Jolie Baraque ! [PV - Misa Misa <3]

Kunimichi se promenait dans sa petite ville qu’il chérissait tant. Il était d’humeur joyeuse - comme toujours, en fait - et il avait envie de se promener un petit peu. Il se trouvait maintenant près des résidences, perdu dans ses pensées. Il avait encore subi les foudres de son père car il n’avait pas réussi à visser quelque chose. Ce n’était pas de sa faute s’il était nul en bricolage ! Quelle idée de lui demander ce genre de choses aussi ! Et puis bien sûr, Reii avait accouru et il avait réussi, gagnant un sourire du papa chéri… Qu’est-ce que son frère pouvait l’énerver aussi. Heureusement qu’il y avait sa mère pour lui donner de l’amour, sinon il serait malheureux, depuis le temps.

Enfin, il ne devait pas penser à cela ! Il fallait penser positivement et se dire que ce n’était pas grave comparé à ce que subissaient certaines personnes. Il soupira et passa devant une maison qui portait le numéro 0012. Cette résidence était vraiment belle ! Bien sûr, tous les habitats de Yamaguchi étaient beaux, mais cette maison avait quelque chose en plus, une touche de joie de vivre qui plaisait à Kunimi. Lui qui était très extraverti et qui osait faire des choses qu’un timide - par exemple - n’oserait pas faire, il toqua à la porte.

Il allait donner son avis, après tout… Et puis, ça pourrait faire plaisir aux personnes qui habitaient ici. Il regarda le nom de la famille. Tsukido. Cela ne lui disait pas grand-chose pour l’instant… Il ne connaissait pas grand monde à Yamaguchi, mis à part quelques amis… Lui qui aimait avoir plein de gens autour de lui, il n’était pas servi du tout ! Il faudrait qu’il pense à se faire des connaissances, sinon il allait finir par s’ennuyer ! Surtout que Ikki n’était plus là…

Il se secoua la tête, il ne devait pas penser à ça, c’était mauvais ! Sinon, sa bonne humeur allait disparaître ! Alors, il se prépara à sourire et attendit qu’une personne ouvre la porte. En espérant que quelqu’un soit présent dans la maison…

Affalée dans un fauteuil confortablement, Misako lisait tranquillement un reccueil de poésie. Lire lui permettait de combler sa maigre solitude, se plonger dans un univers totalement différent de l'instant présent, elle aimait ça. Aujourd'hui, la journée prévoyait d'être amusante ! Comment pouvait-elle savoir ça ? Le simple fait de savoir que ses parents seraient présents prouvait déjà que cette journée serait différente. C'était bien mieu de pouvoir passer du bon temps avec ses parents, aussi occupés soient-ils, que de rester seule dans son coin à broyer du noir, l'esprit enfermé dans un stupide livre. En tout cas, la matinée ne fut pas si différente que les autres jours. Misako avait passé son temps à finir ses derniers devoirs et à lire cet ennuyant reccueil de poésie. Pourquoi un reccueil de poésie et pas un livre plus intérressant ? Tout simplement parce que sess cours de japonais l'exigeaient. C'est comme nous, en français, nous lisons des livres horriblements chiant. Chacun ses salades comme on le dit si bien.

Misako se leva de son perchoire. Elle jeta un rapide coup d'oeil à la montre sur le mur de sa chambre et, aussi stupide que ca peut paraître au premier abord, à celle de son poignet. Notre petite japonaise n'est jamais sûr que ca montre au poignet soit à l'heure car dès qu'elle en a vraiment besoin, il arrive à la petite aiguille d'être légèrement en retard. Problème de protéines ? Non, un simple beug de cette montre que Misako ne veut toujours pas changer. Après avoir vérifié l'heure sur sa montre, elle alla à la cuisine. La cuisine ? Oui, quand elle ne sait vraiment pas quoi faire, notre petit bout de femme, très gourmande d'ailleurs, ne peut s'empêcher de faire des gâteaux pour passer le temps. Bien évidemment, ces temps sont rares et ne se produisent peut être qu'une fois dans le mois. Là, elle avait fait ses devoirs et il n'y avait aucun livre qui l'intéressait.

