I'm just your friend ? [Ayumi]

Gôjo marchait tranquillement vers l'épicerie. Le matin même, après c'être extirpé avec regret et difficulté de son lit douillet, se dirigea vers la cuisine, se frottant les yeux du revers de la main pour mieux se réveiller. Il arriva donc devant son frigo, l'ouvrit et... Plus rien. Il était totalement vide. Ses petits yeux encore endormit se promenaient dans tout les recoins de cette énorme boîte froide pour essayer de trouver quelque chose à manger. Il poussa alors un long soupire de découragement avant de refermer la porte de son réfégérateur et de retourner dans sa chambre pour enfiler quelques fringues. Lui qui croyait pouvoir faire la grâce matiné, voilà qu'il devait allez à l'épicerie pour faire des achats.

C'était pourquoi il était déjà rendu devant la batîsse, entrent doucement, encore fatigué pas la veille, même si la soiré d'avant, il avait glander devant la télé à zapper tout les émissions car elles étaient toutes aussi nulles que l'autres, il avait veiller tard et c'était ce que cela donnait le lendemain matin. Bref, il regarda autour de lui et commença à regarder ce qui pourrait bien se mettre sous la dent pendant les prochains jours. Il prit un sac pour y enfuir quelques légumes. Puis, se retournant pour allez chercher des fruits, il vit Ayumi, pomme en main, l'examinant. Un large sourire apparu sur ses lèvres et il marcha dans sa direction. Il se plaça à côté d'elle et prit, à son tour, une pomme dans sa main. Il la regarda longuement avant de la mettre sous le nez de Ayumi.

"Celle-la devrait faire l'affaire."

Il lui sourit gentiment avant de lui donner la pomme et de sans prendre une autre dans les étagères. Il l'approcha de sa bouche et croqua à pleine dent. Il avait faim et il n'était plus capable d'attendre. Toute cettes nourritures autour de lui le rendait dingue. En plus, Ayumi était la et avoir la bouche pleine l'empêcherait de dire des bêtises. Après avoir avaler sa première bouché, il regarda Ayumi, amusé.

"Ça va ?"

Il prit une seconde bouché, la contemplant de haut en bas. Il fallait avouer que Ayumi était très attirante, c'était en partit pourquoi Gôjo l'aimait bien. Mais elle était aussi une bonne amie pour lui, sa meilleure amie en quelque sorte car il ne connaissait pas grand monde à part elle. Peut-être parce qu'il ne se donnait pas la peine de faire de nouvelle rencontre ? Il ne savait pas, mais il aimait sa vie et cela ne lui dérangeait pas vraiment de connaître rien qu'elle. Même s'il fallait peut-être agrandir le rayon social. Bref, il roula des yeux car il s'aperçu qu'il était perdu dans ses pensées et ça, il ne voulait pas que ça arrive en sa présence. Il était si rare qu'il la voyait ses temps si... À cause de son... Petit copain. Ahhh ce Seiji. Qui ne l'aime pas hein ? Gôjo ! Gôjo ne l'aime pas... Pourquoi ? Pour la simple et belle raison qu'il déplace un peut rop d'air et qu'il est... Le petit ami d'Ayumi...

Comme tous les matins Ayumi n'avait pas prit son petit-déjeuner. Oh, elle savait parfaitement que ce comportement était idiot mais elle ne pouvait rien y faire. Après tout, mieux valait que rien ne vienne combler son estomac si elle devait rendre peu de temps après. Elle n'aurait ainsi pas la trachée douloureuse et cette fatigue venant souvent après quelques vomissements. Essayer d'y garder? Mais Ayumi le tentait à chaque repas. Manque de chance, elle ne pouvait supporter une grande quantité de nourriture. Quelques bouchées tout aux plus. Guère étonnant que la demoiselle prenne souvent des mal aise en milieu de matinée. Bien qu'au départ dérangée par ceux-ci, elle n'y faisait guère plus attention. Elle avalait un bonbon ou une eau sucrée et les mauvais effets passaient. Et quand elle n'en avait pas sur soit? Et bien, tout dépendait de l'endroit où Ayumi se situait. À l'école, elle partait à l'infirmerie et pour l'extérieur, il y'avait toujours une épicerie où se procurer un petit quelque chose. Enfin, ses moments étaient d'une grande rareté, la demoiselle faisant toujours attention à ne pas manquer de friandises. De plus, elle en prenait toujours quelques uns vers la pause de la matinée. Certes, si cela lui évitait de tomber dans l'inconscience, les sucreries ne remplaçaient un vrai repas. La jeune fille le savait pertinemment.

Si sa présence dans le magasin était du à ses habituels vertiges, vue floue et tout le patati qui venait avec quand l'organisme d'Ayumi réclamait son taux de sucre? Pour une fois non. La demoiselle se sentait parfaitement en forme. Quoi que légèrement fatiguée mais ceci était quotidien. Non, si la jeune fille avait passer les portiques de la boutique ce n'était que parce-que son ventre criait famine. Oui, cela lui arrivait de quémander un petit quelque chose. L'organe digestif d'Ayumi ne voyait pas les choses en grand. Deux trois morceaux d'un gâteau le calmait et elle en entendait plus parler pendant un long moment. De plus, il n'avait jamais vraiment d'envie particulière. Tout lui suffisait ce qui agaçait parfois sa propriétaire. Elle était une personne indécise et ne savait donc jamais que prendre. Pâtisserie? Non...Bien trop lourd. Idem pour les sandwich. Même en ayant faim, la demoiselle ne supportait les aliments trop pesant. Que choisir dans ce cas? Un fruit! Rien bien consistant et cela calmerait son ventre. Bien, une décision de prise mais une autre question apparaissait. Lequel prendre? Bah, pas la peine de réfléchir longtemps pour si peu. Ayumi attrapa donc une pomme devant elle. Pas la plus belle, ni la plus laide. Elle se moquait totalement de l'aspect. Après tout, les végétaux brillant semblant venir du Paradis lui même manquaient bien souvent de saveur ou n'étaient guère mûrs.

Fruit en main, Ayumi parti donc à la caisse. Enfin, c'est ce qu'elle voulu faire car elle ne fit que tourner la tête et se stopper. Face à elle ou plutôt tout proche d'elle se trouvait une connaissance. Gôjô. Son meilleur ami...Enfin, elle ne le savait plus vraiment. Cela faisait bien longtemps que tout deux ne s'étaient vu et à cause de la demoiselle d'ailleurs. Tout deux s'éloignaient de plus en plus. Seraient t'ils bientôt que de simple étrangers aux yeux de l'autre? La jeune fille ne l'espérait aucunement. Certes, elle l'avait délaissé ces derniers temps mais elle était toujours autant attachée à lui. Même si elle savait que les amis s'en vont et qu'ils se changeaient facilement, elle n'avait pas envie de le perdre. Du moins, elle le supposait. La jeune fille ne se comprenait pas elle même.

"Je dirais que ça fait aller."

