Promenade[PV Ayumi Shizaki]

Invité

(Gomen,si j'ai un peu trop long,c'est ma façon de faire au rp^^Vu que j'ai l'habitude,de faire beaucoup de lignes Wink

)

Le matin, le réveil sonna, Chen Xin Yin était encore endormie, en effet, surtout un samedi, elle aime faire la grasse matinée, là où il n’y a pas cours, il était tout juste 10h mais bon, elle ne devait pas oublier qu’à part les études, il y a aussi son fils, Danson. Chen fait tout son possible pour que son fils ne sois pas malheureux, bien qu’elle sait qu’au fond, Danson voudrait rencontrer son père et qu’il n’a que deux ans, celui-là est bien devenu mature, il est comme son père, il marche sur ces deux petites jambes et apparemment hérité le physique, sauf les yeux dont il a les yeux de sa mère et le Q.I de son père, puis le caractère de sa mère. Un vrai petit ange. Chen Xin Yin, toujours en nuisette se décida à descendre les escaliers, mais avant, elle vérifia la chambre de son fils, en fait, sa chambre est petite mais juste à côté de celle de son fils avec une deuxième porte sans avoir à passer les couloirs, pratique non ?
Voyant que son fils n’était plus dans son lit, elle ne paniqua pas toute de suite et alla vérifier au réez de chaussez, pour voir qu’il n’y avait personne dans la maison.

*Me dites pas que je suis dans un cauchemar, oh, non, maman, papa, Danson, où êtes-vous passés ?!!!*

Se mettant les mains sur la tête et en ne faisant pas attention à une marche, elle trébucha et une feuille se déposa lentement sous son nez, alors en se précipitant pour prendre la feuille, elle se prit le pied dans le tapis, et là, ça fait très très mal.

*Aieeee, fichu poisse !*

Puis commença à lire le papier qui était écrit dessus :

Chen Xin yin, ne t’en fais pas ton père et moi, nous sommes allé chez grand-père, pour que ton fils voit au moins ses arrières grands-parents. Nous sommes désolés de t’avoir laissez seule et que tu risques d’y être, en fin de soirée mais ton père a décidé de t’y laisser, apparemment, quand il a essayé de te réveiller, tu n’arrêtais pas de dire,’ Joey pars pas, Danson et moi avons besoin de toi !’ Et tu sais comment il est, depuis ce qui s’est passé. Voilà, occupe toi bien, je t’ai laissé un plat dans la micro-onde ou de l’argent, au cas où.
Bisous, maman.

*Alors, j’ai vraiment dis ça quand je dormais ? oh là, papa doit être furieux, même si jamais,je lui dis que j’aime toujours Joey,c’est clair que là,je vais me faire tuer,ah là là, si tu étais là,Joey,tu serais quoi faire*

Remontant vite se préparer,elle redescenda et regarda dans le micro-onde,des brocolis avec des haricots et patates surgelés, beurk, Chen pris la barquette et l’a jeta dans la poubelle,bien qu’elle aime un peu de tout,ce n’est pas les brocolis,les patates et encore les haricots qui vont lui faire envie de manger.Alors,elle eut une idée,il était maintenant,10h45,elle prit l’argent et alla à la plage,aujourd’hui c’était plutôt le beau,comme on dit,après le mauvais temps,vient toujours le beau temps. Fermant la porte de chez elle,elle mit l’argent dans son petit sac et alla à pieds en direction de la plage. La plage était qu’à 5 minutes de marche et puis là-haut il y a un super restaurant,pas très cher en plus,alors pourquoi pas y aller,même en y allant toute de seule et puis,elle va pas se faire violé quand même.
Une fois arrivé, elle vit une jeune fille par terre, en train de pleurer, se demandant, se qu’elle avait, elle décida d’aller vers cette jeune fille.