Adossée contre un élément de cuisine, ses petits yeux fixaient le minuteur du four. On pouvait sentir la délicate odeur des petits muffins aux coeurs en chocolats en train de cuir. Mhmm ! Elle qui aimait le chocolat, elle allait se régaler ! Quand soudain la petite cuisinière entendit quelqu'un frapper à la porte. Misako se retourna et, vétue d'un tablier de cuisine blanc et de gants de cuisines roses bonbons, la jeune demoiselle se dirigea vers la porte d'entrée pour accueillir le visiteur inconnu.

« 'Oui ? J'arrive' »

Oui, c'était complètement stupide de parler dans le vent alors que la personne à l'extérieur entend à peine deux mots des paroles dans la phrase. bon de toute façon, il n'y en avait pas plus. Avant d'ouvrire la porte, la jolie petite Misako enleva son tablier et ses gants pour les tenir à la main puis elle ouvrit doucement la porte.

« 'Bonjour...' »

Affichant son sourire amicale, la japonaise regarda le jeune homme qui se tenait devant la porte. Peut être c'était-il trompé de porte ? En tout cas, depuis qu'elle avait ouvert la porte, une délicieuse odeur de chocolat planait dans l'air fraît. La jeune femme observa le jeune homme pendant un instant puis dit avant que le silence ne s'installe.

« 'Je suis Misako Tsukido...Et vous êtes ?' »

Il vallait mieu se présenter avant tout, au cas où ce jeune chaton se serait égaré. Misako se tenait en face de l'inconnu, une main sur sa hanche droite qui tenait son tablier et ses gants, l'autre se balladait dans ses cheveux, recouverts à quelques endroits par de la farine. Ce que la jeune demoiselle voulait aussi savoir c'était aussi le 'pourquoi' de la présence de ce jeune homme sur son palier. Curieuse ? Oui, un peu.

TENUE DE MISAKO :

Spoiler:

Kun’ attendait patiemment qu’on lui réponde, les personnes sûrement présentes dans la maison étaient peut-être occupées. Ou pas là… Enfin, il espérait que ce ne soit pas le cas ! Il serait vraiment déçu s’il ne pouvait pas leur dire ce qu’il pensait à propos de la maison. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il devait le dire ! Et puis, ça l’occuperait quelques instants, certainement… Lui qui s’ennuyait. Ah, qu’est-ce que c’était embêtant de ne rien faire ! Il devrait peut-être refaire des photos, tiens. Cela faisait longtemps… Depuis que Ikki était parti en fait. Il faisait des photos pour immortaliser des instants importants de sa vie, mais il n’en avait plus réellement eu… Et pourtant, son appareil photo de professionnel se trouvait encore et toujours dans son sac. Nostalgiquement, Kunimichi posa un regard sur le sac en question, accroché en bandoulière. Mais il n’eut pas le temps de partir dans ses pensées qu’une demoiselle lui répondit enfin. Il afficha un sourire, remarquant rapidement qu’il l’avait peut-être dérangé en pleine cuisine puisqu’elle portait à la main un tablier et autre chose, mais il n’arrivait pas vraiment à apercevoir quoi.

Elle lui souhaita le bonjour et son sourire devint plus grand, surtout que ses narines venaient d’être ravies par l’odeur du chocolat sortant de la maison. Il inspira cette odeur qu’il aimait particulièrement, lui l’accro au chocolat et se décida à répondre avec son entrain et sa bonne humeur habituelle.

- Bonjour Mademoiselle !

Il lui sourit encore et l’observa un peu pour voir à qui il faisait face. Elle devait avoir à peu près son âge, il ne voyait pas très bien, et elle était très mimi. Il aimait beaucoup comment elle était habillée, ça allait avec son visage et son sourire très mignon, lui aussi. Décidément, la maison reflétait peut-être le physique et/ou la personnalité des gens ! Lui était habillé assez simplement en ce jour, ce qui était rare… Non, rare est un grand mot. Cela n’arrivait juste quand il n’avait plus beaucoup de vêtements dans son armoire !

- Enchanté ! Moi c’est Kunimichi !

Il avait omis de dire son nom de famille. Pourquoi ? Il ne voulait tout simplement pas être associé à son père ou à son frère.

- Je suis désolé de te déranger, mais je voulais juste dire que la maison est vraiment belle ! Elle se distingue réellement des autres !