Inutile de demander comment allait l'autre. Non pas qu'elle s'en moquait mais les personnes répondant négativement avaient tendance à vouloir qu'on écoutent leur malheur. Ayumi avait ses problèmes, elle ne souhaitait écouter les autres se plaindre. De plus, elle avait autre chose en tête. Reposant le fruit qu'on venait de lui mettre en main, elle s'empara de celui que le jeune homme avait en main et en pris quelques morceaux avant de lui le remettre dans la paume. Si cela lui suffisait? Effectivement. Comme déjà dit, elle se contentait de peu. Autrement, oui elle aurait pu s'excuser ou demander la permission mais elle s'en moquait. Si son camarade se répugnait de devoir mordre là ou elle avait posé ses dents, qu'il lui redonne la pomme! Mais après tout, elle n'avait pas la gale et elle ne souhaitait aucunement acheter un produit entier si elle n'en consommerait qu'un quart.

Gôjo ne resta pas surpris lorsque Ayumi lui prit la pomme qu’il tenait entre les mains pour en prendre quelques bouchées. Cela était une habitude après tout. Depuis qu’ils se connaissaient, ils se partageaient tout, sauf les fringues, bien entendu. Il s’ennuyait des moments ou que elle et lui passaient des heures à parler, à déconner, à écouter des films en mangeant du pop corn, parfois brûlé par sa faute. Bref, que de bons souvenirs lui revint en mémoire, ce qui fit naître un petit sourire en coin sur les douces lèvres de Gôjo. Lorsqu’elle lui rendit sa pomme, il en reprit une seconde bouché. Ensuite, il ramassa quelques pommes toutes aussi rouge les unes que les autres pour les enfouir dans son sac de plastique.

« Alors, qu’est-ce que tu fais de bon ces temps si ? Je ne te vois plus… »

Il afficha une moue boudeuse avant de croquer à pleine dent dans sa pomme. Depuis quelque temps, comme il l’avait dit, ils ne se voyaient plus régulièrement. Disons que auparavant, ils passaient pratiquement tous les jours ensemble, du matin au soir. Mais voilà que soudainement, tout avait changé… Et Gôjo en avait sa petite idée. C’était sûrement Seiji le cas de cette séparation instantané. Gôjo devait avouer qu’il ne l’aimait pas vraiment, mais pas assez pour ne pas voir sa meilleure amie. Il s’ennuyait énormément d’elle et trouvait cela un peu triste de devoir se séparer d’elle à cause de lui… Peut-être aussi que ce n’était pas seulement Seiji la cause de cet éloignement. Peut-être qu’Ayumi avait désormais d’autre projet. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas eu de nouvelle d’elle que cela ne l’étonnerait même pas si elle serait enceinte… Façon de parler car comme il connaissait Ayumi, elle avait une tête sur les épaules et réfléchissait toujours avant de faire l’acte.

Il finit par manger sa pomme en quelques autres bouchés et la laissa tomber par terre. Il regarda au alentour et se remémora ce qu’il avait besoin pour la semaine à venir, en frais de nourriture bien sûr.

« Tu sais… On devrait faire quelque chose ensemble ! Je sais pas moi… Une soirée cinéma ? Qu’est-ce que tant dit ? »

Il lui fit un sourire charmant avant de penser qu’elle pouvait bien être occupé…

« À moins que tu es autres choses de prévus… »

Il passa une main sur sa nuque, le sourire s’étant effacer, il posa son regard sur ses pieds avant de soupirer silencieusement.

Finalement, elle n'aurait peut-être pas du mordre dans cette pomme. Celle-ci avait une sublime aspect mais son goût était des plus affreux. Comment Gôjô pouvait t'il avaler toutes ces bouchées? Le fruit était bien trop acide et aucunement sucré! Si Ayumi n'avait pas eu ce masque de marbre, elle aurait sans nul doute esquisser une légère grimace. Mais bon, peut-être que son camarade appréciait. Cela n'aurait guère étonnée la jeune fille. Son ami avait des goûts assez spécifiques. Quoi que ceci avait dû sûrement changer. Après tout, la dernière fois qu'elle avait été en contact avec lui remontait à bien longtemps. Peut-être trop d'ailleurs...La demoiselle s'en voulait. C'était elle qui avait coupé les ponts. Volontairement? Oui mais à contre-coeur. Elle allait de plus en plus mal et elle savait pertinemment que si son entourage ne le remarquait, Gôjô l'aurait sûrement vu. Ayumi ne voulait pas qu'il s'inquiète pour elle. Oui, il lui arrivait d'avoir quelques pensées pour les autres. La jeune fille n'était pas si égoïste que ça. Bon, il y'avait aussi un facteur la concernant plus amplement. Quoi donc? Elle ne voulait pas qu'on la dérange. Elle haïssait qu'on puisse venir se mêler de ses affaires.

Ce qu'elle faisait en ce moment? Rien de bien particulier. Ayumi naviguait entre le lycée et le manoir des Shizaki. Non, elle ne sortait pas. Elle avait toujours été casanière certes mais jamais à ce point. À présent, elle pouvait rester des semaines enfermées sans que cela ne la perturbe. Elle n'avait plus vraiment goût à partir voir un film ou faire une simple promenade. Pourquoi était elle donc dehors ce matin même? La demoiselle était en route pour voir son père dans une des quelques cliniques privées qu'il possédait. Ce n'était parce-qu'elle en avait envie. Il avait reçu à leur domicile un colis important pour lequel il avait ordonné que quelqu'un lui apporte. La jeune fille avait sauté sur l'occasion pour le faire. Elle adorait l'ambiance des hôpitaux. Allez savoir pourquoi! Encore une de ses bizarreries sans nul doute.

"Je lis."

Elle n'avait pas tord sur ce point. Ce qu'elle faisait chez elle n'avait rien d'extraordinaire. Soit elle passait son temps sur l'ordinateur soit elle parcourait les bouquins. Passionée de lecture, elle possédait une bibliothèque impressionante. D'accord, celle-ci était familiale mais Ayumi était la seule à la remplir. Ils n'étaient pas très lecture chez elle. Ah oui! Elle dormait aussi énormément. Non pas qu'elle se sentait fatiguée mais ces moments lui permettaient de ne penser à rien.

"On peut sortir maintenant. Pour tes courses je n'ai qu'à appeller quelqu'un et il les apportera directement chez toi."

Puisqu'il était en face d'elle en ce moment autant en profiter. Si elle savait quoi faire exactement avec lui? Oh, elle aviserait! Au pire, lui trouverait bien. Après tout il avait bien plus d'imagination qu'elle.

Gôjo trouvait qu’Ayumi avait peine changer depuis leurs dernières rencontre. Elle était toujours aussi brève, simple et calme que d’habitude. Disons que si elle aurait été d’une humeur exceptionnelle avec un large sourire sur les lèvres, cela aurait été… Différent ? Il ne savait pas vraiment comment qualifier ceci car bien sûr, elle souriait de temps à autres et riait bien avec lui, seulement… Il la trouvait encore plus… Silencieuse et pensive qu’avant. Allait-elle vraiment bien ? Est-ce qu’elle voulait lui parler de certain point ? Devait-il se proposer à l’écouter, comme il l’avait si souvent fait auparavant ? Il ne savait pas. Mais des centaines de questions interminables se bousculaient ici et là, essayant de sortir de la bouche de celui-ci. Il aurait tellement aimer la prendre dans ses bras et lui demander ce qu’elle avait mais de un… Il ne savait pas trop comment elle réagirait à se contact et de deux, il avait l’impression qu’entre eux, il avait maintenant un sorte de froid. Une gêne en quelque sorte. Comme si, vue qu’ils ne c’étaient pas revue depuis un long moment, une espèce de barrière c’était interposer entre eux. Il ne savait comment décrire ce qu’il ressentait, mais il se dit que tôt ou tard, il réussirait certainement à trouver. Quoi que…

Il l’entendit dire qu’ils pouvaient bien sortir tout de suite, tout les deux, et que quelqu’un apporterait ses achats à son appartement. Il roula des yeux avec un petit sourire découragé.

