¤The Wind that Shakes my soul¤ [Pv Ayumi-Seiji]

Sa séparation avec Ayumi pour s'asseoir face à une prof de math bigleuse ça n'avait pas été la joie mais alors pas du tout... ça avait même été un choc pour le beau chef des Taishi Doku qui avait passé une vingtaine de minutes en compagnie de celle qu'il aime. C'est étrange à dire tout de même ,lui, le ravissant asiatique tant convoité par... beaucoup de filles ainsi que de garçons ,avait choisi la jeune fille avec laquelle il voulait passer le restant de ses jours. Ayumi devait être l'être le plus exceptionnel au monde pour avoir droit à ça. Non pas que Seiji soit l'être le plus parfait et irréprochable qui soit mais il a le choix entre des millions de personnes et c'est elle qu'il a choisi ,tant pis ce que tout le monde en pense... il se battra pour elle ,même si la bataille va durer quelques mois ,un gros coup de poignard dans le coeur à cause de la mort de sa mère ,ainsi que deux ou trois engueulades avec son père et j'en passe. Mais une chose est sure ,le démon fera tout pour rendre Ayumi heureuse ,il sait qu'elle rêverait d'épouser un homme riche par interêt... et bien soit ,Seiji est un homme riche et il prendra la tête de son empire familiale rien que pour faire battre son coeur à la chamade. D'ailleurs, s'il voit que celle-ci est prête à lui ouvrir son coeur, il mettra très vite son plan sur pied afin d'assurer leur amour... mais chut c'est encore un secret XP.

Les deux jours sans elle parurent abominables ,Seiji ne la recroisa pas une seule fois dans les couloirs de l'école ,il ne pu sentir sa douce odeur ni même se l'imaginer comme si une force essayait tout bonnement de les séparer... affreuse réalité. Les cours s'enchainaient ,les profs se répétaient et les minutes se succédaient de façon atroce pour le gosse de riche qui râlait sans cesse à mi-voix pour faire cesser tout ça mais qui au fond de lui hurlait au desespoir ,au temps qui ne passe pas assez vite, au hasard qui ne faisait que s'acharner contre lui ,ainsi qu'a toutes les choses et les personnes qui se mettaient en travers de son chemin et en travers de ses sentiments pour la ravissante Ayumi Shizaki. Le soir même il avait donc rendez-vous avec elle ,Seiji avait mis son plus beau costume et il comptait bien lui faire comprendre au cours de la soirée ,qu’elle était quelqu’un d’extrèmement important à ses yeux. Pour une fois dans sa vie ,Seiji Nagoshi n’était pas sur de lui. Il avait tout ce qu’il désirait ,a part des parents chiants bien entendu ,mais..c’est d’une femme telle que la ravissante Ayumi dont il avait le plus besoin et il ne l’avait pas et rien n’était encore sur. Certes ,il allait se marier ,mais le démon a accepté pour se débarrasser de tout ça après la mort de sa mère ,triste à dire mais c’est ce qu’il en est.

Sa belle voiture ronronnait devant l’immense portail de la demeure des Shizaki. Il se regarda dans son retro-viseur puis se passa la main dans les cheveux pour les coiffer correctement ,perfectionniste jusqu’au bout. Il attendit… de longues minutes,mais..est ce qu’elle lui avait posé un lapin ? Etrange puisqu’elle était une jeune fille bien élevée ,elle aurait au moins pris la peine de lui envoyer un message ou de lui téléphoner pour le prévénir . Seiji commençait à s’impatienter ,voila presque une demi-heure qu’elle n’a pas donné signe de vie , attendre c’est une chose que le chef des Taishi Doku ne supporte pas. Il sortit alors de sa voiture et alla sonner sans vergogne ,il frappa de nombreuses fois et…oh et puis tant pis ,il escalada le muret et manqua de se faire dévorer la jambre par un des colosses qui gardait l’entrée ,puis il entra et monta à l’étage… personne ? était –elle allée à un autre rendez-vous ? C’est alors qu’il vit de la lumière sous la porte de la salle de bain ,Seiji s’avança lentement jusqu'à cette porte... et vous savez à quoi il pensait à ce moment là ?

-**Tu t’es bien foutu de moi Ayumi Shizaki, comment as-tu pu te moquer de moi ? je suis sincère... toi pas... comment ai-je pu être aussi idiot ?? **

Sa main se posa alors sur la poignet qui le séparait de celle qui l'avait en quelque sorte trahit. Que se cache t-il derrière cette porte ? peut-il se donner le droit d'entrer ?