Il sourit, il s’était laissé emporter par la passion… Par la passion ? Non, quand même pas. Mais, il s’était laissé prendre au jeu. Et il disait la vérité. Il espérait que la demoiselle ne croit pas qu’il la draguait, parce que sinon elle allait sûrement l’envoyer balader, ce qu’il n’aimait pas vraiment et ne comprenait pas. Il se trouvait gentil, mais parfois des personnes le disaient lourd… Il l’était sûrement, c’était vrai. Mais il s’en fichait !

- Et, surtout, elle semble pleine de joie de vivre. J’adore. Elle était là avant ou c’est ta famille qui l’a faite construire ?

Il espérait que la demoiselle veuille bien discuter un peu avec lui, il était vraiment curieux. C’était de sa nature, il adorait apprendre plein de choses sur les gens qui l’entouraient, il adorait en savoir encore et encore plus. Parfois un peu trop mais… Il ne pouvait vraiment pas s’en empêcher !

Spoiler:

Ce petit homme était vraiment charmante, ou du moins il en avait l'air. Enfin quand je dis petit homme, il ne devait pas être plus âgé qu'elle, plus jeune même. Son visage d'enfant laissait s'afficher un adorable sourire que Misako trouvait 'chou'. La japonaise pût voir avec amusement que les petites narines du jeune homme bougeaient pour sentir l'odeur de chocolat qui se diffusait dans l'air. Un amateur de chocolat ? Cool ! Ils seraient au moins 2 dans le fan club ChocoFun. Il l'a salua d'un air polie en l'appelant Mademoiselle. C'était étrange qu'un jeune homme l'appelle comme ça. Certes, elle n'avait pas fait mieux en le vouvoyant. Et puis ils ne se connaissaient même pas donc autant faire connaissance ! Le jeune inconnue se présenta assez vite. Kunimichi ? Long prénom qui allait bien à son porteur. Pas qu'il était grand ! Mais Kunimichi avait une résonnance 'mimi'. Peut être à cause dunombre de 'i' ? En tout cas, Misako l'aimait bien.

La japonaise souria après le compliment qu'avait fait Kunimichi-kun sur sa maison. Ce n'était pas la première personne à complimenter sa belle maison. Misako ne cachait pas sa fierté d'avoir un père et une mère qui avaient beaucoup de goûts. Cette maison était le seul endroit où elle pouvait voir ses parents et leur parler donc forcément ce lieu était important pour elle. La jolie cuisinière s'inclina légèrement en avant pour remercier le jeune homme. Kunimichi ajouta qu'elle semblait pleine de joie de vivre. Là, il avait marqué un point ! Cette maison était effectivement remplie de joie de vivre, mais seulement lorsque la famille Tsukido était réunie, sinon elle était plutôt vide. Misako souria timidement à cette remarque. Il continua. Curieux ? Oui ! Ce Kunimichi avait l'air d'être un vrai petit curieux de première classe. Il commença à lui poser des questions diverses. Non pas que ca dérengait la demoiselle, mais ses gâteaux étaient encore dans le four. Elle regarda sa montre puis le jeune Kunimichi. Sans attendre, l'intrépide Misako prit la personne qui se trouvait en face d'elle par le poignet puis elle l'entraîna à l'intérieur avec comme guise d'explication une simple phrase.

« 'Désolée ! Mes gâteaux sont au four !' »

Simple, claire, net et précis. Fermant la porte derrière eux, enfilant à nouveau son tablier blanc et ses gants roses, la joyeuse cuisinière guida son invité jusqu'à sa grande cuisine. Ils traversèrent le hall, le sallon et la salle à manger. Ils arrivèrent, Misako abandonna Kunimichi pour courire en direction du four. Elle tourna quelques molettes pour ensuite ouvrir le four. Un nuage de chaleur sortit du four, faisant flotter pendant quelques secondes les longs cheveux bruns de Misako. La jolie demoiselle sortit le plateau où étaient déposés une vingtaine de muffins bien cuits, même pas grillés ou brûlés, parfaits ! Levant son bras en signe de victoire, Misako était contente de les avoir bien réussit. Un sourire rayonnant abordait alors son visage angélique. Ensuite, après avoir déposé son plateau sur une plaque en bois, elle se tourna vers son invité qui la regardait et humait l'odeur des muffins tout chauds qui venaient d'être cuits. Misako dit sur un tons gaie et amusé.