« Ok pour qu’on sorte d’ici, mais je vais garder mes choses avec moi pour grignoter en chemin… Merci.»

Il la regarda et lui fit un sourire sincère avant de vérifier ce qu’il avait mit à l’intérieur de son sac. Quelque fruits et légume rien de plus. Lui qui avait penser faire une épicerie énorme pour remplir son frigo, voilà que cette idée était tombée à l’eau. Et pour lui, c’était mieux ainsi. Il ne voulait pas se taper une heure à chercher dans tous les recoins du magasin ce qu’il manquerait au cours de la semaine. En plus, c’était pour une bonne cause. Passer du temps avec sa meilleure amie… S’il pouvait toujours l’appeler ainsi. Mais ce petit changement de plan lui permettrait justement de tout remettre au clair. Il devait avouer que, même s’il ne c’était pas parler ses derniers temps, leurs relations ne changeaient pas pour autant, même s’ils entait quelque chose d’étrange…

Bref, il marcha vers la caisse et paya ce qu’il avait mit soigneusement dans son sac. Après que ses achats furent payés, il se retourna vers Ayumi.

« Alors… Ça te dirais d’allez faire un tour, n’importe ou. Un endroit ou qu’on pourrait prendre le temps de… Discuter un peu ?! »

Il lui sourit gentiment, dévoilant ses belles dents blanches, et posa un regard interrogateur sur la belle nippone…

Pourquoi ne pas accepter la proposition de la demoiselle? Se coltiner un sac de fruits et légumes dans la rue ne serait guère pratique. De plus, si tous deux allaient en un endroit spécifique il ne serait pas forcément dit qu'il serait aisé de savoir où les poser. De plus, elle le voyait mal grignoter des poireaux ou carottes en guise d'en cas. D'ailleurs, aurait t'il été capable de le faire? Elle verrait bien. Non, elle n'essayerait pas de l'en dissuader. Le jeune homme faisait ce que bon lui voulait. Ayumi n'avait jamais été une personne imposante et ne le serait sans doute jamais. Elle ne dictait à quiconque le comportement qu'elle souhaitait qu'il est. On le faisait bien trop souvent avec elle et elle savait donc parfaitement à quel point ceci pouvait être désagréable. Ayumi n'imposerait à nul personne ses choix. Certes, elle aurait adoré qu'on lui obéisse ou que l'on prenne en compte ce qu'elle désirait mais bon...Elle s'en était passé jusqu'à présent. Elle n'allait pas changer juste maintenant. Comme souvent dit, la jeune fille détestait le changement. Elle ne souhaitait donc pas qu'il s'opère sur elle. Qu'elle reste la même jusqu'à la fin de son existence lui allait parfaitement. Quoi que...Se sentir aussi mal dans sa peau lui convenait t'il? Pas vraiment mais elle ne pouvait rien y faire. Ayumi devrait donc se contenter de vivre avec.

Bon autant ne pas s'éterniser ici. Ils verraient ce qu'ils pourraient faire une fois sortit de la supérette. Non pas que la jeune fille n'appréciait pas la fraîcheur du lieu ainsi que son ambiance mais le regard du caissier posé sur eux lui était insupportable. Certes, peut-être n'avait t'il pas de grandes occupations pendant ces journées mais ce n'était pas une raison pour s'enquérir de la vie des autres. Quel sans gêne. Bon d'accord, Ayumi le faisait tout aussi bien. Par contre, elle évitait d'avoir cette tête que l'on affiche quand on regarde une quelconque série télé idiote. Ou du moins celle que les gosses adoraient afficher.
Elle prit la main de Gôjo pour l'entrainer dehors. Une fois que ce fut fait, elle lâcha la paume du jeune homme. Gênée d'un tel contact? Assez. Enfin pas vraiment. Elle ne considérait pas que ce type de comportement pouvait avoir lieu entre de simples amis. Encore s'ils sortaient encore ensemble...Mais ce temps était révolu. Ayumi avait rompu. Oui, c'était encore sa faute. Elle était d'ailleurs reconnaissante à Gôjo de ne pas lui en avoir voulu.

"Je te laisses décider."

Lorsque Gôjo termina de payer à la caisse et lui demanda si cela lui convenait qu’ils aillent faire un tour, il remarqua que le caissier les regardait avec un drôle de sourire. À la fois envieux et intéresser. Gôjo le regarda, un sourcil arquer et s’apprêtait à lui demander sur un ton sec ce qu’il regardait comme ça, mais n’en eu pas le temps car il sentit un douce main prendre la sienne pour le tirer à l’extérieur. Il se retourna pour voir Ayumi qui le tirait. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres avant qu’il n’arrive dehors et qu’elle laisse la main de Gôjo libre. Son sourire s’effaçant, il regarda Ayumi, désolé que l’employer de cette fichu épicerie les relookait ainsi.

Bref, elle lui demanda de décider. Gôjo secoua la tête avant de regarder un peu partout autour, comme s’il cherchait quelque chose. Il était frustré après le caissier. Regardait une jeune fille ainsi signifiait que celui-ci n’avais pas grand politesse envers les femmes. Ses yeux dévoilant trop de chose, on pouvait pratiquement voir ce qui se tramait derrière sa tête. Soudainement, un sourire illumina son doux visage angélique, il avait une idée.

« Attend moi ici ok ?»

Il rentra alors dans la magasin pour allez reporter ce qu’il avait acheter au vendeur. Lorsque le caissier le vit revenir, il essaya de ne pas trop s’en occuper. Il devait savoir que comment il avait agît avait déclencher la fureur de celui-ci. Gôjo lui rendit le sac en lui disant sur on ton furieux et assez fort pour que les gens d’autour l’entende, que ses fruits était tout simplement répugnant et qu’il ne mettrait plus jamais les pieds ici. Il lui fit dos, entendant les jurons que l’homme lui disait, mais Gôjo s’en contre fichait, au moins, il était libérer de son sac encombrant. Il aurait du tout au plus dire oui à Ayumi lorsqu’elle lui avait proposer que quelqu’un vienne les chercher et les porter chez lui, mais cela aurait été triste pour le caissier car, même sans sac, il serait retourner dans l’épicerie pour faire face à l’homme.

Lorsqu’il revint, gros sourire étampé sur les lèvres, il vit Ayumi, toujours planter la. Il sourit de satisfaction avant d’arriver à côté d’elle.

« Est-ce que tu veux allez prendre un café ? Il commence à faire froid et je ne voudrais pas que attrape un rhume à cause de moi !»

