Garderas-tu ta promesse? [Gôjo][Terminé!]

Gôjo et Miyako avaient quittés l'appartement pour se rendre au bar. Ils avaient prévus de boire un verre depuis que c'était le prix de la victoire de la partie de foot qu'ils furent plus tôt, un peu après leur rencontre. La jeune femme avait gagné et se fit offrir d'aller boire un verre.. Elle accepta et se rendit, après son cours, à l'appartement du garçon. Celui voulait rentrer chez lui se doucher.. ce qu'il fut. Ils avaient aussi préparé leur repas et avaient mangé en se tenant compagnie. Après que cela fut terminé, ils se rendirent au bar... Ah oui! Ils avaient aussi passé du temps à s'embrasser.. Il fallait dire que durant toute la journée, ils avaient joués avec le feu et se désirait mutuellement... Ils avaient donc laissé aller leur côté "animal" qui n'avait pas réfléchi au circonstance d'après..

Miyako avait extrêment apprécié les baisers échangés avec lui avant qu'elle n'ouvre sa grande gueule qui laissa échapper un "désolé" ce qui détrusa complètement l'ambiance et qui affecta l'attiude du jeune homme qui avait promis de ne plus jamais recommencer à l'embrasser. La jeune coréenne espérait seulement le faire changer d'avis... car elle savait très bien qu'elle ne pourrait pas se contrôler si l'envie lui prenait de l'embrasser. Elle n'avait donc rien promis de son côté. Ce n'était pas qu'elle l'aimait... en fait.. il était peut-être trop tôt pour dire le mot "aimer", mais elle avait une attirance folle pour ce garçon.. et pleins de choses le confirmait! Son attitude inhabituelle, la chaleur qui montait quand il était tout près, ses papillons dans le ventre quand il l'embrassait, la place qu'il occupait dans ses pensées, etc.. En moins de 24 heures, Gôjo avait réussi à se faire autant désirer de la part de la demoiselle.. ce qui était un exploi pour une fille qui n'avait pas réussi à avooir une relation sérieuse avec un garçon parce que le sport lui donnait plus de satisfaction que le garçon.. Mais ce n'était plus ça pour le moment.. Ça n'avait rien à voir! Elle avait une réelle envie d'être accrochée à son cou, mais depuis qu'elle s'excusa.. Le jeune homme avait l'air de la repousser.. C'était bien évidemment pour tenir sa promesse que Miyako n'aimait pas trop...

La jeune femme marchait à côté du garçon qu'elle avait tantôt rencontré, tantôt désiré, tantôt embrassé... Ils marchaient dans une jeune nuit qui était claire car on pouvait encore apercevoir le soleil qui se couchait en laissant des traces oranges, rouges dans le ciel. Elle ne s'avait pas trop où ils allaient... elle ne connaissait pas très bien la ville car ne s'avait pas beaucoup promené depuis son déménagement au Japon. Elle se contentait donc de suivre son guide qui semblait éviter son regard lorsqu'il n'était pas perdu dans ses pensés. Miyako le laissa faire.. Il avait peut-être lui besoin de réfléchir... Mais à quoi ça servait en ce moment... Personne ne pouvait retourner dans le passé pour changer ce qui s'était passé entre ces deux-là et pour rien au monde la jeune fille se laisserait enlever le souvenir de la chaleur réconfortante de Gôjo. Elle le laissa donc un peu dans sa bulle et promenait son regard aux alentours.. Puis, en tournant un coin de rue, ils rencontrèrent un couple main dans la main, regard sincère l'un envers l'autre.. Ils étaient collés en ce frais début de soirée et s'échangeaient des rires, des sourires, des baisers... Miyako remarqua très bien le couple et remarqua aussi que Gôjo avait les yeux sur eux.. Elle se demanda à quoi il pouvait bien penser, même si elle pouvait quand même bien deviné..

Elle leva les yeux vers ce beau jeune homme et sourit en lâchant un tout petit rire.. Elle croisa les yeux de celui-ci, continue de sourire et dévia son regard devant elle. Ils étaient rendus dans une situation assez... étrange?... inconfortable?... délicate?.. Miyako espérait franchement que cela allait se dissiper pour laisser refaire place au bien-être, à la complicité et au désir d'un peu plus tôt..