« 'Bien ! Maintenant on va pouvoir parler autour d'un bon thé et en mangeant des muffins fait maison. Si tu es sage, tu auras le droit d'en manger ! Non, je rigole. De toute façon, j'en ai fais trop pour tous les manger !' »

Humour décalé. La petite Misako fit patienter à nouveau le jeune invité dans le salon, juste le temps de préparer le thé et de faire refroidir un peu les muffins Après quelques minutes d'attente, seulement ! La charmante cuisinière arriva, un panier de muffins dans une main, et la théière de l'autre. En tout premier Misako posa le panier de muffins sur la table basse, à égale distance des deux personne pour qu'ils puissent facilement se pencher pour en prendre. Par la suite elle posa la théière sur une petite plaque en verre joliement décorée et deux petites tasses toutes aussi jolies. Prenant son rôle d'hote très au sérieux, Misako remplie la tasse de thé pour Kunimichi puis pour elle. Ils s'asseyèrent sur le canapé et la japonaise répondit aux questions posées par son invité en ajoutant quelques détails.

« 'C'est la maison de mes parents. Je vie ici avec eux mais ils sont rarements là. Ils possèdent une grande entreprise dans le millieu de la mode. On peut dire que ma mère est styliste, elle crée des vêtements pour la marque. Cette maison est belle et bien à l'image de ma famille. Quand ils sont là, n'importe qui peut se sentir à l'aise car ils aiment rire et sourire. Auparavant, il me semble qu'il y avait une vieille maison mais je ne suis plus sûr. Mes parents ont discuté longuement avec l'architecte pour que la maison soit comme ils le désirent. Normal !»

Approcha la tasse à ses lèvres, Misako bue une petite gorgée de son thé chaud en reculant vitefait après s'être brûlé le bout de la langue. Être trop impatient peut causer du tort, non ? La japonaise posa sa tasse tout en s'essuyant la bouche d'un revers de main pour ensuite piquer un bon muffin encore un peu chaud mais qui l'appelait depuis un certain temps. Lorsque la gourmande mordit dans le muffin, elle sentit le chocolat chaud lui couler dans la bouche. Mhmm ! Délicieux ! Misako continua ses explications pour que ce jeune homme connaisse un peu mieu la personne qui vie la plus part de son temps dans cette maison.

« 'Sinon, comme je le disais, je m'appelle Misako Tsukido. Je suis la fille unique de la famille Tsukido, je n'ai ni frère ni soeur. Jeune célibataire et accro au chocolat, comme tu as pû facilement le remarquer !' »

La jeune femme laissa échapper un petit rire. Elle finit son muffin et s'essuya ses mains couvertes de chocolat.

Kun’ attendait la réponse de la demoiselle mais celle-ci regarda sa montre. S’ennuyait-elle ? Ce serait vraiment embêtant ! Kunimichi détestait quand les gens s’ennuyaient en sa compagnie. Il se sentait vraiment nul dans ses moments là, c’était certain. Alors il faisait toujours tout pour que ça n’arrive pas. Mais, déclarant déjà défaite, il allait dire à la demoiselle qu’il allait la laisser parce qu’il l’embêtait sûrement mais celle-ci l’attrapa violemment par le poignet pour l’entraîner chez elle. Oh ? Il n’allait pas se faire violer au moins ? Il sourit de sa propre bêtise, comme s’il allait se faire. Quoique, cette demoiselle avait l’air d’avoir de la force dans les bras, vu comment elle l’avait entraîné dans… La cuisine.

Effectivement, les deux jeunes gens se trouvaient dans cet endroit merveilleux où était préparé la nourriture. Il avait entendu la jeune demoiselle lui parler de gâteaux au four et c’était sûrement pour cela qu’ils se trouvaient dans cette salle fantastique. Non, Kunimichi ne faisait pas de fixation sur les cuisines et la nourriture ! … Bon, d’accord. C’était un gros mangeur, c’était le cas de le dire. Mais il n’en avait pas honte, loin de là !