Ça, c’était le Gôjo gentil, protecteur et aimable. Il avait pratiquement toujours été ainsi avec Ayumi. Il tenait énormément à elle et l’aimait bien. Peut-être plus qu’il ne le pensait seulement, elle avait un petit copain alors… Il devait à tout prix oublier toute autre sentiment. L’amitié suffirait. Tant qu’il pourrait la voir régulièrement, il serait heureux. Gôjo enfoui donc ses mains dans ses poches et prêt à partir pour se rendre dans le café le plus proche…

[ On peut continuer le toto genre… Jusqu’à temps qu’on arrive au café ? Pour que nos personnages parlent !? Bref, c’est comme tu veux…]

[Je suis d'accord! Excuses moi de la mauvaise qualité du post mais j'ai du le refaire et j'aime pas retaper un post XD]

La demoiselle se sentait toujours aussi mal. Certes, Gôjo semblait rester le même avec elle et ne montrait aucune rancune envers la demoiselle. S'en était perturbant. Lui avait t'il vraiment pardonné ou cachait t'il sa rancoeur? Ayumi aurait aimé le savoir. Ne pas connaître quelque chose lui était détestable. De plus, elle aurait ainsi pu s'expliquer correctement plutôt que de dire des paroles peut-être inutiles pour combler un fossé qui commençait à se creuser. Elle avait toujours su savoir où elle mettait les pieds et ainsi ne pas partir dans une mauvaise direction. Lui demander? Oui cela aurait été une excellente idée mais elle n'en avait pas le courage. Ayumi n'avait d'ailleurs jamais été très téméraire. Elle se contentait de regarder sans rien dire quitte à laisser filer ce qu'elle aimait le plus. Que risquait t'elle maintenant? Rien du tout sauf d'exciter le jeune homme s'il prenait mal le fait qu'elle ai coupé les ponts. Elle avait peur qu'il s'enflamme et finisse par lui dire qu'il ne voudrait plus la revoir. La demoiselle avait besoin de lui. Même si elle ne lui parlait presque plus, savoir qu'une personne était supposé être apte à l'aider la rassurait légèrement.
Il n'y avait pas que ce sujet qui la gênait. Cette histoire de lui donner la main...Elle savait parfaitement que ce geste était incorrect. Ils avaient rompu! Et pourtant, au fond d'elle même elle avait envie de le faire. Non, il n'y avait rien de perverse ni pensées tordues. La jeune fille avait seulement envie d'un contact humain direct, de sentir la chaleur de quelqu'un. Mais lui, comment le prendrait t'il?

Ce fut sur ce problème que la demoiselle réfléchit pendant que Gôjo partait rendre les affaires. Quand il revint, elle mit un temps fout à lui répondre. Un café? Pourquoi pas. Si elle n'arrivait à supporte la nourriture, la boisson passait parfaitement.

"Bien sûr!"

Elle glissa alors sa main dans la poche du jeune homme pour prendre la sienne. Oui, elle l'avait fait. Si cela le gênait qu'il le lui dise. Cela n'aurait guère étonnée la demoiselle. Il avait toujours été une personne correct. De plus, peut-être avait t'il une nouvelle petite amie?

"Ne te fais pas de film."

Lorsque Ayumi lui répondit que oui, elle voudrait bien allez prendre un café avec lui, il eu un moment de soulagement. Il avait vraiment eu peur que celle-ci lui dise simplement qu’elle n’avais pas le temps, qu’elle avait d’autre chose à faire en fin de compte et qu’elle désirait rentrer chez elle ou allez voir se… Seiji. Bref, Gôjo fut ravis qu’elle accepte. Lorsqu’il s’apprêta à marcher en direction du café, Ayumi enfoui sa mai dans la poche de Gôjo pour allez faufiler sa main dans la sienne, entremêlant leurs doigts ensemble. Gôjo regardait leurs mains maintenant ressortit de la poche. Il releva doucement la tête pour regarder Ayumi, incertain.

Elle lui dit d’un ton calme de ne pas se faire de film. Gôjo resta tout de même immobile. Devait-il la repousser ? Où devait-il simplement accorder ce petit moment de tendresse de sa part ? Il choisit bien sûr la deuxième option. Pourquoi renoncerait-il à prendre la petite main frêle et délicate de sa meilleure amie ? Peut-être parce que, auparavant ils avaient déjà sorties ensemble et que maintenant, cela faisait bizarre de les voir tout deux main dans la main… Il ne savait pas vraiment mais sourit gentiment à Ayumi avant de s’engager tranquillement sur la rue qui menait au café. Ils avaient une bonne dizaine de minutes à marcher côte à côte alors, pourquoi ne pas discuter un peu ?

Gôjo admirait de ses yeux noirs les alentours, il connaissait l’endroit comme sa propre main, celle-ci occuper à tenir fermement mais d’une douceur incomparable celle de Ayumi. Dirent qu’ils étaient déjà sortit ensemble ses deux la. Pourquoi ça c’était terminer ainsi au juste ? Gôjo se posa la question avant de regarder du coin de l’œil Ayu’. Elle était si… Belle. Il sourit en son fort intérieur.

« Alors… Raconte moi ce qui c’est passer ses derniers temps… »

Avant de lui poser cette question, il avait hésité un peu, ne savant pas trop s’il devait briser le silence agréable qui pesait autour d’eux. Même si le silence était présent, Ayumi aussi l’était et c’était tout ce qui comptait aux yeux de Gôjo. Oubliant leurs mains collés l’une à l’autres, il les fixa longuement du coin de l’œil, de peur que Ayumi se rendre compte que cela le rendait… Plus heureux qu’il ne l’était déjà et qu’elle rompre le contact qu’elle avait elle-même fait…

Un léger sourire s'afficha sur le visage d'Ayumi quand elle sentit les doigts de Gôjo s'enlacer avec les siens. Ainsi il ne la rejetait. Cela insinuait t'il qu'il ne lui en voulait de l'avoir délaissé? Sûrement...À moins qu'il essayait lui même de s'en persuader. Pourtant, il n'en avait pas l'air. Ne pas savoir ce qu'il ressentait la perturbait tout autant. Avant, elle aurait su ce qu'il pensait et cela l'aurait rendu confiante. Bien qu'il ne semblait guère différent, était t'il toujours le même? Que celle qu'il aimait le laisse seul aussi soudainement l'avait peut-être changer? La jeune fille se sentait toujours aussi mal. Mieux valait effacer cette pensée et la remettre à plus tard. Il avait accepter se léger contact physique entre elle et lui! Un contact qui réchauffait légèrement le coeur de la demoiselle. Cette chaleur humaine lui faisait du bien tout comme ce geste affectueux. Si la demoiselle se montrait d'une froideur capable de geler le sang avec les inconnus, elle se révélait câline avec ses proches. Rien de pervers! Loin de là! Elle aimait juste être en contact avec ceux qu'elle aimait. Simplement passer ses bras autour de la taille d'un ami, sans arrière pensée, lui faisait le plus grand bien. Ayumi ressemblait à ses gosses en manque d'affection. Elle bisouillait, caressait ou enlaçait à tout va. Elle demandait ce qu'elle ne pouvait avoir de ceux qui auraient du lui en donner en premier. Qui? Ses parents. Bien trop absorbés par l'argent pour vraiment donner un quelconque amour à leurs enfants. Et puis, ils ne les avaient jamais voulu. Leurs filles ne servaient qu'à continuer la lignée des Shizaki.

Que se passait t'il dans sa vie ces derniers temps? Rien malheureusement. N'avait t'il jamais remarqué que l'existence entière de la jeune fille n'était que d'éternelles répétitions. Lycée-Manoir-Lycée-Manoir...Ennuyant...Que pouvait t'elle donc lui répondre? Inventer? Elle en était incapable. Ayumi n'avait jamais été une menteuse, elle se sentait mal quand elle le faisait. Et puis même si elle avait souhaité l'être, elle manquait cruellement d'imagination pour le faire. Certes, cela l'aurait bien aider dans certaines situations comme pour avoir quelques mauvaises excuses pour s'échapper de certaines situations.