Assise sur son lit, Ayumi était songeuse. Cela faisait un bon moment qu'elle était ainsi. Combien de temps? Elle n'en servait rien. Peut-être une heure ou quelques minutes. Elle semblait avoir perdu cette notion. Si elle l'avait encore eu, la jeune femme ne serait pas rester immobile. Il y'avait tellement de choses à préparer et elle n'en avait fait aucunes. Tiens d'ailleurs, elle les avaient sans nul doute oublié elles aussi. Shizaki, toujours les pieds sur terre, jamais en retard et sûre d'elle était devenue une autre personne. Son esprit toujours clair semblait à présent embrouillé. Il fallait dire qu'aussi qu'un protagoniste jusqu'alors toujours mit en second plan venait de faire son apparition. Il avait fait une entrée en beauté. Toujours discret jusqu'à présent, il venait prendre la place du cerveau de la demoiselle. Le palpitant pensait à sa place. Il souhaitait ainsi prouver son existence mais aussi pouvoir mettre sur la table ce qu'il n'allait pas. Il hurlait. Mais après tout, il avait encaissé pendants bien des années, gentil et se taisant quand rien n'allait. Combien de fois avait t'il faillit craquer mais s'était retenu. Son coeur ne pouvait plus rien supporter. Il se devait de se libérer et avait décidé de le faire ce soir. Non, ce n'était par caprice ni sur un simple coup de tête. Quelques évènements étaient advenus peu de temps auparavant et le palpitant n'avait pu les tolérer. Rien de bien particuliers ou différents de d'habitudes mais ils avaient été la goutte d'eau faisant débordée le vase. Ayumi avait prit l'habitude depuis bien longtemps de subir les mauvaises humeurs de sa famille mais ce soir, leurs mots lui avaient fait bien plus de mal. Se faire traiter d'inutile, d'être mauvais, de monstre, d'erreur de la nature, qu'elle n'était pas un enfant désiré ou qu'elle n'aurait jamais du exister n'aidait guère à remonter le moral. La journée avait été mauvaise qui plus est. Subir des méchancetés de camarades jalouses que la demoiselle soit venue avec la mascotte du lycée l'avait profondément mis mal à l'aise. S'ajoutait aussi une fatigue s'accumulant depuis bien des jours mais notamment de la nuit dernière. Bien plus angoissée du à ce fameux diner, Ayumi n'avait pu fermer l'oeil. En parlant de celui-ci, elle l'avait occulté. Elle qui y avait penser toute la matinée et l'après-midi.

Ayumi se décida enfin à se mouvoir. Oh, elle aurait pu rester des heures encore en tant que statue mais une force lui disait qu'elle avait quelque chose à faire. Quoi? Elle n'en savait rien. Même son rapide regard sur sa robe qu'elle devait endosser pour ce rendez-vous ne l'aida. La perte de mémoire...Un autre symptôme de sa dépression. La jeune fille avait des trous de mémoires de plus en plus importants et fréquents. Elle arrivait à ne plus se souvenir de ce qu'elle avait fait une minute auparavant. Dérangeant, oui mais elle n'y pouvait rien. Elle avait essayer d'y contrôler. Vaine tentative. Si elle essayait de faire revenir les informations? Tout le temps. Sauf maintenant peut-être. Elle s'en moquait ou presque. Elle savait qu'elle avait bien mieux à faire même si elle ne pouvait s'en rappeler. La jeune femme laissait donc son corps la guider. Celui-ci voulait qu'elle aille jusqu'à sa salle de bain. Peut-être y'aurait t'il un élément qui détruirait cette amnésie temporaire? La demoiselle l'espèrait. Encore un espoir de perdu. Quoi que...La simple vu de sa baignoire lui rappela deux trois bricoles sans importance. Ayumi se souvenait de l'avoir remplis. À quand cela remontait? Sûrement un bon moment puisque l'eau était froide. Un simple bain, c'était donc ce qu'elle voulait? Et bien elle le ferait. Tant pis si la chaleur s'en était allé. Cela la réveillerait.
Elle allait ôter sa robe de chambre quand elle aperçut son reflet dans le miroir. Bien qu'elle ne fut pas narcissique, elle fut attirée par celui-ci. Ce qu'elle y vit ne la réjouit guère. En face d'elle une jeune femme au teint blafard la fixait. Son regard était vide et n'exprimait plus rien. Il semblait dénué de toute vie. Les lèvres? Aussi pâles qu'un ciel d'hiver. Et deux immenses cernes le soulignaient. Elle ne semblait être que l'ombre d'elle même. Un simple fantôme. L'immense vêtement de satin blanc renforçant ce côté spectrale. Pauvre fille...Voilà ce qu'elle était devenue! Cela en était agaçant et répugnant. D'ailleurs, énervée, la demoiselle eu un geste qu'elle n'aurait eu en tant normal. Ayumi s'empara du verre de porcelaine posé sur le lavabo et le jeta violemment contre le miroir. Comme il fallait s'y attendre, celui-ci se brisa en morceau.