Il regarda la demoiselle mettre son tablier blanc et des gants roses hideux. Oui, il détestait le rose ! Bon, il lui arrivait d’en porter mais… C’était rare qu’il trouve cette couleur belle, et quand ça arrivait, ça ne concernait que ses habits. Il regarda avec un sourire la demoiselle s’occuper de son petit plateau et il vit avec amusement cette dernière être satisfaite. Et elle pouvait l’être ! Ca sentait vraiment bon ! Il leva son bras en retour, trouvant cela drôle d’imiter la demoiselle.

Le garçon sourit lorsqu’elle l’invita carrément à manger ses muffins qui semblaient délicieux et à boire le thé. Bon, ça ne lui ferait pas de mal, loin de là. Et puis, Misako avait l’air vivante, il pourrait donc certainement s’amuser en sa compagnie.

- Eh bien, si tu m’invites ! Je ne dis pas non ! Moi qui pensais juste dire mon avis sur cette jolie maison, je me retrouve à l’intérieur en me voyant proposer à boire et à manger. Vraiment sympathique ! Et, ne t’en fais pas ! Je serais sage.

Il lui fit un clin d’œil accompagné d’un sourire avant de suivre la jeune fille dans le salon qui le laissa seul pour préparer leur petit « repas ». Il n’osa pas prendre ses aises, alors il observa cette pièce aussi jolie que la maison, et que la cuisine d’ailleurs. Il attendit patiemment le retour de la fille, écoutant le bruit qu’elle faisait dans l’autre pièce, un sourire aux lèvres. Lorsqu’elle arriva avec le plateau, il émit une petite exclamation de joie. C’était vraiment bien préparé, la demoiselle savait s’y faire. Elle posa tout sur une table basse et servit le thé. Il la regarda attentivement avec ses yeux noirs plein de malice. Il était content d’avoir frappé à cette porte pour donner son avis, et il était content de ne pas être un garçon timide et complexé. Ca devait réellement être dur de l’être. Misako s’installa sur le canapé alors Kunimichi conclut qu’il pouvait faire de même et s’assit à ses côtés.

Il allait parler mais la demoiselle prit la parole, alors il l’écouta avec plaisir. Elle semblait bavarde et ce n’était pas pour lui déplaire ! Elle lui raconta l’histoire de sa famille et de la maison. Alors, c’était bien ses parents qui avaient choisi le décor et tout ça. Ils avait bon goût, vraiment. La jeune fille but un peu de thé et elle se brûla un peu, apparemment. Kun’ rit un peu et se décida de parler à son tour.

- Et bien, ils ont fait du bon boulot avec l’architecte, c’est sûr. C’est dommage que tes parents ne soient là que rarement, ça doit être embêtant d’être presque tout le temps toute seule. Enfin, le tout, c’est que tes parents soient des gens aimables et souriant. Mon père n’est pas du tout comme cela… Heureusement qu’il y a ma mère !

Il but à son tour une petite gorgé de thé et le trouva délicieux. Il était pressé de goûter aux gâteaux, mais il n’osait pas vraiment se servir comme cela. Il préférait qu’elle le fasse la première comme ça, il était sûr qu’il pouvait lui aussi en prendre. Justement, elle en attrapa un et Kun’ ne se fit pas prier ! Il en attrapa un à son tour et mordit avec délice dedans. Miam !

- Hum, délicieux ! Tu es bonne cuisinière !

Pour confirmer ses dires, il termina son muffin en une bouchée, tellement c’était bon ! Il était vraiment fier de lui d’avoir frappé à cette porte, héhé. La demoiselle se présenta plus précisément, et Kun’ rit avec elle. Elle était vraiment amusante, comme jeune fille. Ca faisait du bien, et ça l’amusait. Cette journée qui venait de commencer promettait d’être sympathique !

- Ahah ! Tu n’es pas la seule à être accro au chocolat, moi aussi je raffole de ça ! Et même de la nourriture en général ! Sinon, je te l’ai déjà dit mais bon, je m’appelle Kunimichi !

Il se passa la main dans les cheveux et prit une gorgée de thé pour se redonner contenance. Devait-il dire qu’il avait un frère ? Il détestait parler de lui, car il ne l’appréciait pas réellement. Enfin, Misako l’apprendrait rapidement, alors autant le préciser.

- Et j’ai un grand frère, il s’appelle Reii.