"Rien de passionnant. Et toi?"

Tout en marchant, la demoiselle scrutait les horizons. Dans quel café l'emmenait t'il? Sûrement pas un dans lesquels elle avait l'habitude d'aller. Après tout, tous deux ne venaient pas du même monde.

Gôjo sourit lorsque Ayumi lui dit qu’elle ne faisait rien de spécial ces temps si. Toujours ainsi hein ? Elle restait toujours discrète lorsqu’il s’agissait de parler d’elle, malheureusement. Car Gôjo avait toujours été la pour elle, toujours été prêt à l’écouter, à lui donner conseil… Seulement, elle avait de la difficulté à parler de ses problèmes. Il fallait que Gôjo l’oblige à lui dire ce qu’il n’allait pas car aussi non, elle garderait tout à l’intérieur d’elle.

Bref, Gôjo était en partit comme elle. Il était plutôt du genre réservé mais attentif. Toujours la pour écouter les autres, mais lorsqu’il s’agissait de parler de sa vie, tout était brouille. Même si parfois les gens s’entêtaient à lui dire ce qu’il n’allait pas, Gôjo restait distant. C’était un point en commun qu’ils avaient tout les deux et c’était peut-être pour cela qu’il s’entendait si bien.

M’enfin… Ayumi lui demanda par la suite lui, ce qu’il faisait de bon c’est dernier temps. Il eu un moment d’hésitation mais réfléchis rapidement.

*Si je lui dis ce qui ce passe, elle pourra peut-être m’en dire autant ?*

Il sourit en son fort intérieur avant de regarder du coin de l’œil Ayumi et lui adresser la parole :

« Et bien… Pour tout te dire… J’ai rencontrée une fille ! Elle est superbe et… il prit une pose de quelques secondes et se lança. Je l’aime bien… »

Il lui adressa un sourire avant d’enfouir son autre main dans sa poche et de fixer ses pieds pour ne pas croiser le regarder d’Ayumi… Cela faisait tellement longtemps qu’ils ne c’étaient pas vue que Gôjo ne savait plus trop comment lui parler sans trop vouloir hésiter sur certaine chose. D’habitude, il lui disait tout ouvertement, mais la…

Ne rien dire sur sa vie actuelle n'aiderait en aucun cas à développer la conversation. Un silence risquait d'apparaître. Oh, cela ne gênait guère la demoiselle. Elle n'avait jamais comprit pourquoi certains s'obstinaient à vouloir combler un calme avec des paroles bien souvent inutiles. S'il n'y avait rien à dire alors autant se taire. Bon, pour en revenir à la situation présente. Il semblait que les deux jeunes gens n'iraient guère loin dans leurs dires. Ayumi avait toujours haït à devoir parler de soi. De plus, elle n'avait jamais réussit à le faire. Ce n'était pas que cela était du domaine privée, loin de là, mais elle ne voulait gêner les autres avec ses problèmes ou voir les bons moments qu'ils passaient. Elle savait parfaitement que même si on le lui demandait ce n'était que par politesse. Rares étaient ceux qui s'intéressaient vraiment à la vie des autres. Ils faisaient semblant. D'accord, Ayumi n'affirmait pas que Gôjo était ainsi mais elle revenait à sa première raison. Elle ne voulait qu'il se fasse du soucie pour elle. Après tout, si elle avait affirmé qu'elle ne mangeait plus, qu'elle faiblissait de jours en jours et que la mort l'attirait, il aurait abandonné son sourire. La demoiselle ne voulait gâcher ce bon moment que tous deux passaient ensemble.

Ainsi il avait rencontré quelqu'un? Rien de bien étonnant charmant comme il était. Ayumi était heureuse pour lui. Elle qui avait de légère crainte qu'il puisse encore l'aimer...Bon, il serait un mensonge de dire que cela ne lui faisait rien. Elle n'aurait plus le jeune homme rien que pour elle, elle devrait le partager. Oh ce n'était pas le pire. En observant son entourage, elle avait remarqué que la gente féminine détestait que leurs petits amis puissent revoir leur ex. Et si cela se produisait? Si cette fameuse fille qu'il aimait bien le lui reprochait et qu'elle lui interdisait tout contact avec Ayumi? Il obéirait sans nul doute et Shizaki ne le reverrait plus jamais. Elle le croiserait évidemment mais elle ne pourrait être avec lui comme elle l'était avant.

"Je suis heureuse pour toi."

Tout en parlant, elle retira sa main. Il valait mieux. Que personnes ne puissent faire de fausses rumeurs sur ce simple geste qui aurait pu gâcher la relation qu'il avait avec cette nouvelle demoiselle.

Lui qui détestait parler de sa vie en général, voilà qu’il venait de raconter ce qui avait été primordiale depuis qu’il ne c’était pas vue. Il avait bien sûr hésité avant de dire quoi que ce soit. Pas qu’il voulait cacher cette information à Ayumi, mais bien parce qu’il n’aimait pas parler d’amour a son ex. Bref, il regretta de lui en avoir fait part lorsque Ayumi détacha sa main de la sienne. Gôjo s’arrêta et regarda Ayumi, triste. Il aimait toujours Ayumi et il l’aimerait toujours. Elle avait tout de même été son premier amour non? Bien que Miyako prenait une grande place dans son cœur, il ne voulait pas pour autant perdre le lien qu’il avait avec Ayumi. Il l’aimait énormément et s’efforçait de trouver un façon de ce défaire d’elle, dans le sens de ne plus l’aimer avec amour, mais plutôt comme une vraie et meilleure amie. Comme cela, il pourrait donner tout l’amour que Miyako devrait recevoir de sa part, sans qu’elle s’inquiète à propos d’Ayumi et ainsi, il pourrait mettre au clair la relation entre Ayumi et lui. Il ne voulait en aucun cas ne plus lui parler, cela serait l’une des pires tortures qu’il ni aurait pas sur terre. Bref, en résumé, il voulait à tout prit rester meilleure amie avec Ayumi, il voulait et s’obligerait s’il le devait, de ne plus rien ressentir pour elle. Mais cela serrait une tâche extrêmement difficile, mais il se savait capable. Et pour terminer, il pourrait enfin être certain de ses sentiments pour Miyako.

Toujours les yeux posés sur Ayumi, il faisait une moue boudeuse.

- Qui t’as dis de me lâcher la main? fit il en se rapprochant.

Il reprit alors délicatement la main d’Ayumi. Même si elle ne le voulait pas, il ferait tout pour tenir cette main si réconfortante, douce et apaisante. Il désirait passer le plus de temps possible en sa compagnie et il était prêt à tout pour en obtenir d’avantage. Il n’avait pas quitté les prunelles de son amie depuis qu’il s’était approché d’elle. Un certain mal aise s’installa, mais Gôjo l’ignora et sourit timidement à Ayumi.

- Tu sais Ayu…Je sais à quoi tu penses et t’inquiète, ça ne se produiras pas. Je ne laisserais jamais de côté. Cette semaine, je me suis inquiété à ton sujet et j’ai l’impression que tu es… Distante. Tu ne parles pas beaucoup et tu me caches la vérité. Tus ais très bien que tu peux tout me dire. Que tout resteras garder… Ici. fit il en touchant de son index la tête de Ayumi.

