaient, encore et encore, laissant des sillons brûlants et douloureux sur ses joues glacées. À travers ses cauchemars, Ryûzaki entrapercevait parfois le doux visage de Teika. Alors il se souvenait de ce baiser et prononçait quelques mots dans son sommeil :


« Je T’Aime… »

__________________________________________________________

Il se réveilla vers huit heures du matin, étendu sur le dos, encore tout habillé et même pas glissé entre ses draps. Tout près du bord du sommier. Près à tomber dans un gouffre qui lui paraissait sans fin.

Il se leva, constatant que ses joues, bien qu’encore trempées, n’accueillaient plus de nouvelles larmes. Il ne prit cependant même pas la peine d’essuyer les dernières traces dénonçant ses pleurs incessants. Titubant et sentant à peine ses jambes, il entra dans la salle de bain. Il ne put s’empêcher d’avoir une pensée affreuse : l’image de Teika s’enfermant pour piquer maladroitement une seringue pleine de drogue dans son avant-bras… Ryûzaki secoua la tête. Il ne devait pas penser à ça, non… Mais c’était plus fort que lui.

Il se déshabilla. Ses gestes absents étaient asséchés de toute vie, et il peinait à enlever ses vêtements. Une fois nu, il entra dans sa douche et ouvrit l’eau. Il régla le jet au plus fort, et au plus froid. Une eau glacée lui tomba dessus sans prévenir, lui décrochant un gémissement de douleur. La température le prit à la gorge et pourtant il laissa couler l’eau, même si elle lui donnait l’impression d’être des lames de rasoirs qui venaient se planter l’une après l’autre dans sa peau. Ca faisait mal. Y’en a qui s’ouvrent les veines, et bien Ryûzaki optait plutôt pour la douche froide. Et tellement froide, qu’il avait l’impression qu’elle le brûlait vif. Il retenait des hurlements de douleur, mais ça lui faisait du bien en même temps. Ca lui remettait les idées en place. C’était juste un mauvais, très mauvais moment à passer…

Après s’être savonné et rincé sous cette même et agressive eau, Ryûzaki arrêta la douche et sortit. Il tremblait de tous ses membres, claquait des dents. Ses cheveux bruns/sombres étaient hérissés sur sa tête, et sa peau avait une chair de poule impressionnante. Mais ça lui avait malgré tout fait du bien, et il se sentait un peu mieux qu'à son retour la veille au soir.

Encore ruisselant de l’affreux liquide glacial, il s’apprêta à s’envelopper dans une petite serviette de bain lorsque la sonnerie de l’entrée retentit. À cette heure-ci, ça ne pouvait être qu’une seule personne…
« Teika ? », murmura le brun comme pour lui-même…
Revenir en haut Aller en bas
http://YUKI-HANA-x3.skyrock.com
Teika Naïto
Please help me, it will die...
Teika Naïto


Féminin
Nombre de messages : 83
Age : 30
« Localisation » : J'suis pas localisé 8D
« Passion » : Mannequinat & basse
« Citation Favorite » : Kuso...
< Cheese ! > : This time imperfect.. ./&Teika RadC4DF2
< Mon Humeur > :
This time imperfect.. ./&Teika Left_bar_bleue0 / 1000 / 100This time imperfect.. ./&Teika Right_bar_bleue

Date d'inscription : 29/10/2008

M0R£ About ME
Disponibilité: Disponible *.*
Relations:
Autres: Je souffre de trop... Tu es mon unique et dernier secours; Soigne moi, console moi, aide moi, aime moi...

This time imperfect.. ./&Teika Empty
MessageSujet: Re: This time imperfect.. ./&Teika   This time imperfect.. ./&Teika Icon_minitimeSam 24 Jan - 1:56

« Merci, bonne soirée. »

Ce fûrent les dernières paroles que le jeune brun avait simplement dicté à Teika, puis il tourna les talons et repartit en chemin inverse. Le jeune rouquin ne referma pas la porte, il resta sur le palier, droit comme un pieu, attendant de ne plus distinguer la forme de son compagnon jusqu'à ce qu'il rentre dans le véhicule et quand ce dernier ne fût plus à porté de vue, le jeune nippon rentra chez lui, et referma la porte à clé, dès qu'il eût franchi le seuil de l'entrée de sa maison.
Tout ceci n'était il qu'illusion ? Ou une simple réalité qu'il fallait admettre mais dont Teika ne souhaitait pas se confronter en face ? La deuxième question était la plus possible et bien évidemment, elle s'était bien déroulée tout le long de la journée en compagnie de Ryûzaki.
Ce nom, impossible de l'oublier, impossible de l'effacer; il était à jamais inscrit en le jeune mannequin, plus jamais il ne pourrait s'en passer.