Puis, le jeune homme lui dit quelques mots pour lui annoncer que c'était là.. Ils étaient arrivés à destination..

La jeune femme rentra dans le bar qui semblait être plein à craquer. Elle regarda à sa gauche et à sa droit sans être étonnée de voir qu'elle ne connaissait pas personne ici. Elle fit quelques pas dans la foule puis sentir une pression sur ses hanches l'emportant vers la droite. Elle n'eut pas le temps de se retourner pour apercevoir si c'était bien Gôjo qui l'empoignait qu'elle était déjà rendue près du mur.

Il l'accôta sur le mur et à ce moment, elle sut réellement que c'était bien lui. Il ne l'avait pas prise avec les mêmes mains fermes qui s'avaient posées sur elle un peu plus tôt, donc elle sut que la raison pour laquelle il l'avait accôté sur un mur n'était pas pour l'embrasser. Son expression resta tout de même surprise car c'était la première fois qu'il fit un mouvement vers elle depuis qu'ils avaient quittés l'appartement. Elle le fixa donc dans les yeux, soucis arqué avant que celui-ci ne se penche pour lui dire que s'il arrivait quoi que ce soit, ils devaient se rejoindre à la sortie. Il l'avertissa aussi qu'elle devait lui faire ocnfiance car les gens étaient parfois étranges. Elle hocha la tête pour ne pas avoir à crier pour lui répondre tandis que le jeune lui adressa un premier petit sourire. Gôjo lui attrapa la main, la fit passer devant lui et les deux asiatiques se fraillèrent un chemin parmis les corps en mouvement, toujours main dans la main. Il ne put pas la voir, mais elle souriait en lui tenant la main.. Satisfaite qu'il ne se soit pas complètement détaché d'elle en quelques minutes.

Ils arrivèrent au comptoir du bar et se commandère leur drink. La coréenne opta pour un "Broadway" et alla s'asseoir après que les deux eurent recu leur verre. Ils s'étaient installés un à côté de l'autre sur un divan d'un rouge vif. La jeune fille porta son verre à ses lèvres...Ah comme ça faisit du bien.. Ça faisait longtemps qu'une goutte d'alcool n'avait rentré dans son corps. La dernière fois remonta à un party chez une de ses amies où elle s'était ramassée en sous-vêtement.. ouais. Elle n'était pas fière d'elle, mais que voulez-vous!? On ne peut rien y faire quand on aime l'alcool, mais qu'on ne le supporte pas. Elle espérait seulement ne pas finir encore comme ça... Quoi que... NON! Elle ne devait pas terminer comme ça.

« Avant que je ne l’oublis et bien… Ton prix sera ce que tu désires. »

*Alors ce n'était pas ce verre le prix... Mmhh..*

Un sourire se dessina graduellement sur le visage doux de la jeune asiatique.. Elle ne savait pas s'il avait pensé jusqu'à quel stade son désir qu'elle avait pour lui était.. Cela mit des idées dans la tête de Miyako.. Mais ne voulait pas ces prix là.. pour l'instant. Elle se retourna donc vers Gôjo qui la fixait. La jeune femme avait un sourire malin sur les lèvres, les yeux pétillants et le sourcis levé...



Elle se mordit la lèvre inférieure, c'était un tic de sa part.. lorsqu'elle était... bien vous le savez bien. Elle dévia son regard en avant d'elle et prit une autre gorgée en attendant la réponse du garçon. Miyako savait très bien que le japonais comprennait à quoi elle faisait alusion, et recommencait à jouer à un autre jeu... Elle jeta un coup d'oeil vers sa direction en lui adressant le même sourire mâlin.

La jeune femme s'était retournée avec un sourire malin aux lèvres et appercut Gôjo la regarder sans aucune expression dans visage. C'était un peu comme s'il était hypnotisé. Il s'approcha très lentement vers la jeune fille. Le temps semblait long.. comme si on l'aurait suspendu car Miyako ne voyait en ce moment rien d'autre que le japonais qui s'approchait. On aurait dit qu'il n'était pas trop sûr de ce qu'il faisait... Il arrêta de s'approcher quand leurs corps fuent collés. La coréenne sentait la température montée.. et ce n'était pas à cause de la tonne de danseurs qui se déchaînaient sur la piste de danse. Il pencha ensuite la tête vers l'épaule de la jeune fille en allant caresser sa joue du bout de son nez pour lui dire à la suite d'un soupire qui avait l'air d'un soupire de soulagement...