Il garda le silence un long moment. Il voulait attendre sa réponse et il espérait qu’elle lui dirait quelque chose de plus long qu’un simple sourire ou qu’une réponse courte. Il pouvait percevoir une lueur dans les yeux d’Ayumi, une lueur qui lui était familière mais qui ne savait déchiffrer pour le moment. Il soupira silencieusement avant de regarder autour, essayant de garder son calme. Il sentait toujours la douce main d’Ayumi dans la sienne et c’était cela qui lui permettait de garder son calme. Disons qu’il n’était pas doté d’une très bonne patience, mais il était tout de même capable de résister à la colère qui le submergeait parfois. Cette fois si, il essayait tant bien que de mal de résister à l’envie de la prendre dans ses bras pour l’enlacer et s’excuser. Il ne savait pas pourquoi, mais une centaine de sentiments se bousculaient dans son corps. La colère et la frustration, l’inquiète et le sentiment de ne rien pouvoir faire… Il était complètement perdu et espérait tant bien que de mal qu’Ayumi réussirait à lui dire ce qu’elle pensait…

Ne pouvait t'il pas arrêter? N'avait t'il pas comprit qu'elle était à présent gênée? Ayumi ne savait vraiment que faire. Tous se bousculait dans sa jolie petite tête. Que devait t'elle faire? Elle avait envie de continuer à se montrer douce et affectueuse avec son amie et rester aussi proche qu'avant mais ce comportement ne devait être adapté maintenant. Ils avaient rompus et le jeune homme avait quelqu'un d'autre dans son coeur à présent. Certes, Shizaki avait toujours été tendre avec ses proches mais pouvait t'elle continuer à l'être? Après tout, cela pouvait amener à bien des malentendus. Du point de vue extérieur, on aurait pu penser que tous deux étaient encore ensemble. Si sa nouvelle copine venait à les voir se tenant la main, elle réagirai sûrement mal et Ayumi ne voulait gâcher la nouvelle relation de son ami. Qu'on médise sur elle ne lui faisait rien. Qui serait choqué d'apprendre qu'elle avait enlacé ses doigts avec ceux du jeune homme? Ses prétendants habituels? Elle se moquait complètement d'eux, ils n'en avaient qu'après son argent ou physique. Seiji? Il ne fallait pas se faire des idées! Ayumi ne devait aucunement l'intéresser. Il pouvait avoir toutes les demoiselles qu'il souhaitait. Il n'y avait aucunes raisons pour qu'il puisse avoir envie de sortir avec une jeune fille aussi renfermée qu'Ayumi. Elle n'avait pas la réputation d'être une élève amusante au lycée. Ce qui d'ailleurs était vrai. Rire? Elle ne connaissait guère sauf quand elle était avec une personne avec laquelle elle se sentait proche. Si elle n'avait eu ni argent, no beauté, le nombre de jeunes hommes voulant l'avoir dans leurs bras (voire draps pour certains qui l'annonçaient ouvertement) aurait frôlé le zéro. Les sourires qu'elle échangeait avec Seiji? Rien de marquant, ce n'étaient que des petites mimiques de sympathies. Enfin, cesse de penser à lui. Pour l'instant, elle était avec un autre garçon tout aussi passionnant.

Pour l'instant, elle le regardait d'un air légèrement hébété. Ayumi, toujours sûr d'elle ne savait vraiment que faire en ce moment même. Elle se sentait plus qu'idiote et aurait aimé se cacher. Vraiment mal à l'aise, elle se mit à serrer fort la main de son ami. Si elle lui faisait mal? Tant pis, il n'avait qu'à arrêter de lui poser des questions gênantes.

"Je...enfin je...Je ne sais pas...."

Elle se serait bien étendu sur le sujet mais dire ce qu'elle avait sur le coeur lui était pénible. Elle n'avait jamais su le faire même avec Gôjo. Enfin passons pour décrire le geste qu'elle venait de réaliser. Ayumi avait lâcher la main de son ami. Non, elle ne s'en était pas allée mais avait passer ses bras autour de la taille de son camarade et s'était serrée contre lui. Sa tête enfouis dans les vêtements du jeune homme. Tant pis pour les commérages, elle avait besoin d'un peu de chaleur humaine. Elle irait sans nul doute un peu mieux après. Encore une fois, il n'y avait rien de pervers ni d'arrières pensées. Elle n'aimait plus Gôjo. Enfin si mais seulement comme son meilleur ami, un frère.

"Restes...Je te lâcherais bientôt mais laisses moi contre toi quelques secondes."

À son grand désespoir, elle n’avait pas réussi à lui dire ce qu’il voulait savoir. Elle n’avait prononcé quelque mot. Enfin, c’était plus qu’un bégaiement qu’autre chose, mais un bégaiement qui rendit Gôjo heureux. Pourquoi? Il ne le savait pas vraiment, mais il en était fier. Peut-être parce que ce qu’il lui avait dit l’avait à la fois surprise et en ce moment même, elle pensait à quelque chose. Il ne savait pas, il n’était pas dans la tête d’Ayumi et il ne préférait pas l’être. Quoique… Il pourrait avoir les nombreuses réponses à ses questions qui le démangeait depuis qu’ils c’étaient revue. En même temps, il ne préférait pas, de peur de découvrir une réponse qui le blesserait. Il n’était certain de rien alors…

Soudainement, Ayumi se rapprocha de lui et lâcha sa douce main. Il pencha la tête, ne comprenant pas, jusqu’à temps qu’elle passe ses bras autour de lui, l’enlaçant fortement. Gôjo avait les yeux grandement ouverts incapable de prononcer un seul mot. De toute façon, rien n’aurait sortit de sa bouche qui était entrouverte. Il regarda Ayumi, surpris, mais celle-ci enfouissait son doux visage dans ses vêtements. Il finit par étirer ses lèvres pour laisser place à un petit sourire en coin. Elle lui demanda de rester ainsi et qu’elle le lâcherais bientôt. Son sourire s’agrandit à cause de sa phrase. Elle était mignonne…

Gôjo décida de garder le silence et après un long moment de réflexion, passa ses bras autour de la petite taille de sa meilleure amie. Se geste était à la fois amicale et sincère. Même s’ils avaient déjà été petits amis et que se contact pouvait laisser à désirer, il s’en foutait et profitait du moment présent. Disons qu’il était assez rare qu’ils se rapprochaient ainsi tout les deux. Gôjo caressa le dos d’Ayumi et se pencha un peu pour embrasser la tête d’Ayumi. Ce geste aussi passa dix pieds au dessus de sa tête. Ce n’était qu’une simple marquer d’affection envers son amie non? Rien de mal à ça. Il serra fort Ayumi contre lui, sentant la chaleur émaner de son corps, cela lui faisait un certain bien.

- T’inquiète… Je ne risque pas de bouger, avec la force que tu utilises pour me serrer…

Il éclata de rire avant d’enfouir son nez dans ses cheveux. Il huma sa chevelure sombre et se mit à rire de nouveau.

- C’est normal qu’on utilise le même shampoing?

