Chinkyaku [ Miyako ]

Miyako accompagnait Gôjo à son appartement avant qu'ils aillent prendre un verre. Il était bientôt 18 heures et les deux jeunes étudiants se dirigeaient à destination. Sur le chemin, ils parlèrent de tout et de rien. Ils étaient entourés d'un ambiance agréable et non d'une ambiance pesante. La jeune coréenne suivait le japonais dans les rues ainsi que dans leur conversation. Elle ne se sentait pas du tout mal à l'aise en sa compagnie... C'est certain que ce n'était pas comme rencontrer un ami de longue date, mais elle n'avait pas l'impression qu'elle avait habituellement en présence de quelqu'un qu'elle connaissait à peine.

Gôjo annnonca leur arrivée à son appartement. Miyako leva les yeux de sur le jeune homme pour les poser sur la bâtisse. Elle ne savait pas trop où elle était rendue dans la ville, mais ne s'inquiéta pas pour autant. Elle n'avait qu'à lui demander le chemin quand il sera le temps pour elle de partir... De toute façon, ils allaient surment sortir ce soir.. non ? Bref.. Les deux jeunes rentrèrent dans la bâtisse avant de monter un nombre indéfini de marche. Gôjo s'arrêta devant une porte qui lui était inconnue et l'ouvrit à l'aide de sa clé qu'il remit aussitôt dans sa poche. Miyako rentra après que celui-ci ait passé en premier. Elle se déchaussa et posa son sac près de l'entré après que son interlocuteur lui dise de faire comme chez elle. Elle regarda le nouvel environnement auquel elle faisait face. C'était jolie et bien entretenu. Il n'y avait pas de restant de sac de chips ou des vieilles chaussettes sales à l'horizon. Ça lui avait l'air d'un endroit tout à fait calme et paisible. Sa concentration était portée sur les détails de ce qu'il y avait autour d'elle, mais fut vite interrompue lorsque le jeune homme lui adressa la parole.

« Tu veux quelque chose à boire ? »

Miyako se retourna la tête aussitôt ce qui eut pour effet de faire valser ses cheveux sur le côté. Elle lui sourit avant de lui donner sa réponse.



Puis elle le regarda avec le même sourire aux lèvres, mais celui-ci n'avait pas de réaction. C'était comme s'il était parti dans un tout autre monde, mais il avait les deux yeux braqués sur elle. Mais voyons..? Avait-elle fait quelque chose de déplacer? La demoiselle commença à rougir sous le regard intense du jeune homme. Celui-ci sorta de son monde et remarqua ses joues rosées.

« Désolé… J’étais perdu dans mes pensées… Tu voulais quoi déjà ? »

-Rien, je t'en remercie.

Miyako lui adressa un sourire polie et se retourna en scrutant les alentours. Elle remarqua bien vite un cadre sur une commode tout près d'elle. Elle s'approcha histoire d'y jeter un coup d'oeil. Sur la photo, on pouvait voir une femme, un homme et un jeune garçon. Elle se douta que c'était bien Gôjo et ses parents. Puis, elle tomba dans lune en pensant à ses parents à elle. Sa mère et son près était en Corée du Sud, loin d'elle. Elle n'avait pas eu d'appel d'eux et ceux-ci ne décrochaient jamais le téléphone à chauqe fois que Miyako fit un appel. Elle s'ennuyant d'eux... Elle s'ennuyait de sa maison à elle.

Elle sursauta et décrocha de son monde immédiatement lorqu'elle se rendu compte d'une présence tout près de son corps.

Le jeune japonais se trouvait tout juste derrière son épaule droite. Elle se retourna doucement vers lui en souriant et fit un pas en arrière. Gôjo attrapa le cadre dans ses mots et souffla quelques mots à Miyako.

« Ce sont mes parents… Enfin, si je peux encore les considérer ainsi… Disons que cela fait longtemps… »

Miyako regarda le jeune homme en essayant de déchiffrer la phrase qu'il venait de dire. Pourquoi ne les considèrait-il plus comme ses parents? Elle se doutait qu'il était surment arrivé quelque chose et c'était peut-être pour cela qu'il se trouvait en appartement maintenant. Elle n'eut pas l'audace de lui demander ce qui s'était passé car c'était surment un sujet délicat qu'il ne voudrait surment pas abordé avec une étrangère. Elle le regarda donc sans un mot à dire. Il déposa le cadre et tourna les talons pour aller ranger sa bouteille d'eau. Miyako remarqua qu'il avait couché le cadre ce qui cachait bien évidemment la photo.. Il avait eu surment eu un passé douleureux, mais Miyako ne se posa pas plus question et retourna le regard vers celui qui lui parlait.

Gôjo lui annonca qu'il allait prendre sa douche. Il n'y avait pas de problème, mais il y avait quelque chose qu'il dit qui attira son attention.

« Si y’a quoi que ce soit, n’hésite pas ! »

Elle pencha la tête tout en le regardant et leva le sourcil. Ne pas hésiter à faire quoi? ... Ohh! Miyako rougit un peu et dévia ses yeux vers le sol en se mordant la lèvre inférieur dès qu'elle réalisa ce que le jeune homme voulait qu'elle pense. Oh la la... Les garçons desfois. Elle s'avait fait souvent dire des trucs comme ça lorsqu'elle était en sport avec des garçons.. Mais leur remarque était plus du style "Mimi, si tu manques de savon, viens me voir je vais être dans la douche".. Mais bref.. Comme si elle allait rentrer dans la salle de bain durant qu'il était nu pour lui informer d'un problème quelconque. Elle soupira légèrement et se déplaca au salon lorsque le japonais fut rentré dans la salle de bain.