« Est-ce que… Ça te ferais de la peine si je… Briserais ma promesse ? »

Il recula sa tête après avoir dit ces mots et ne put s'empêcher de sourire en regardant vers le sol... Elle se releva ensuite les yeux, voulant lui répondre, mais n'eut pas le temps que les lèvres du garçon se déposèrent sur les siennes. Elle ferma les yeux et dévora ce baiser d'une passion. Le mouvement de ses lèvres se confondèrent avec ceux du jeune homme démontrant un désir commun. Miyako qui avait son verre dans la main chercha aveuglement la table qu'elle réussit finalement à poser son verre tout en embrassant Gôjo. Elle s'aggripa à sa chemise comme si elle voulait que leurs corps, qui étaient presque déjà collés, se raprochent encore plus. De l'autre main, elle touchait la peau douce du garçon qui avait brisé sa promesse en un temps record.

Après ce doux baiser, le jeune homme retira son visage. Miyako avait juste l'envie de se raccrocher à ses lèvres à peine quelques fractions de secondes après qu'il s'eut reculé. Il déposa un bec sur son nez. Il lui demanda par la suite si elle aimait son prix. Quelle question! Bien sûre que oui! Même si la jeune femme n'était pas trop certaine de si c'était réellement bien de développer une intimité en si peu de temps, elle ne pouvait pas nier qu'embrasser ce garçon lui faisait perdre la raison. Elle se contenta de sourire pendant qu'il échappa un petit rire.

La coréenne était contente de voir que Gôjo avait repris son sourire.. Elle aimait mieux quand il l'embrassait que lorsqu'il l'ignorait quand il était perdu dans ses pensées. Puis celui-ci clama que c'était sa chanson. Il décrocha un grand sourire et une fois debout, tira la jeune demoiselle vers lui. Les mains dans les mains, les corps étaient collés. Elle sentait la chaleur qu'il dégagea et ressentait une attirance démesurée envers lui. Il s'approcha et frôla les lèvres de la belle asiatique. Elle ferma les yeux le temps d'entendre ce que Gôjo lui disait. Il voulait qu'elle lui accorde cette danse.. Pour ça, il n'avait pas du tout de problème.

Elle se leva sur le bout de ses orteilles pour embrasser le bel homme qui se tenait devant elle. Elle n'avait pas du tout besoin de prendre de la hauteur, mais c'était le désir qu'elle ressentait qui allait exploser. Miyako l'embrassait avec plus de passion que les fois précédentes, pressant son corps contre celui de Gôjo, enroulant ses bras autour de son cou. Elle pouvait ressentir que le jeune homme expressait la même passion. Puis, se ramenant à l'ordre, elle se décolla et fixa les yeux du garçon en se mordant encore une fois la lèvre inférieure avec un sourire. Elle prit sa main et d'un pas tranquille, ils allèrent rejoindre les autres danseurs sur la piste.

Ils trouvèrent un peu d'espace pour laisser aller leurs corps sur le son de la musique. Comme dans tout bar, le niveau de danse n'était pas de quoi en faire un spectacle, mais bien pour se coller à son partenaires... ou à des inconnus.. La belle coréenne se déhanchait avec sensualité pendant que ses mains suivaient les courbes de son corps de rêve... Elle avait tout pour attirer les yeux.. Mais elle ne voulait pas attirer les yeux des quelques garçons qui déjà la déshabillaient du regard.. elle voulait que Gôjo la regarde.. mais ne regarde qu'elle...

Les deux jeunes asiatiques, maintenant sur la piste de danse, se déhanchaient avec sensualité et amusement. Gôjo n’avait jamais autant aimé danser de toute sa vie. Il devait avouer qu’il était en charmante compagnie et que la musique était vraiment bonne, surtout quand il s’agissait de sa chanson préférée! Alors que Miyako dansait tout près de lui, Gôjo le contemplait. Elle était tellement… Parfaite! D’une beauté éblouissante, tous les yeux des mâles étaient rivés sur elle tandis que ceux des femelles la regardaient, mais d’une façon à en faire peur, comme si elles voulaient toutes la tuer de leurs prunelles lançant des couteaux tranchants.

Le jeune homme se rapprocha alors de la belle pour montrer à tout les curieux qu’elle était à lui et à personne d’autre. Il passa ses bras autour de la taille de celle-ci pour l’emprisonner quelques instants, le temps de lui voler un doux baiser, prouvant qu’elle était sa propriété. Il ria en son fort intérieur, se trouvant un peu stupide de penser cela, puis sourit devant les soupires des hommes qui regardaient Miyako avec intensité. Il se décolla un peu pour promener ses mains sur les rebords de la fine silhouette de la nippone et sentit ses doigts effleurés sa peau. À ce seul contact, des frissons parcoururent à une vitesse ahurissante son corps en entier. Pourtant, la chaleur était presque insupportable.

Pendant encore une bonne minute, le temps que la chanson se termine, Gôjo avait embrasser quelques fois Miyako. Un petit baiser par ici, un petit baiser par là. Rien de plus amusant et de plus distrayant que d’embrasser une fille que l’on aime pendant une danse… Enfin, ça plaisait beaucoup à Gôjo. Après un court moment, une autre chanson se fit, entendre, mais beaucoup moins bonne que la première, alors Gôjo prit doucement la main de Miyako pour emmêler ses doigts avec les siens et leva le bras, voulant la faire passer vers l’avant, comme il l’avait fait en arrivant au bars. Ils se faufilèrent vers le comptoir d’où qu’un barman tenait la place, prenant les commandes et servant avec rapidité les gens assoiffés. Gôjo fit asseoir Miyako sur un petit banc et passa ses bras autour d’elle en accotant son menton sur l’épaule de la belle.

- Qu’est-ce que tu veux boire? dit il sur un ton enjoué.

Il serra la petite taille frêle de Miyako avant de lui déposer un petit baiser sur la joux. Elle lui répondit et Gôjo demanda au barman qu’il voulait la même chose qu’elle. Il s’assit par la suite à côté de Miyako, sur un autre banc qui avait été plus tôt occupé par une femme au teint pâle. Il regarda Miyako droit dans les yeux. Il voulait lui dire à quel point il l’aimait, seulement, il trouvait que tout cela allait trop vite. Mais il ne pouvait pas nier qu’il aimait cette fille. Un coup de foudre? Oui, et puis? Qu’est-ce que cela changerait? Rien. Elle l’aimait lui aussi non? Enfin, c’est ce qu’il pensait. C’était tout de même elle qui voulait l’embrasser plus tôt non? Soit elle jouait un très bon jeu, soit elle ressentait quelque chose d’autant fort que lui ressentait pou elle. Bref, il voulu lui parler, seulement le serveur leurs tandis les verres et Gôjo glissa l’argent sur le comptoir. Ils se levèrent et retournèrent au divan d’où Gôjo avait brisé la fameuse promesse. Il s’assirent confortablement sur le divan rouge avant de lever les verres et de se sourirent gentiment.

- Alors…Ta soirée jusqu’à présent?

Il but une seconde gorgée avant de plonger ses prunelles noires dans celle de Miyako. Il se perdit dans ses pensées et n’entendit pas la réponse de Miyako. Il ferma les yeux en un clignement soudain et secoua la tête.

- Hein? Désolé j’étais… Perdu dans mes pensés.

Il se mit à rire nerveusement avant de se pencher un peu vers Miyako pour être certain de bien attendre cette fois si…

Durant que tous les regards étaient fixés sur eux, la jeune femme ne voyait que Gôjo... Il n'y avait rien que lui dans sa tête. Elle ne prêtait attention à rien d'autre. Puis il avança pour lui donner un baiser, le premier d'une série et se colla sur elle. La coréenne sentait l'attachement qu'il lui portait.. Le désir qu'il avait de l'avoir près d'elle. Elle lui portait le même désir et cela pouvait bien se voir sur la piste de danse, mais les évènements avançaient dangeureusement. Comme d'habitude, la demoiselle n'y prêta pas attention et continua à se déhancher au son de la musique près de ce beau japonais qui promenait ses pattes sur son corps.

Lorsque la chanson termina, Miyako se laissa mener au bar, doigts enlacés avec ceux du garçon. Une fois rendue au comptoir, elle prit place sur un banc libre et Gôjo vint la couvrir de ses bras chaleureux et déposa un baiser sur sa joue. Elle sourit. La jeune femme était sur un nuage. Elle ne touchait plus le sol.. Elle volait de bonheur. Le jeune japonais lui demandait ce qu'elle voulait, puis l'attention du barman se dirigea vers son compagnon et elle. Miyako jeta un coup d'oeil rapide aux bouteilles qui se trouvait derrière l'employé pour finalement porter son choix sur un verre de sangria. Ils passèrent leurs commandes et la tête de la jeune femme se tourna ensuite vers son cavalier qui s'était assis juste à côté d'elle lorsque la place se libéra. Elle le regardait avec une sourire et des yeux qui étaient complètement envoutés par lui. Elle lui saisissa la main d'un geste fluide et commenca à jouer après ses doigts, comme si elle l'avait toujours fait. Les deux asiatiques ressemblaient réellement à un couple d'amoureux... Mais dans le fond, ils l'étaient... non? D'accord, pas exactement.. mais c'était certain que tous les regards envieux croyaient cela.

Une fois assis sur le même divan que plus tôt, cocktails en main, le beau Gôjo lui demanda ce qu'elle pensait de sa soirée jusqu'ici. Elle plongea son regard dans le sien et spontannément, Miyako répondit avec un sourire amusé:

- Très plaisante, mais inhabituelle pour une sortie avec un garçon que j'ai rencontré la journée même.

Sans même réfléchir, elle lui sortit cette phrase qu'elle espérait que celui-ci ne prenne pas mal. Elle disait tout simplement sa simple vision des choses après tout. Elle attendit une réponse du garçon, mais il ne semblait pas réalisé qu'elle lui parlait. Il était parti dans son monde et revint seulement quelques secondes plus tard. Il s'excusa, se justifia et se pencha tout près d'elle. Elle reformula donc sa réponse, car elle n'aimait pas trop répéter.
Miyako approcha son visage de celui du jeune homme, alla frôler la peau de sa joue avec son nez fin et lui répondit à l'oreille.

- Je ne me suis pas encore enfuie... C'est bon signe.

Elle recula son visage pour prendre une gorgée de son alcool qu'elle sentit descendre en elle sans pourtant enlever son regard de son interlocuteur. Elle enleva le verre de ses lèvres pour lui laisser apercevoir un simple sourire. L'effet de l'alcool commençait à faire surface, elle qui n'avait pas bu depuis très longtemps et à qui l'alcool ne faisait pas. Miyako avala le reste de son cocktail en élégance en attendant une réaction de la part du beau jeune homme.

Miyako vit le jeune homme disparaître dans ses pensés et ellefit de même sans vraiment trop s'en rendre compte.

Qu'était-il pour elle?.. Qu'était-elle pour lui? Miyako détestait se poser ce genre de question, mais il y a des moments où c'est inévitable, elle ne pouvait pas y échapper. L'aimait-elle? Était-ce simplement un désir, ou de l'Amour qu'elle avait pour lui ? La coréenne cherchait les réponses à ses questions, mais sans aucun succès. Et disons que l'alcool n'aidait pas.. Ces deux asiatiques ne se connaissaient pas... Elle ne savait rien sur lui et lui non plus. Comment pourraient-ils avoir une relation amoureuse sérieuse à ce stade? Habituellement, ces questions ne pointaient même pas le bout du nez, car elle ne s'engageait jamais dans des relations qui pouvaient durer.. Mais c'était différent cette fois-ci? Et pourquoi? Au fait, c'est quoi l'amour?

La jeune femme sortit de sa bulle lorsque Gôjo lui donna un baiser. Elle réussit à cacher le sursaut qu'elle fit à cette approche rapide. Il recula pour boire et Miyako ne le lâcha pas du regard, incapable de lui adresser un sourire pour détente une atmosphère qui s'avait calmé.

- Est-ce que tu trouves ça… Trop rapide? Je veux dire, notre relation…

Relation... relation... voulait-elle s'embarquer la dedans?.. Quoiqu'elle avait bien monté à bord sans trop le réaliser. Ce mot la fit un peu paniquer. C'était sûre que tout cela avançait bien trop rapidement... Ils avaient fait rencontre il n'y a même pas douze heures et ils étaient rendus bien plus loin qu'à l'innocent premier baiser.
Le japonais vena lui saisir doucement sa main qui était déposé sur sa cuisse. Elle déposa son verre de l'autre main en regardant Gôjo qui ne la regardait pas. Il se contentait seulement de tenir sa main comme s'il essayait de s'accrocher à elle. Miyako baissa la tête vers celle de Gôjo pour retrouver son regard. La demoiselle voyait bien sur le visage du garçon que la sujet était délicat.. Et disons qu'ils n'étaient pas dans un endroit appoprié pour parler de cela... Elle s'efforca de dire quelque chose car d'habtiude, elle évitait à tout prix les discussions du genre. La jeune femme prit une grande respiration avant de se lancer avec un léger sourire.

- On s'est vu pour la première fois cet avant-midi Gôjo.. Et on est déjà rendu là.. Je veux dire que.. Non ce n'est pas une mauvaise chose parce que...

Elle arrêta de parler et tourna les yeux vers le sol. Que voulait-elle dire après? Pourquoi n'était-ce pas une mauvaise chose? Elle dégagea tranquillement sa main de celle du japonais. La jeune femme mit la main sur sa tête comme si sa main allait l'aider à formuler ce qu'elle voulait dire. La jeune dame regarda les alentours cherchant la suite de ses paroles, puis se tourna vers le garçon. Ses deux petites mains alla chercher ceux de Gôjo et son regard chercha le sien.

-Oui c'est très rapide... mais on ne peut pas reculer...

La manière dont Gôjo réagit, ne fut pas ce qu'elle s'attendait à avoir. Elle lui avait seulement dit qu'ils ne pouvaient pas reculer, pas qu'ils allaient avoir une belle maison, un chien et des enfants qui seraient beaux comme de l'or. Par contre, celui-ci s'avança doucement vers elle avec un léger sourire et l'embrassa avec une tendresse inimaginable. Le cerveau de Miyako cessa tout simplement de fonctionner pour profiter de ce baiser, disons le avec toute franchise; p-a-r-f-a-i-t-!!! La chaleur montait en elle - et ce n'était pas seulement l'effet de l'alcool- et elle laissait la main douce de Gôjo parcourir son corps sans qu'elle montre de résistance à son égard.

Pourquoi ce laissait-elle faire quand ce n'était peut-être même pas cela qu'elle voulait? La coréenne ne voulait pas lui faire de peine, mais elle ne voulait pas plus s'avancer que ça pour le moment. Ça lui faisait peur.

Puis, le doux baiser cessa, mais le visage du jeune homme resta tout proche du sien.

- Alors…Si on ne peut pas reculer… Ça te plait toujours d’avancer avec moi?

Il déposa un baiser sur le coin de ses lèvres, mais la jeune demoiselle ne bougea pas d'un poil, incapable de faire quoique ce soit. Cette question.. était-ce une demande de "couple" -si on peut appeler cela comme ça- ? Le japonais lui dévouait une tendresse irréprochable, c'était certain, mais était-elle prête à cela? .. Miyako venait d'arriver au Japon. Elle ne voulait pas s'embarquer dans des histoires amoureuses tout de suite. Mais comment lui dire? La jeune asiatique ne voulait pas que le garçon croit qu'elle était un agace.. Elle ne l'était pas.. Les sentiments d'attirances qu'elle avait pour lui étaient bien vrais, mais elle ne voulait pas avancer la-dedans pour l'instant.

- Gôjo, murmura-t-elle doucement, je ne peux pas nier que je ressens quelque chose pour toi...

Elle se recula doucement pour mieux apercevoir celui-ci et prit ses mains. Elle devait se vider le coeur et détruire ce beau moment, elle n'avait pas le choix.

- Je ne peux pas... S'il te plaît, ne te fâche pas!

Elle serra les mains de celui-ci un peu plus fort comme si elle voulait le retenir au cas où il voudrait s'en aller en coup de colère. Elle le regardait dans les yeux avec un regard triste et le coeur brisé à devoir lui dire cela.

- Et s'il te plaît ne croit pas que je suis une sale agace, parce que je ne le suis pas. On se connait à peine et tu ne connais pas mon passé, mon histoire... Je ne veux pas couper les ponts, loin de là.. C'est simplement que je sais que je ne pourrais pas m'embarquer dans une relation sans rien connaître de l'autre.

Les yeux de Gôjo s'enfuya des siens, mais il restait là à écouter ses paroles qui devaient lui faire autant mal qu'à elle, ou même encore plus.

- On ne peut pas reculer... On a vécu des choses qu'une relation amicale ne vit pas à son premier jour. Mais pour l'instant, je te demandes si on peut avancer sur une voie amicale et se connaître avant d'aller plus loin que ça..

Elle attendait une réponse de sa part, mais il ne disait rien et ne bougeait pas.

Lorsque Gôjo recula doucement pour voir le doux visage de Miyako, il sentit quelque chose à son égard, comme si, elle regrettait c’est parole. Gôjo perdu son sourire et son visage ne montra aucune émotion. Si, il avait une émotion qui le rongeait depuis le tout début de cette fameuse aventure. L’incertitude. Même si cela n’était pas vraiment ce que l’on pouvait appeler un sentiment, c’était ce que Gôjo ressentait depuis le tout début.

Miyako recula et Gôjo fit de même. Ils se regardèrent et la belle nippone prit la parole. Elle commença sur un ton calme et assuré, lui disant qu’elle ne pouvait pas nier qu’elle avait des sentiments pour lui. Puis, un silence s’installa. Gôjo savait déjà ou elle voulait en venir et il s’avait que tout cela se serait terminé ainsi. C’était tout de même évident non ? Ils venaient à peine de se connaîtrent et voilà qu’ils s’embrassaient amoureusement. Cela n’avait pas vraiment de sens, mais Gôjo, ne croyant à rien, était certain que le coup de foudre et que l’âme sœur faisait partie de ce monde. Il prit alors une grande respiration et tous les sentiments qu’il avait accumulé le long de la soirée s’évaporèrent, laissant place à un grand vide. Gôjo resta calme et attendit, à sa grande surprise, patiemment.

Miyako continua alors, lui expliquant qu’elle ne voulait pas et rajouta qu’elle ne voulait paas qu’il se fâche. Il ne broncha pas. Même s’il serait en colère après elle, il ne pourrait le démontrer et lui faire du mal, il l’aimait beaucoup trop pour cela. Alors il resta assis, sans bouger, portant attention sur ce qu’elle allait dire dans les minutes à venir. Elle sera alors ses mains fortement. Il n’avait même pas eu connaissance qu’elle lui avait reprit ses mains, mais i ne détacha pas pour autant son regard de Miyako. Elle le regarda tristement et finit par lui dire qu’elle ne voulait pas qu’il la prenne pour une agace. Premièrement, pour rien au monde il la traiterait ainsi. Peut-être qu’il ne la connaissait pas, mais il avait la forte impression qu’elle n’était tout simplement pas ce genre de fille. Elle continua, lui expliquant qu’ils ne se connaissaient à peine, ce qu’il savait déjà et il aurait du attendre avant de s’embarquer la dedans, comme elle lui expliqua par après, lui disant qu’il ne connaissait rien de l’histoire de son passé et qu’elle ne voulait pas couper les points, loin de là, ce qui réconforta tout de même Gôjo, mais elle lui dit tristement qu’elle ne pouvait pas s’embarquer dans une relation sans rien connaître de l’autre.

Gôjo, qui avait écouter et poser son regard sur les tendres prunelles de Miyako depuis le début de son discours du dévier son regard. Il n’était plus capable d’entendre, il ne voulait plus entendre…Mais elle termina en lui disant qu’ils ne pouvaient pas reculer mais que pour le moment, elle préférait qu’il s’en tienne à rester amis. Ce fut le choc le plus dur de toute sa journée, seulement, il ne le démontra pas. Il resta immobile pendant u moment, se laissant tout de même le temps de respirer. Il ne voulait pas penser ni réfléchir à ce qu’elle venait de dire, car il savait très bien que c’était la meilleure décision et que, s’il se mettait à penser et à réfléchir, il essayerait de trouver une idée quelconque pour gagner son cœur mais Miyako venait de lui dire qu’elle préférait sans tenir à un lien amicale. Il ferait tout ce qu’elle désirerait pour rester avec elle.

Il se retourna tranquillement et sourit tristement, penchant la tête pour ne pas avoir à affronter les yeux rivés de Miyako sur lui. Il respira fortement, expirant dans un long soupire. Il releva enfin la tête, prêt à parler.

- Miyako…

Il prit déjà une pose. Tout cela était trop difficile pour lui. Même s’il ne connaissait pas la femme qui se tenait devant lui, lui tenant les mains avec fermetés et délicatesse, il ressentait quelque chose pour elle et ne pouvait renié se sentiment pour pouvoir lui parler.

- Je comprends et j’acceptes t’as décision. Ne t’inquiètes pas, je ne suis pas frustrer après toi et même si je le voudrait, je ne serait pas capable, il sourit gentiment. Alors, avant tout, je voudrais m’excuser. C’est à cause de moi tout ça et… Bref.

Il baissa la tête à la recherche de sa veste qui avait glissé sur le banc. Il était maintenant assis dessus. Il se leva tranquillement, la prenant dans ses mains et l’enfilant. Il sentait le regard remplit de questions de Miyako sur lui, alors il se retourna vers elle, vérifiant s’il avait toujours son portefeuille avec lui. Il n’avait plus vraiment le cœur à la fête.

- Euh… Tu veux que je te ramène chez toi ? Aussi non, j’ai une chambre d’amis à l’appartement et en plus, tu as laissée ton sac là alors… C’est comme tu veux.

Il regarda Miyako, essayant d’avoir une mine démontrant qu’il était fait fort et qu’il acceptait vraiment sa proposition. Il ne voulait vraiment plus rester ici. La musique lui donnait à présent mal à la tête et de toute façon, il n’était plus vraiment sûr de vouloir fêter. Par contre, si Miyako voulait absolument rester ici, il resterait…

Lorsque le garçon se retourna vers elle avec des yeux aussi tristes que lorsqu'on dit à un enfant que le Père Noël n'existe pas, Miyako sut qu'elle l'avait profondemment blessé. Elle ne voulait tellement pas le blesser... Elle s'en voulait déjà d'avoir dit ses paroles qui lui avait fait mal. Elle aurait eu le goût de le prendre dans ses bras et lui dire que tout était beau, que ce n'était qu'un cauchemar, mais c'était bien la réalité.

Puis, le jeune homme bougea les lèvres pour l'interpeller... Son nom semblait si magnifique lorsque c'était lui qui le prononçait. Il continua en lui disant qu'il comprenait et acceptait sa décision, qu'il n'était pas fâcher contre elle - ce qui la soulagea sur ce point- et que même s'il le voudrais, il ne le pourrais pas. Miyako se sentait choyer d'avoir rencontrer un garçon comme lui. Il lui adressa un faible sourire, ce qui était difficile à faire dans ce genre de situation, et la jeune femme lui retourna le même sourire. Puis, il s'excusa... Il lui dit que tout cela était de sa faute.

Là, elle ne comprennait pas du tout... Enfin, oui mais il n'avait pas le droit de dire ça! C'était la faute de personne s'ils s'aimaient!! ... Aimer... La demoiselle ressentit un grand vide en elle... Elle se dit que c'était surment cela que Gôjo ressentit un peu plus tôt dans l'appartement lorsqu'elle s'excusa de même. Elle était tellement sur le choc qu'elle ne pouvait que regarder le jeune homme bougé, les yeux remplis de questions et qui se remplissaient d'eau.

- Euh… Tu veux que je te ramène chez toi ? Aussi non, j’ai une chambre d’amis à l’appartement et en plus, tu as laissée ton sac là alors… C’est comme tu veux.

Miyako lui donna une réponse rapidement, car elle savait que les larmes arrivaient. Elle essaya de sourire de manière réconfortante et se leva.

-Je vais aller chercher mon sac, et puis je verrais ce que je ferais après...

Elle poussa un peu Gôjo pour le faire avancer en premier dans la foule de danseurs. Personne ne les regardait... Personne ne les enviait maintenant...
Puis, une seule larme coula sur la joue chaude de Miyako. Une larme qu'elle fit disparaitre aussi vite qu'elle fit disparaitre la relation amoureuse qu'elle avait pu avoir avec Gôjo.