Et encore une fois, la jeune femme fut attirée. Elle s'empara d'un de ses bouts. Elle qui s'était tant dit qu'elle finirait par se suicider et que ce moment était dans un futur proche pensait à présent commettre ce geste irréparable. Cela mettrait fin à biens des choses. Le fardeau qu'elle était ne serait plus sur cette Terre. Ayumi ne servait à rien n'est-ce pas? Alors elle pouvait s'en aller sans qu'on soit peiné. Et puis, elle ne manquerait à personne. Et surtout, la demoiselle ne souffrirait plus. Elle qui manquait temps de sommeil pourrait enfin trouver un repos mais cette fois éternelle. Décidée? Oui. Sans hésitation, elle s'ouvrit les veines. Les deux poignets, cela irait plus vite. Elle lâcha le morceau de miroir ensanglanté. En parlant de sang, celui ci goutait sur le sol mais se répandait aussi sur les manches de son vêtements. Non, Ayumi ne voulait s'en aller en laissant derrière elle une marre de sang ou baignant de dedans. Elle se plongea donc dans sa baignoire puis ferma les yeux, attendant. Ses blessures lui faisaient mal mais elle s'en moquait, elle partirait pour un autre monde, un monde meilleur. Irait t'elle au paradis ou en enfer? Elle verrait. Pour l'instant, elle n'était qu'au préliminaire de ce long voyage. La demoiselle s'en allait tout doucement. Et au fur et à mesure que son sang s'en allait, elle se sentit partir mais aussi envahit d'une douce sensation. Si elle entendit le bruit dans sa chambre? Oui mais alors bien épuisée, elle mit ceci sur le compte de son imagination.

La porte poussée...Seiji vit ce qu'il aurait préféré ne jamais voir...

Rencoeur subtile d’un souffle manqué, souvenirs trop rances, peu existants et cette chance qu’il n’a pas su saisir, cette chance se meurt juste sous ses yeux. Cette chance est née dans son cœur et elle se meurt à ses pieds. Le souffle lui manque, son cœur se serre, se vide, se déchire, hanté par son sourire, hanté par son regard si profond qui persiste en sa mémoire. Il y a deux jours de cela elle lui a lancé un appel au secours, un appel qu’il n’a pas su voir, ni entendre, ni même deviner. A présent elle se vide de son sang comme il se vide de ses espérances, comme si elle osait se détacher de lui en commettant cet acte, comme s’il l’accompagnait dans la mort. Et le pire dans tout ça c’est que son corps se glaça, le seul mot ‘mort’ écrit en lettres ensanglantées osa tacher le sang de ce carrelage trop pale au gout d’adieu. La Confiance , l’amour, le mensonge… la trahison… tout ça n’est qu’un ramassis de foutaises ,de choses auxquelles tout le monde se plait à croire. Appartenons-nous à quelqu’un ? ce quelqu’un est-il le but de notre vie ? ou nous aide t-il tout simplement à marcher jusqu’au bout de la falaise jusqu'à notre fin ,ou bien… est-il tout simplement près de nous pour ne pas se faire écraser sous le poids de la solitude ? Qui ose dicter notre vie ? Qui se permet d’appeler chaque jour comme étant « Une foutue journée de merde » dirigée par le destin ? le destin… c’est un concept de plus ,inventé par l’homme pour se rassurer ni plus ni moins. L’inconnu fait peur, le temps est incontrôlable… malheur il faut donc trouver quelque chose afin de le prévoir ,au moins ! Sinon on risquerait de frôler la panique générale. Bien des choses échappent à l’homme en chaque instant ,ses choses amènent à la peur… et la peur au matérialisme… l’homme passe à côté de tellement de choses… c’est marrant ? bien sur que ça l’est ! ça frôle la limite du grotesque ,voire de l’absurde ,du pathétique, de l’ineptie. Une fois les gens seuls ils se mettent à parler..à qui ? ou plutôt à quoi ? A cet autre ‘Je’ ou bien a cet être disparu qui nous était si cher. Ce n’est pas de la folie ,non loin de là ,c’est de la peur une fois de plus… ne plus parler c’est ne plus exister puisque chaque être se construit et respire à travers chaque opinion, chaque idée qu’il avance. Une personne sans opinion est une personne sans nom ,et une personne sans nom est une personne qui n’existe pas.Oui le « Je » porte un nom, parfois cela déplait ,surtout quand ce nom devient Surnom. « Le démon »… ridicule ,s’il l’était vraiment ,enfin..si Seiji était le diable il rirait en ce moment même ,de voir le corps de celle qu’il aime froid ,sans vie. Non pas parce que c’est mal ce qu’elle à fait et que c’est forcément drôle, mais parce que les choses mal conduisent forcément au diable ,à l’enfer et à toutes les autres balivernes inventés par l’homme lui-même. «’Je vend mon âme au diable’ », oui Ayumi mais souviens toi d’une chose ,le diable n’est pas Seiji et plus ton sang se vide et plus tes chances de le revoir un jour disparaissent. A présent tu peux rire… vas-y.