Il sortit son portable de sa poche, fouilla un peu dans les documents et montra une photo de son frère à Misako. Pourquoi avait-il une photo d’une personne qu’il n’appréciait pas ? Car elle faisait tout de même partie de sa famille, et qu’il espérait au plus profond de lui-même pouvoir, un jour, nouer quelques liens avec Reii, même si ce n’était qu’un seul.

- D’ailleurs, cette photo me fait penser… Je peux prendre ce plateau de muffins en photo ? Ca me ferait plaisir !

Il rangea son portable dans sa poche et sortit lentement son appareil photo de son sac. Cela faisait tellement qu’il n’avait pas pris de photos ! Il le regarda et regarda ensuite la demoiselle avec un grand sourire. Il espérait qu’elle accepte !

La pièce dans laquelle ils se trouvaient était très vaste. Les murs étaient simples, peint en blanc et sur lesquels étaient accrochés des cadres photos. A leurs pieds, ils avaient un parquet claire, très reposant. De grandes fenètres laissaient passer la lumière qui baignait totalement la pièce et la rendait reposante. Cette pièce était souvent occupée par Misako. La jeune femme aimait s'asseoir sur le canaper et lire pendant des heures et des heures sans voir le temps passer. C'est aussi là que, de temps en temps, la famille Tsukido se réunit pour parler de la famille en générale et de se qu'il c'est passé pendant l'absence des parents. Ce genre de moment étaient vraiment necessaire pour ne pas perdre contacte. Perdre contacte avec ses parents à un âge si jeune, c'était vraiment triste. C'est pour ca que Monsieur et Madame Tsukido gardaient un peu de leur temps pour leur fille unique, lui accordant un ou deux jours par semaines pour se voir pendant toute une journée, ou juste une après midi. Bien entendu, la japonaise ne pouvait pas en vouloir à ses parents car elle savait qu'ils faisaient leur possible pour se libérer.

Il y avait une personne qui, depuis toute petite, venait la voir presque tous les jours pour voir si elle va bien, c'est sa grand-mère maternelle. Cette femme est comment dire...Un peu vieux jeux. Elle a une idée bien précise de se que doit être sa petite fille. Contrairement à son apparence de vieille mégère, Mme Iragasi est une vrai crême. Elle aime écouter les histoires et en raconter. C'est une sorte de seconde mère pour la jeune Misako. La vieille femme a perdue son mari peu après la naissance de sa première fille, la soeur aîné de la mère de Misako. Elle a un caractère féroce et reproche souvent à sa petite-fille, Misako, d'être trop naïve. Mme Iragasi a une fois réprimandé Misako parce qu'elle avait invité un garçon chez elle, la petite japonaise avait 11 ans à l'époque. Bref, c'était simplement pour dire que la grand-mère Iragasi était très importante pour Misako, et qu'elle risque de rendre fou n'importe quel jeune homme. Evidemment, la petite Tsukido avait complètement oublié que celle-ci passerait l'après midi même. Mais quand ?

Ils étaient en train de discuter autour d'un plateau de muffins bien chauds et une tasse de thé. Misako avait remercié son invité qui avait complimenté ses talents de cuisinières, ses parents et sa maison. Ca devait être quelqu'un de vraiment très sympatique et amical, en tout cas il avait l'air de l'être. Il lui expliqua qu'il avait un frère qui s'appelait Seii et lui montra même une photo. Ils se ressemblaient un peu physiquement. Misako aurait bien voulut avoir une soeur, mais le destin fit qu'elle n'en eut pas, à son grand déplaisir. La petite japonaise vit que le visage du petit Kunimichi affichait une expression plus neutre, presque froide, en voyant la photo de son frère. Y avait-il un problème entre les deux frères ? En tout cas, Misako n'en savait rien et pour une fois, elle ne chercherait pas à le savoir. Kunimichi lui demanda quelque chose de très...étrange. Il lui demanda si il pouvait prendre le plateau de muffins en photo. La petite japonaise esquissa un grand sourire et lui répondit d'une voix amusée.

« 'Oui ! Bien entendu que tu as le droit ! C'est la première fois que j'entend ca. D'habitude une personne ne demande pas à prendre le plateau en photo mais plutôt à le vider. Ca ne me dérenge pas, tant que ca te fait plaisir...' »

Eh oui ! Ce serait vraiment méchant de répondre non ! En plus, la jeune femme trouvait ca adorable de vouloir prendre un simple plateau de muffins en photo, ca la flattait de voir qu'il les appréciait. Misako le regardait quand soudain, quelqu'un frappa à la porte. Mon Dieu ! Voici se qu'elle se dit au moment où elle se rappela que sa grand-mère devait venir aujourd'hui même. Si elle voyait le jeune Kunimichi, elle se ferait sûrement réprimender et le jeune homme devrait sûrement partir. Trop tard, la grand-mère ouvrit la porte grace aux clefs cachées. On pouvait l'entendr se rapprocher puis elle s'afficha devant eux.

[GRAND MA']-'Misako-chan ? Que fais ce jeune homme bourré d'hormones dans la même pièce que la tienne ? En plus lorsque tes parents et moi ne sommes pas là ? Oh la la...Le monde devient vraiment stupide.

Par la suite, la vieille femme s'approcha de Kunimichi et le tira de sa contemplation de la scène. Elle lui prit le poignet, l'obligeant à abandonner ses muffins et son thé. Malgré son âge, Mme Iragasi avait une forte poigne. Misako prit l'autre poignet du pauvre japonais, empêchant sa grand-mère de l'emmener plus loin.

« 'Ne t'en fait pas Obaasan ! Il n'est pas se je sais que tu crois !' »

Le voila tiré des deux côtés. D'un côté il y avait la vieille mais forte mami et de l'autre la jeune demoiselle, au centre il y avait Kunimichi qui devait se sentir légèrement écartelé. Il fallait un miracle ! Quelqu'un pour les sauver de Super Mamie. Et ce miracle arriva peut de temps après. Ce fut la simple arrivée de Monsieur Tsukido qui rentrait enfin du travail. L'homme en costard impeccable arriva dans la pièce. Cet homme n'était pas très grand, voir très petit. Il avait un ventre rond et un visage joyeux. Il posa sa serviette de travail sur la canapé, ou plutôt la jeta, et accourut sauver l'ami Kunimichi. Il fallait donc bien deux personnes pour le sauver des griffes de la vieille mamie. A la fin, la vieille capitula et s'en alla aussi vite qu'elle était venue, jetant avant de les quitter un regard noir au pauvre japonais qui n'y pouvait rien. Le géniteur de Misako s'excusa sincèrement aurpès du jeune homme.

[Mster Tsukido]-'Herm...Désolé pour ce qui est arrivé...Obaasan est un peu...Protectrice envers Misako, il ne faut pas lui en vouloir !'

Après une bonne tape sur l'épaule et un rire joviale, le petit homme grasouillé partie de la pièce pour monter à l'étage dans son bureau. Quant à Misako, elle avait les bras croisés, son visage affichant une expression fatiguée. Se battre contre le vieille Obaasan fut une guerre presque perdue d'avance sans l'aide du père Tsukido.

________
Désolée pour le retard
T-T
Je suis un peu occupée ses derniers temps.

J'avais envie de rajouter la vieille grand mère et le papa grasouillé !
Ne m'en veux pas mais j'avais que ca en tête.
T_T

Kunimichi se sentait bien dans cette agréable pièce. Elle était vraiment jolie et bien décorée, tout comme le devant de la maison, et les autres pièces certainement. Kun’ aurait bien aimé avoir une maison comme celle-ci, mais la sienne était beaucoup plus neutre à cause de son père qui détestait afficher une quelconque personnalité grâce aux décorations. Il préférait laisser la maison neutre, ainsi que la décoration, pour que tout le monde s’y sente comme chez eux… Mais, ce n’était pas du tout le cas. Au mieux de s’y sentir à l’aise, on s’y sentait étranger, tellement on avait l’impression que la maison n’était habitée par personne… C’était vraiment bête, et heureusement que Kunimichi avait pu décorer sa chambre à son goût, sinon il se serait certainement énervé !

Kun’ montra ensuite la photo de son grand frère. Ce dernier lui ressemblait un tout petit peu, mais vraiment pas beaucoup. Ils n’avaient pas du tout la même forme de visage, celui de son frère semblant plus fin et mince que le sien. Malgré tout, ils avaient exactement les mêmes yeux et cheveux. Mais Kunimichi s’en fichait, il préférait même cela à une ressemblance totale avec Reii. De toute façon, il ne l’aurait supporté si ça avait été le cas. Il n’aurait pu se sentir unique, ce qui l’aurait assez grandement vexé vu comment il s’aimait et vu comment il adorait se démarquer des autres. Alors avoir une copie de lui-même, non merci.

Il rangea ensuite rapidement son portable pour demander à la demoiselle s’il pouvait prendre une photo du plat de muffins. Elle eut l’air amusée, ce qui fit sourire Kunimichi. Il était vrai que sa demande n’était pas très commune, c’était même assez étrange, surtout pour la demoiselle qui ne le connaissait pas encore. Mais il adorait immortaliser des moments qui le faisaient sourire, des moments sympathiques ou importants de sa vie. Et ce petit après-midi avec Misako était très sympathique, alors pourquoi ne pas photographier ce plat de délicieux muffins qui résumait bien le début de journée ? Alors qu’elle acceptait avec un sourire, il lui en donna un encore plus grand. Il sortit ensuite fébrilement son appareil photo. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas pris de photos ! Il avait peur de ne plus savoir s’y prendre, peur d’avoir oublié comment fonctionner cet appareil photo de professionnel. Mais ce devait être comme le vélo, ça ne s’oubliait certainement pas comme cela. Alors, il l’alluma, visa le plat de muffins et appuya. La photo était prise. Il la regarda ensuite pour la faire voir à Misako. D’après lui, elle était réussie !

- Cool, je la trouve très sympathique, cette photo. Elle est à développer pour que je puisse la ranger dans mon petit album souvenirs !

Qui n’avait pas été ouvert depuis longtemps, malheureusement… A l’intérieur, il n’y avait presque que des photos de moments avec Ikki, des endroits qu’ils avaient visité à deux ou des choses comme cela… Pourquoi son meilleur ami ne lui donnait-il pas de nouvelles ? Ca l’attristait énormément, c’était le cas de le dire.

Il rangea lentement son appareil, fier de sa petite photo, lorsqu’il entendit une porte s’ouvrir. Misako attendait-elle quelqu’un ? La jeune fille eut l’air de paniquer, ce qui ne réconforta pas Kunimichi. Soudain, il vit une vieille femme faire son apparition. Il n’eut pas le temps de lui dire bonjour que cette dernière le qualifia d’homme bourré d’hormones. Eh ! Il n’était pas comme cela, loin de là ! Il ne s’intéressait même pas aux filles (ni aux garçons d’ailleurs…) ! La vielle femme l’attrapa par le poignet alors il allait se lever pour s’expliquer mais Misako le retint par l’autre en rassurant sa grand-mère sur son sujet. Qu’est-ce qu’il devait faire ? Alors qu’on le tirait des deux côtés, il eut une envie soudaine de rire, tellement la situation était amusante. On aurait dit que les deux femmes se battaient pour avoir son cœur, c’était vraiment hilarant. Mais il se retint, bien entendu.

- Euuuuh…

Bon, il ne savait pas vraiment quoi faire ! Devait-il s’échapper de la poigne des deux femmes - ce qu’il pourrait faire très facilement vu ses muscles - ou devait-il attendre qu’elles se calment ? Heureusement, un homme entra - un héros ? - et vint le sauver. Il se sentit retomber sur le canapé lorsque les deux femmes lâchèrent prise et il fit un sourire au monsieur, qui devait certainement être le père de Misako, alors que la vieille femme partait.

- Ce n’est rien, vraiment. C’était même assez amusant !

Il sourit alors que l’homme lui tapotait l’épaule et riait en partant vers les étages. Il sourit ensuite à Misako et se rapprocha d’elle sur le canapé.

- Ta famille est géniale ! J’adore ta grand-mère, et ton père semble vraiment sympathique !

Il affichait un sourire très sincère, il pensait réellement ce qu’il disait.

- Vous avez l’air d’être une famille en or, dis donc ! Je ne suis pas mécontent d’avoir frappé à cette porte ! En fait… Est-ce que tu as un jardin ?

Changement total de conversation, il n'aimait pas trop discuter des familles des autres pour qu'on ne lui pose pas de questions sur la sienne. Malgré tout, ses yeux brillaient, si la demoiselle avait un jardin, il espérait bien le visiter et il pourrait prendre des photos !