Après avoir prit la peine d'éteindre toutes les lumières, le jeune homme s'était dirigé à l'étage du dessus afin de pouvoir atteindre sa chambre qui lui semblait presque inaccessible, ne sentant plus la force de parvenir à monter les quelques marches qui le séparait de la pièce du premier étage de sa vaste maison qui était habité que par lui. Il était vrai que l'espace semblait vide, surtout quand on était seul comme Teika seulement cette solitude pesante avait disparu au moment même où Ryûzaki avait franchi le seuil de la demeure du jeune rouquin. Cela lui avait semblé si différent, malgré les quelques erreurs qu'il avait fait face à son invité, il avait eu le temps de ressentir ces étranges sentiments dans son coeur...

Après un temps indéterminé, Teika parvint enfin à rentrer dans sa chambre, refermant la porte derrière lui et prenant la peine, avec le peu de forces qui lui restait, de tirer les rideaux qui ornaient sa fenêtre.
La nuit était bien obscure ce soir et la clarté de la lune semblait se fondre à travers le ciel légèrement nuageux, donnant un dégradé de gris différents au ciel.
Le jeune homme fit un demi tour et souleva sa couette encore froide puis il la remit sur lui, l'enveloppant complètement et ne laissant que son triste visage dépassé du reste, ce visage qu'il essayait de cacher dans son oreiller, comme s'il eut peur que quelqu'un ne le voit dans cet état là. Il pleurait à chaude larme.
L'image du jeune brun lui revenait sans cesse en tête, c'était quelque chose dont il ne pourrait plus jamais se débarrasser à présent. Cet homme lui appartenait maintenant et Teika s'en voulait d'avoir gâché cette si belle soirée qu'ils avaient entamé tout les deux auparavant. Mais quand on souffre de son passé, on n'y peut rien en fin de compte... Et la réalité est tellement plus douloureuse que tout le reste.

Le jeune nippon était bien loin de s'endormir paisiblement comme tous les soirs. Il se sentait consumer petit à petit par une chose qui le rongeait de l'intérieur, un mal certainement. Il avait terriblement envie de le revoir, de pouvoir regoûter à ses lèvres. Mais Teika doutait. Il croyait que ce n'était qu'une simple fantaisie ou un rêve fantasmique et pourtant, ce n'était pas le cas. Le bout de papier que Ryûzaki lui avait donné en main propre était déposé avec soin sur la table de chevet en ébène, juste à côté du jeune mannequin qui continuait à se tortiller dans tous les sens pour faire cesser ses pleurs.

Il tenait dans ses mains tremblantes son portable, attendant un message ou un appel de quelqu'un, mais il n'en fut rien. Son regard se brouillait de minute en minute, puis voyant que le téléphone ne vibrait pas et vu l'heure qu'il était, Teika préféra le balancer sur une commode, se disant que ça ne servait rien d'attendre pour rien puis il reposa sa nuque contre son oreiller qui avait été humidifié par les larmes, et il ferma ses paupières, s'endormant tout doucement au fil du temps.

____________________________________________________________________

Au petit matin, la pluie était incessante. D'énormes goutte se fracassaient contre le velux ainsi que contre la porte fenêtre qui menait directement sur une petite terrasse alors je ne vous raconte pas le boucan que ça faisait. Le jeune nippon fut tiré de son sommeil par ce bruit qui lui cassait les oreilles, et un mal de crâne horrible s'était emparé de son cerveau... La journée s'annonçait "bien".
Le mannequin se leva péniblement de son lit, et il ouvrit les rideaux comme si son attention se portait sur ce qui se passait à l'extérieur mais on ne distinguait pratiquement rien à cause de ce déluge. De plus, le soleil n'était pas encore suffisamment élevé pour éclairer la ville, la lune se faisait encore présente.