Gôjo recula un peu pour regarder Ayumi, voulant voir si elle souriait. Il avait besoin de voir son visage s’illuminer, cela lui faisait chaud au cœur et il adorait la voir contente. Elle était si belle lorsque des petites fossettes se formaient aux creux de ses joues. Il la contempla alors, plongeant ses grands lacs noirs dans les prunelles de la taiwanaise…

[Mauvais mais ce soir je suis épuisée. J'ai l'inspiration mais j'arrive pas à m'exprimer, désolée]

Bien qu'elle avait promit de lâcher le jeune homme le plus vite possible, Ayumi ne déserrait sont étreinte. La douce chaleur qui s'emmanait de lui était tellement agréable. Cela redonnait un peu de baume au coeur à la triste demoiselle. Il se réchauffait. Enfin, il n'y avait que lui qui n'avait plus froid. Le corps de la jeune fille tout entier ne frissonnait plus. Ayumi était frileuse. Ainsi, la proximité exagérée de Gôjo faisait aussi guise de chauffage. Deux en un. Il lui apportait de la tendresse ainsi que de la chaleur. Rien d'étonnant de la part de son camarade. Il était doué pour pleins de choses. Pleins d'autres fonctions auraient pu lui être assimiler en ce moment même mais passons, il ne serait intéressant de les citer. De plus, cela l'assimilait à une machine, un robot. Guère sympathique, n'est-ce pas? La demoiselle aurait sans doute dit sa pensée au jeune homme si elle avait été de meilleure humeur. Plus tard alors...D'ici quelques secondes? Possible. Elle avait envie de retrouver cette joie qui apparaissait toujours quand elle voyait Gôjo. D'ailleurs, le fait de ne pas la retrouver facilement mettait Ayumi encore plus mal à l'aise. Enfin, leur relation irait mieux une fois qu'ils se seraient revus régulièrement. Tout venait d'elle en fait. Gôjo lui, ne semblait guère être gêné. Il venait même de lui embrasser les cheveux, geste qui fit germer un léger sourire sur le visage de Shizaki. Si elle y mettait du sien, tous deux ne finiraient peut-être pas par êtres des étrangers. Sauf si la nouvelle copine du jeune homme lui faisait tout une scène pour qu'il ne revoit pas son ex. Comment réagirait Gôjo si cela arrivait? Accepterait t'il? Ayu espérait que non mais bon...L'amour pouvait modifier bien des choses.

"Merci."

La remarque de son ami ne la fit guère rire. Rien d'étonnant qu'ils aient le même shampooing (si cela se révélait vrai), ils avaient bien des points en communs d'où le fait qu'ils s'entendaient si bien. Enfin bref...N'étant toujours pas d'excellente humeur mais ne voulant pas se forcer à sourire, elle eu un sourire bien étrange. Elle posa le bout de ses index à chaque commissures de ses lèvres et les tira en haut afin de former une sorte de V. Puis, elle les fit lentement glisser vers le bas pour qu'elle ressemble à un de ses smileys ou langage sms tristes.

Gôjo regardait Ayumi se forcer à faire un sourire. Il éclata de rire en voyant sa petite mimique toute mignonne et la contempla. Que ferait-il sans elle ? C’était à la fois sa meilleure amie et son ex petite amie, mais cela ne le mettait pas pour autant mal à l’aise. Il se sentait vraiment bien à ses côtés. Malgré le fait qu’ils ne se soient pas vus depuis une éternité, rectifications, depuis seulement une semaine, Gôjo ne sentait aucun malaise de la tenir ainsi dans ses bras et de l’embrasser tendrement sur la tête. Qui avait-il de mal à ça? C’était tout de même son amie. Si quelqu’un les surprendraient, il n’aurait aucun mal à s’expliquer et certainement avec un calme surprenant car Gôjo se savait respectueux et honnête. Et même à cela, il se fichait pas mal de ce que les gens pouvaient penser de leur relation. Lui seul savait la vraie relation qui les unissait réellement, pas les autres. Et si quelqu’un pensait qu’ils étaient ensemble à nouveau et bien, il pensera ce qu’il voudra. Lui connaissait la vérité, alors rien ne pouvait l’empêcher d’agir ainsi avec Ayumi.

Lorsqu’elle prit ses index pour faire un sourire, étirant ses lèvres vers le haut, Gôjo arqua un sourire à la fois amuser et découragé. Puis, lorsqu’elle les redescendit vers le bas, faisant une moue triste, Gôjo prit ses index à son tour pour relever ses lèvres vers le haut.

- T’es plus mignonne comme ça !

Il lui fit un clin d’œil avant de lui tirer la langue et recommencer à marcher, reprenant la main d’Ayumi dans la sienne et faisant balancer leur bras. À présent, il ne se préoccupait plus de rien, se concentrant seulement à se remémorer tous les bons moments qu’ils avaient autrefois passé ensemble. Il sourit à mainte reprisent pour une raison inconnue et finit par se dire que, si Ayumi voulait lui dire quelque chose, qu’elle el ferait d’elle-même. Il ne voulait plus la fatiguer avec cela alors, pourquoi ne pas profiter du moment présent. Ils arrivèrent donc enfin au coin de rue et Gôjo vit le café en bas de la côte.

- Tu veux toujours allez prendre un café avec moi?

Il lui adressa un sourire sincère avant de la regarder, heureux d’être avec elle…

[Gômen, il n'est pas hyper long... x)]

Les grimaces n'étaient pas ce que la demoiselle adorait. Se déformer le visage dans le but d'effrayer ou de faire rire n'était guère intelligent. Ayumi n'en faisait donc jamais ou plutôt rarement. Tout dépendait de la personne avec qui elle était. Non, il n'y en avait qu'une. Gôjo...Il était l'unique à pouvoir apprécier la jeune fille joyeuse, amusante et ressemblant à tout autres adolescentes de son âge. Shizaki ne se montrait renfermée qu'avec les inconnus. Il en était différent avec son proche mais cela mettait bien longtemps avant qu'elle donne sa confiance ou souriante. Combien de temps avait t'elle mit avant de rire avec Gôjo ou se mettre à dire quelques blagues elle aussi? Oui, elle en connaissait. Quand elle se sentait parfaitement à l'aise, elle pouvait lancer quelques piques sympathiques. Effectivement, Ayumi devait être bien. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'était pas distante et froide avec son ami. Ce jeune homme chaleureux la mettait toujours à l'aise. Son incroyable gentillesse était fortement apprécié de la demoiselle. Il était toujours près à l'aider et elle savait qu'elle pouvait compter sur lui. Son proche le plus fiable. De plus, il ne lui posait rarement de questions gênantes ou alors évitait de trop insister quand il voyait qu'Ayumi n'était pas prête d'y répondre. Comme maintenant par exemple...Elle n'était pas apte à lui dire pourquoi elle était mal et lui l'avait comprit. Gôjo avait donc changer de sujet préférant reprendre sa marche jusqu'au café. Ne pas pouvoir lui donner une chose aussi simple dérangeait Ayumi. Le prenait t'il mal malgré les apparences? La jeune fille ne voulait pas qu'il puisse se sentir irrité par sa faute mais que pouvait t'elle faire? Elle n'arrivait pas à le dire et si elle l'aurait pu, n'aurait souhaité que son ami puisse s'inquiéter pour lui. Enfin, elle essayerait tout de même d'y réfléchir.

"Un café? Ce n'est guère amusant non?"

La demoiselle n'avait jamais comprit en quoi boire quoi que ce soit en compagnie d'un autre était sympa. Parler? Oui mais quand il n'y avait rien à dire? Puis il y'avait bien trop de gens dans les cafés ayant un regard indiscret ou alors leurs oreilles trainaient de partout. Enfin bref...Si Gôjo souhaitait y aller, elle acceptait. Elle ne l'avait pas vu depuis bien longtemps alors elle n'allait pas faire les pointilleuses.

"Je plaisante. Mais je choisi le prochain lieu où on ira. Je t'oblige à passer la journée avec moi. Il faut bien que l'on rattrape le temps perdu non?"

Gôjo trouvait cela amusant de se promener avec son amie ainsi, se tenant la main. Toujours le même sourire sincère sur les lèvres, attendait qu’Ayumi lui fasse part de ce qu’elle désirait. Après un court moment de réflexion, elle lui dit qu’un café c’était n’était guère amusant. Et elle avait parfaitement raison. Cette affirmation mit Gôjo à la recherche d’un endroit meilleur. Seulement Ayumi le devança et lui dit sur un ton décontracté qu’elle plaisantait mais qu’elle désirait, après leur tour au café, de choisir le prochain endroit car elle l’obligeait de passer la journée en sa compagnie car il fallait bien rattraper le temps perdu.

Gôjo afficha un large sourire, content d’entendre qu’ils seraient ensemble pour le reste de la journée. Seulement, le café ne lui tentait plus vraiment. Bavarder de tout et de rien était pour le moment inutile car ils venaient tout juste d’avoir une minuscule discussion sur ce qui se passait et sérieusement, pas grand-chose ne sortait de la bouche d’Ayumi et il c’était dit de passer à autre chose pour ne pas être agaçant sur un sujet qu’Ayumi ne désirait pas vraiment aborder le moment. Donc le café était donc un endroit qui pourrait laisser le champ libre à Gôjo de lui poser dix milles questions, de taper sur les nerfs d’Ayumi, de s’engueuler, de partirent chacun leur côté et de se revoir que dans deux semaine. Mauvaise idée.

Gôjo prit un air pensif en frottant de son pouce le bout de son menton.

- Hum…

Il regarda Ayumi et ensuite, promena son regard autour de lui. Y’aurait-il un autre endroit ou il pourrait passer du temps ensemble? Un endroit à la fois agréable et distrayant pour qu’il ne puisse pas trop avoir de moment ou un silence s’installeraient entre les deux jeunes amis. Gôjo reposa son regard interrogateur sur Ayumi.

- Et ça serait ou après le café ? Disons que… Tu as raison, un café, c’est pas vraiment amusant et ça m’ennuierait vraiment de perdre ce temps si précieux en ta compagnie.

Il sourit avant de pencher, comme à l’habitude, sa tête sur le côté.

- Alors, tu désires allez ou ma belle?

Ayumi fit mine de réfléchir. Enfin, elle le faisait réellement. Si la première partie de sa réponse était déjà su, il lui fallait savoir la prochaine. La demoiselle n'aimait pas penser en même temps qu'elle parlait. C'était le meilleur moyen pour dire ce qu'elle voulait cacher ou encore s'embrouiller. Shizaki n'était pas une personne qui aimait se mettre dans des situations embarrassantes. Elle faisait donc attention à ses paroles. À tous d'ailleurs en y repensant. Elle prévoyait la moindre petite chose. Ses gestes, ses réactions, son comportement ou encore ce qu'elle mettrait comme vêtement pour ne choquer personne même si ceux endossés ne lui plaisait guère. Fausse? Possible mais ceci faisait partie intégrante de sa personnalité non? Elle n'allait pas changer. Quoi que...Sa vie serait peut-être plus agréable si elle laissait y entrer un peu plus d'imprévision et ne calculerait rien. Non! Elle en avait eu assez ces derniers temps et ils l'avaient tous enfoncer encore plus dans son mal être.

"T'es trop gentil. Tu voulais alors aller au café alors nous irons! Tu n'en as pas assez de toujours t'effacer pour moi? Je ne te reproche rien, bien au contraire. J'aimerais juste que tu penses de temps en temps plus à ta personne."

Ayumi eu un léger sourire. Encore une fois, elle espérait qu'il ne le prendrait pas mal. Elle n'avait rien dit de mal mais certains avaient le don de se vexer rapidement. Gôjo n'était pas comme cela, elle le savait mais cette semaine sans lui l'avait peut-être changé. Ou alors depuis qu'elle l'avait quitté sans véritable raison, il n'était plus apte à écouter de telles paroles de sa part? Elle verrait bien, croisant les doigts pour qu'il ne s'énerve pas.

"Le second lieu? Je choisis de te laisser décider. Je t'avoue que je n'ai aucunes envies particulières sauf d'être avec toi. Un cinéma? On ne pourrait pas parler. Billiard? Je ne sais pas y jouer...Un parc? Il fait trop froid. Je suis agaçante, je sais."

Lorsque Ayumi prit la parole pour faire part de ce qu’elle désirait, Gôjo avait un petit sourire en coin. Elle n’avait pas changer du tout depuis. Elle lui dit alors qu’il était trop gentil, ce qui fit agrandir le sourire de Gôjo qui était déjà dessiné sur son visage. Ensuite, elle lui dit sur un drôle de ton qu’il voulait allez au café, alors ils iront. Gôjo la regardait avec des gros yeux, toujours son sourire afficher sur sa bouche. Elle lui expliqua par la suite qu’elle trouvait qu’il s’effaçait toujours pour elle, elle ne lui reprochait rien, au contraire, mais elle voulait qu’il pense plus à sa petite personne. Il pensait à lui aussi, seulement, il n’aimait pas voir les gens dans le tort. Même s’il était du genre à ce mêler de ses choses et d’ignorer les problèmes des autres, quand il s’agissait de ses proches, il se sentait obligé.

- Mais, tu sais ça ne me dérange pas de…

Il n’eu pas le temps de finir sa phrase que Ayumi recommença à parler. Elle lui dit que pour le prochain lieux, ça serait aussi à lui de choisir. Ensuite, elle s’embarqua sur un long discours disant qu’un cinéma ne servirait à rien car il ne pourrait pas se parler. Que pour une partie de billard, il fallait laisser tomber car elle ne savait pas y jouer et que pour terminer, le parc serait un endroit beaucoup trop froid pour l’heure qu’ils sortiraient du café. Gôjo éclata de rire et regarda Ayumi.

- C’est la première fois aujourd’hui que tu parles autant ! Tu le sais ça?

Malgré son humour qui laissait parfois à désirer, Ayumi était vraiment drôle, mais à sa façon et c’était ce que Gôjo aimait chez elle. Il lui sourit gentiment, tenant toujours sa main. Il commença alors à marcher vers le café d’un pas décidé, Ayumi à ses côtés.

- Je suis content de passer la journée avec toi Ayu. Ça faisait vraiment longtemps. Je m’ennuyais moi…

Il fit une mine triste avant de lui lancer un petit clin d’œil comme il le faisait si bien pour la taquiner. Il resserra délicatement son emprise sur la main d’Ayu et regarda droit devant. Ils arrivèrent enfin au café, la où qu’un peu de chaleur pourrait les réchauffer. Il commençait tout de même à faire froid à l’extérieur. Gôjo ouvrit gentiment à la porte d’Ayumi et lâcha sa main.

- Les dames d’abord !

Il lui sourit avant de la suivre sur les talons…

[Tu vas pouvoir faire le prochain poste au café ^w^]

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