-a…ayu….mi….

Les peintres ,les hommes célèbres ,peut être même les grands acteurs de porno existent toujours même après leur mort ,ils restent éternels. Non pas parce que la maraine la bonne fée les a récompensé d’être connu ,mais tout simplement parce que leur nom est soufflé de temps à autre de la bouche d’une âme qui peuple cette foutue terre. Le souvenir également ,il permet de laisser une longue trace d’un être disparu. Malheureusement, n’importe quelle personne ne reste pas éternelle, parce qu’au fil des générations les personnes disparaissent et emportent leurs souvenirs avec eux ,alors que Charlie Chaplin, Michelange ou bien Elvis resteront toujours vivant. Ayumi a-t-il dit, tant qu’il prononcera son nom elle restera en vie… pas vrai ? Il avait beau trembloter, il se sentait faible… trop faible, la chose à laquelle il tenait le plus au monde disparaissait sous ses yeux. C’est tout simplement abominable ,ce sentiment d’incapacité , de faiblesse. Il fit un pas en avant, puis un second…et c’est là qu’il comprit que si elle partait ,il allait se retrouver seul , qu’il aura perdu sa raison de vivre et qu’il emmerdera ce foutu destin de ne pas avoir changé de route. Ses pieds le menèrent à la baignoire… vite… depuis le moment ou il a posé ses yeux sur elle et celui ou il est près d’elle semblait avoir duré une éternité alors qu'il n'était question que de 5 secondes.

Le chef des taishi Doku se précipita finalement vers elle et il l'a sortit de la baignoire. Elle n'aime pas qu'on la touche... il le savait ,eh bien si seulement ça pouvait la ramener à la vie ,si seulement il pouvait de nouveau entendre une remarquer ,un commentaire de sa part..pourquoi était-elle si muette =.= ?. Seiji la serrait fortement contre lui jusqu'a la chambre ,il la posa sur le lit alors qu'il s'empara du téléphone pour appeller les urgences. En attendant l'ambulance ,il lui caressait doucement les cheveux en pleurant... oui... en pleurant.

-Tient bon Ayumi... je t'en prie... je t'aime ne me laisse pas... pourquoi as-tu fait ça ?? POURQUOI ????? Tu es la femme de ma vie... si tu me laisses tomber je saute par la fenêtre... revient bordel... j'ai besoin de toi !!!