Le rouquin sortit de la pièce, puis il descendit les escaliers, manquant à la fin de se rétamer par terre et il partit en direction de la cuisine pour se préparer son petit-déjeuner.
N'ayant pas spécialement faim, le jeune nippon se contenta d'un simple bol de thé à la menthe pour se remettre les idées en place.
Il était assis sur une chaise contre le mur et dont une grande fenêtre donnait sur le jardin, ainsi que la rue. Il se pencha un peu pour regarder dehors, c'était une pluie battante. Puis l'envie soudaine de rendre une petite visite à Ryû lui traversa l'esprit, pourquoi pas ?
Le jeune homme termina son bol qu'il déposa dans l'évier, puis il alla dans la salle de bain et se prépara du mieux qu'il le pouvait. Il prit un doliprane pour faire passer son mal de tête, puis, sans qu'il ne s'en rende compte, il fit tomber le petit sachet en plastique qui contenait tout pleins de drogues différentes.
Teika regarda longuement le paquet, puis il le garda dans une main et le jeta dans la poubelle qui se tenait juste à côté de lui et il ressortit de la salle de bain. Seulement, n'allait il pas ressombrer plus tard et aller rechercher les substances après ? On verra bien.

Le jeune homme aux cheveux roux se dépêcha d'aller chercher une veste adéquat avec ce temps pourri, puis il chercha un parapluie. Cela fait, il quitta son domicile, tenant bien au chaud dans sa poche le morceau de papier où était indiqué l'adresse de son compagnon.

Dehors, le vent soufflait fort (ohhh les rimes 8D xD) mais cela n'avais aucune répercussion sur Teika. Il était bien déterminé à se rendre à pied jusqu'à chez son futur, quitte à être trempé, il le rejoindrait. Peu importe qu'il vente, neige, grêle, brûle... (euh quand même), il irait le voir pour le serrer dans ses bras et le sentir contre lui une nouvelle fois.

Il ouvrit son parapluie qu'il tint du main, et se mit à marcher. Le chemin n'était pas très long mais Teika sentait bien qu'il se perdrait facilement, surtout quand c'est pour chercher des immeubles gigantesques à travers les différents quartiers.
Le jeune nippon entamait son pas d'un air festif et enjoué à l'idée de le retrouver lui, dans son propre appartement, c'était tout simplement génial.

Les trottoirs étaient un peu glissants et de grandes flaques d'eau se dessinaient sur le sol, comme si un artiste invisible était venu peindre sa toile. Teika se mit à siffloter un petit air qui n'était autre que: "I'm singing in the rain...". En fin de compte, le rouquin retrouvait peu à peu cette joie de vivre qu'il avait perdu la nuit dernière, ça n'avait été qu'un cauchemar et rien de plus, maintenant il fallait repartir de zéro pour oublier.

Ses yeux fixèrent les numéros des immeubles qui se dressaient devant lui, essayant de chercher lequel était le bon. Il n'avait pas prévenu Ryûzaki de sa visite, ce serait la surprise.
Quelques minutes de réflexion après, le mannequin trouva enfin puis il replia son parapluie et rangea le bout de papier dans la poche de sa veste. Haaaa seulement le soucis, c'est qu'il devait parler dans l'interphone (? c'est ça hein xD), chose que monsieur détestait beaucoup. Mais étant très futé, Teika avait réussi à avoir un double des clés de la porte d'entrée, ne me demandez pas comment hein.
Il sortit le trousseau puis ouvrit la porte et entra dans l'espèce de "hall" qui était au rez de chaussée. Il mit aussi du temps avant de se décider s'il allait prendre les escaliers ou l'ascenseur, puis il opta pour la deuxième proposition. Il était fatigué d'avoir marché tout le long et une petite pause lui ferait du bien, surtout qu'il avait les cheveux à moitié mouillé car il n'avait pas fait attention qu'un trou s'était formé sur son parapluie. Des gouttes ruisselaient de son front et sur la pointe de sa chevelure qui avait plutôt viré au orangé brun.

L'ascenseur s'ouvrit, puis Teika en descendit calmement et il arriva à l'appartement de Ryûzaki, le numéro 123. Le jeune rouquin prit une petite respiration puis il se lança et dirigea son index sur la sonette. Un bruit aigu retentit de l'intérieur, puis la porte finit par s'ouvrir...
Revenir en haut Aller en bas
http://shadow-of-leila.skyblog.com
 
This time imperfect.. ./&Teika
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Kdo pour Teika <3

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Yamaguchi :: { Yamaguchi . 山口県 :: ◘ Yamaguchi Residences :: #123 Ryuzaki Appart-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser