Coucher de Soleil Romantique ou Cadaverique ? [Killian x3]

Invité

Je ne veux pas être méchant mais l'humain est mauvais de nature. Enfin ce n'est qu'un point de vue, je ne m'y attarderais pas dessus. Il existe souvent des gens qui ont décidé de pourrir votre journée, tout ça parce qu’ils sont jaloux car vous, vous vous permettez de sortir, et que lui il doit rester sur sa chaise à croupir. Et ça ceux sont des gens qui se permettent de te faire une satanée réflexion à la con du genre, « Tu vas t’attirer des ennuis » et gnagnagna et gnagnagna. J’entends encore l’autre chuchoter pour m’appeler, comme si j’allais revenir. Il y en a qui prenne leur rêve pour la réalité. Je déteste les cours de rattrapage, et encore plus les heures de colles. Collé dès le début d'années, je n'ai rien fait moi. En fait c'est juste une mauvaise journée dirons-nous.

Rien qu'en début journée ça avait mal commencé. Déjà miracle de la vie, Shuro avait réussi à se lever, et il se dirigeait en cours lisant une lettre qui avait été déposé dans sa boite aux lettres tôt le matin. Après un instant de réflexion, il s'était décidé de l'emmener au bahut et en continuant d'avancer se mit à lire. Tiens un message de cet abruti de cousin qui vivait à Tokyo qui lui collait dans les pattes à cette époque où il avait vécu lui aussi dans la capitale. Il disait époque mais c'était il y a à peine plus d'un mois. Qu'est-ce qu'il lui voulait encore, fronçant les sourcils, il continua sa lecture, s'arrêtant un instant. Le bonjour de ses anciens camarades, de ses professeurs, mais c'est quoi ça. Et ce n’était pas tout, il lui demandait de donner des nouvelles aux parents. Bah tiens te gène pas surtout, comme si ils s'inquiétaient. Soupirant il s'apprêtait alors à ranger le parchemin dans sa poche quand il heurta de plein fouet quelqu'un qui remontait les escaliers et qui semblait bien pressé. Se retrouvant au sol dans les escaliers, il essaya de se relever. Douleur à la cheville, il retomba assis. De mauvaise humeur il avait incendié l'autre qui n'était qu'un pauvre première année sans défense, et finalement il avait la cheville bandé. Un avantage, pas de cours de la matinée, un inconvénient devoir rester à l'infirmerie.

Finalement après avoir pris la fuite de l'infirmerie Shuro avait été en cours d'Histoire, son cours de l'après midi qui avait été tout aussi catastrophique que sa journée vu qu'il ne connaissait pas son cours, normal quand on est à l'infirmerie et vu qu'il s'était permis de répondre oh cruel idée, il s'était retrouvé collé le soir même. Colle qu'il avait finie par sécher car franchement de 5h à 7h, ça n'avait rien d'enchanteur. Il faut le comprendre il avait d'autre chose à faire. Oui sa majesté est très, voir trop occupé ces temps-ci. Et y'avait pas à dire, il se faisait à la vie de Yamaguchi, même si Tokyo ça valait mieux. Mais parfois il faut faire un choix. Il devra se faire à cette mini-ville. Reprenons donc. Le jeune homme s'était donc barré du lycée et c'était le soir. Direction la plage, autant en profiter, et tandis qu'il marchait dans le sable, ses Rocking Horse Ballerina en main, boitant quelque peu, il entendit « CASSE TOI SALE NAIN ! » ce qui fit sursauter l'androgyne. Il observa alors la personne qui avait prononcé cela avec un air interrogateur, en dessous de ces lunettes avant d'avoir un sourire. Drôle de personne. Son attention fut alors distraite par le gamin qui se cacha derrière lui. Le jeune homme éclata alors de rire caressant les cheveux du gamin, et lui filant de quoi acheter des bonbons.

- C'est pas sympa de faire peur aux enfants.

La voix de Shuro était un peu lasse, mais il y avait toujours ce timbre de Ténor comme se plaisait à lui dire son entourage. Ce dernier en parlant au jeune homme blond, tiens encore un, s'était rapproché, gardant toujours ses verres fumés sur son nez, et aussi son sourire à ses lèvres. Bien sûr c'était étonnant d'entendre Shuro défendre les enfants, mais la situation était assez étrange, comment cet enfant avait pu embêter le blondinet. Plongeant ses mains dans les poches de son pantalon en jeans, troués de toute part, il frissonna. Se promener en un simple tee-shirt, c'était pas le must, surtout un tee-shirt noire à manche courte. Enfin il ne comptait pas s'attarder ici, sauf si l'autre se décidait à parler.

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