Si les lumières blanches existaient ainsi que les long tunnels, si les chemins parmi les étoiles étaient réalités, Ayumi ne ferait leur connaissance. Elle sentait toute son énergie partir. Elle mourait, elle en avait conscience mais rien ne se passait. Sa vie ne défilait pas devant ses yeux ou encore dans son esprit. Ses pensées ne faisaient que vagabonder. Peut-être était-ce mieux ainsi. La jeune fille n'aurait guère aimé avoir à se rappeler tous ses mauvais moments qu'elle avait vécu. Elle qui souffrait quelques temps avant de commettre son suicide avait enfin réussit à trouver le repos. Son coeur agité s'était enfin apaisé. Il savait qu'il s'en irait pour un meilleur monde, qu'il n'encaisserait plus rien, qu'il ne se fatiguerait plus à battre sans raison mais notamment qu'il ne souffrirait plus. Terminé ces instants de souffrance ou à devoir se comprimer violemment. Il n'aurait aussi à renfermer toutes les émotions qu'avait Ayumi. Elles n'avaient été que de dures prisonnières luttant fermement pour apparaître au grand jour. Pourquoi le palpitant en voulait à leur liberté? Bonne question. Même sa propriétaire n'avait réussit à trouver la réponse. Et combien de fois se l'était t'elle demandé? Elle avait été longtemps persuadée qu'en réussissant à la découvrir, elle aurait ainsi pu aider son coeur à être moins cruel. N'y arrivant aucunement, elle en avait alors conclus que son entourage devait avoir raison. Elle devait être un monstre. Seul un être sans humanité pouvait être ainsi. Ne jamais pleurer, ne jamais s'énerver, s'interdire d'aimer...Et bien d'autres encore. Ce savoir si abominable était une principale raison de l'ancien mal aise d'Ayumi. Si elle avait pu, elle aurait sans doute arracher son organe battant pour le remplacer par un meilleur. Enfin, cela aurait t'il vraiment changé quelques choses? Cette monstruosité ne devait pas seulement venir que de lui. Peut-être aussi de l'éducation de la jeune femme? On ne lui avait apprit que peu de choses sur les sentiments et émotions ni sur comment les exprimer. Les moments de tendresses ou de tristesses n'avaient jamais parut perturber ses géniteurs mais plus les déranger. Sûrement la raison pour laquelle elle et son palpitant avait décidé de ne plus les montrer. Etait-ce la source? Possible...

Bien que dans un état léthargique de plus en plus important, la demoiselle avait toujours conscience de ce qui se passait autour d'elle. Enfin, bien grand mot. Elle entendait, elle aurait pu voir si ses paupières n'avaient été close mais elle ne semblait guère être perturbé par les sons extérieures ainsi que ce qui se tramait à ses côtés. Elle n'était qu'une sorte de spectateur/auditeur neutre incapable d'intervenir ni d'avoir un quelconque avis. C'est notamment pour cette raison qu'elle ne dit rien quand elle sentit des mains l'attraper pour la soulever. Il en fut de même quand elle entra en contact avec le matelas de son lit et qu'une personne se mit à lui parler. Qu'aurait t'elle dit si son esprit n'avait été déjà si éloigné de la réalité? Elle aurait repousser les doigts s'agrippant à elle mais aurait aussi affirmer qu'on la laisse s'en aller tranquillement puisque tel était son souhait. Il ne fallait pas la sauver. Malheureusement, elle ne pouvait le dire. Elle devrait donc se contenter des envies des personnes l'entourant. Des personnes? Oui, l'homme à ses côtés n'étaient plus seul. Il l'avait été un temps puis un brouhaha infernal était venu de la rue, s'était engouffré dans la luxueuse demeure pour remonter jusqu'à sa chambre. Les secours? Apparemment. Il y'eu de nouvelles paroles puis elle fut à nouveau soulevée pour être déposée cette fois-ci sur une surface bien moins confortable et en mouvement. On lui toucha aussi les poignets. Bien que la jeune femme s'approchait du repos éternel et ne souhaitait plus avoir affaire avec le monde réel, une infime partie de son subconscient continuait à être d'une intense curiosité. Toute cette agitation venait de le réveiller. Que lui faisait t'on? L'aidait t'on? Non! Il ne fallait pas! Qu'on la laisse ici! Elle devait mourir. Elle était si abominable, si inutile et elle souffrait tellement...En aucuns cas elle ne devait continuer à vivre. Enfin, peut-être se trompait t'elle sur la situation..On la croyait peut-être déjà morte? Enfin, elle le saurait sûrement en suivant les évènements qui allaient venir. Enfin, c'est ce qu'elle aurait voulu faire si la fatigue du à la perte de sang mais aussi aux précédentes nuits blanches ne l'avait alors endormi. Morte? Pas encore. Ayumi respirait encore, faiblement, mais sa poitrine se soulevait encore à chaque inspiration.

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