« Euh, est-ce-que ça va bien ? »

Il est rare que des frères et soeurs se ressemblent en tout point. Bien évidemment, leur physique est bien souvent proche. Ils ont les mêmes yeux, la même bouche ou des chevelures identiques par exemple. Rien de surprenant puisque leurs gênes sont à peu près identiques. Là où toute la différence se fait c'est sur le caractère. Certes, celui-ci se façonne la plupart du temps sur le mode de vie de l'individu. Il n'empêche que pourtant éduquer pareillement, une fratrie ne possède un membre ayant la même personnalité. Les jeunes filles Shizaki en étaient une preuve. Si Ayumi était d'une froideur impressionnante, sa soeurette était d'une chaleur à faire fondre la neige. Ses sourires illuminaient une journée triste d'hiver. Elle irradiait. Elle était le jour, son ainée la nuit. Toutes deux étaient de véritable opposés. Oh, cela n'empêchait aucunement les deux demoiselles de s'entendre. Bien que peu souvent ensemble, elles passaient de bons moments ensemble. Sauf maintenant...Ayumi ne savait exprimer ses sentiments. Sa cadette que trop. Un certain concours de circonstance l'avait ammener à s'effondrer en larmes lors d'une simple ballade à la plage. L'ainé Shizaki n'était guère empathique. Elle n'avait jamais su comment ressentir la souffrance des autres ni comment réconforter. Elle se trouvait donc là, debout à regarder sa soeur assise dans le sable. Bon, elle avait tout de même de la peine. Bien qu'y ressemblant, elle n'était pas un monstre. Après tout, elle aurait pu s'en aller sans rien dire ni continuer à ne rien faire. Et pourtant, son cerveau travaillait dur. C'était frustrant pour une jeune femme surdouée comme elle de ne pas avoir de solution rapidement comme à son habitude. Elle opta donc pour agir comme d'habitude. Après tout, le sujet des pleurs revenait souvent. Bien trop souvent d'ailleurs...Non, ce n'était pas l'amour ni l'amitié mais un domaine qu'Ayumi jugeait plus important. L'estime de soi. Kaede, sa petite soeur, en manquait cruellement. Il faut dire aussi que rien ne l'aidait à s'aimer. Elle possédait de nombreuses qualités malheureusement trop occulté par son entourage. La demoiselle se faisait comparer sans relâche à sa si merveilleuse grande soeur. Elle n'était pas aussi intelligente, aussi magnifique ou adorable qu'elle! Cela venait encore d'arriver aujourd'hui. De quoi gâcher une belle promenade qui s'était annoncé.

Après avoir renvoyer les gardes du corps que leurs parents adoraient leur coller au dos (on ne sait ce qui pouvait arriver à des jeunes filles seules!), Ayumi s'accroupit et se mit à caresser doucement les cheveux de Kaede. Elle ne pouvait rien faire d'autre. Peut-être que si...Elle ne savait s'y prendre. Comment faisait t'il dans les romans? Ils ne pleuraient que très rarement dans les oeuvres littéraires que la jeune femme lisait. Alors dans les films ou drama? Ils se prenaient dans les bras? N'était-ce pas une réaction seulement pour les hommes et femmes? Oui, gagner, Ayu était pathétique en relations humaines. On ne pouvait tout connaître! Ses domaines étaient touts autres. La littérature, l'informatique, le droit...Rien à voir avec le contact humain. D'ailleurs, celui-ci était bien plus compliqué que les sciences politiques. Ayumi avait essayé de nombreuses fois de mieux connaître le sujet mais en vain. Quoi qu'elle avait apprit quelques petits trucs. Enlacer...Il n'y avait rien de mal non? Une mère le faisait à son enfant? Elle prit donc sa cadette dans ses bras. Si Ayumi détestait être touchée cela ne la gênait aucunement de le faire. Encore une de ses complexités.

"Attends moi là."

Après un léger baiser sur le front de l'adolescente, elle se leva. Où elle partit? Tout simplement à une des petites boutiques du coin. Même si ça ne marchait pas sur elle, elle savait que le goût d'une nourriture sucrée donnait du baume au coeur. Elle allait donc prendre un petit truc. Elle n'était pas pour le grignotage mais il y'avait urgence en ce moment. Elle prit donc deux beignets vanilles, les favoris de Kaede si elle se souvenait bien et les lui apporta. Du moins, c'est ce qu'elle voulu faire. Elle s'arrêta en plein chemin. Qui était cette étrangère en train de s'adresser à sa soeur? Sûrement une demoiselle plein de bonne volonté. Ayumi détestait ce type de personnes qui se mêlait de ce qui ne les regardaient pas. Elle leva les yeux aux ciel puis revint vers sa soeurette.

"Si elle allait bien elle ne pleurait pas, non?"

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