La jeune demoiselle s'assit sur un le long divan rouge du salon. Elle regarda autour d'elle pour examiner la décoration. Elle était toujours en train de tout examiner dans les maisons, parce qu'elle trouvait que ça représentait bien les gens. Donc, elle scruta tout petit détail qui pouvait lui en dire plus sur le jeune homme à qui elle avait affaire. Malheureusement pour elle, il n'avait pas grand chose.. La décoration était simple et branchée, mais c'est seulement ça qu'elle put percevoir.

Elle remarqua qu'un journal était posé sur la table basse. Elle s'avanca pour le feuilleter rapidement en attendant le jeune homme. Mais cela ne l'occupa pas plus qu'une minute. Elle se leva par la suite en cherchant quelque chose à faire. Qu'avait-il à faire dans un appartement qu'on ne connait pas? Pourquoi ne pas se lancer en expédition sur les lieux?

Miyako plongea dans le corridor en dépassa la porte de la salle bain. Elle vit que le couloir se terminait par deux pièces, les chambres. Miyako jeta un coup d'oeil rapide, mais n'entra pas car elle ne voulait pas nécessairement rentrer dans un endroit qui était plus intime. Elle tourna donc les talons et se dirigea de nouveau vers le salon. Et soudain, sorti de nul part, Gôjo lui fonça dedans pour un total de trois fois aujourd'hui. Ouais.. La première fois était quand il fit renverser sa bouteille sur elle, la deuxième était survenu durant le dernier point du match, et maintenant elle se faisait rentrer dedans sans prévenir encore! Ce qu'elle remarqua et assez vite, c'est que le jeune homme était torse nu. Elle l'avait vu plus tôt, mais cette fois-ci, elle eut vraiment un contact avec sa peau qui avait été cependant rapide.



En s'excusant, c'est là qu'elle remarqua que le jeune homme était non seulement torse nu, mais n'avait qu'une simple serviette blanche sur lui. Miyako eut le temps en un coup d'oeil rapide de remarquer son corps étincellé sous la lumière du jour, car il était encore mouillé. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait des jeunes hommes presque à poil, mais cette fois-ci était particulière. Elle était embarassée, mais à la fois amusée par la situation. Il fallait avouer qu'elle n'avait pas vu grand garçon qu'elle avait rencontré la journée même presque nu dans leur appartement. Elle regarda la beau visage du jeune homme, lui sourit et se mordit la lèvre inférieur tout en le regardant de haut en bas d'une façon pour qu'il le remarque bien tout en reculant vers le salon. Puis, elle se retourna sans dire un mot.

Qui aurait pu deviner que Miyako allait agir comme cela? Personne! Ce n'était tellement pas son style d'attitude! Pourtant, aujourd'hui, elle n'était pas la même et se sentait différente.. Mais elle se sentait bien et confortable dans cette attitude. Serait-elle en train de changer la personnalité qu'elle eut toute sa vie? Était-ce le garçon qui était en raison de ses agissements habituels? Ou ce sera simplement une phase rapide? Peu importe... La journée était loin d'être finie et elle ne comptait pas retourner tout de suite dans ses attitudes habituelles. De toute manière, ça serait difficile, car elle ne remarqua même pas qu'elle n'était pas comme d'habitude.

Miyako s'assit une fois de plus, en attendant le jeune homme dans le salon de celui-ci.

[Désolé si mon texte est mal structuré, mais il est tard et ma capacité n'est pas toute là.. ^^ ]

Miyako l’observait et Gôjo avait un petit sourire de fierté. Pendant de longue seconde interminable, ils se regardèrent mutuellement. Mais les yeux noirs de Gôjo étaient braqués sur celle de Miyako tandis que elle, ils se promenaient un peu partout sur le corps de Gôjo. Il fut un peu surprit lorsque la belle se mordille la lèvre inférieure tout en le regardant de haut en bas, reculant. Puis elle marcha tranquillement vers le salon, laissant Gôjo en plan qui lui, se retourna pour regarder la nippone marcher vers le salon et s’asseoir sur le divan de cuir rouge. Il passa sa main sur sa nuque et riant, dans un souffle, silencieusement. Il marcha alors vers sa chambre, sans tasser son regard d’elle pour autant et manqua de foncer carrément dans le mur. Il s’en rendit compte juste à temps pour contourner le mur et rentrer enfin dans sa chambre.

Voilà, la malchance était maintenant à ses côtés. Il avait failli rentrer dans un mur et maintenant, il ne trouvait pas de fringue convenable. Soudain, il vit une chemise blanche dans le fond de sa penderie.

*Ne… Je me souviens pas d’avoir acheter ça !?*

Il regarda le vêtement avec un sourcil arquer et décida, après un long moment d’hésitation, de l’enfiler avec des jeans noir. Rien de bien spécial pour allez prendre un verre… Ou deux ! Il ne savait pas trop ou emmener Miyako, mais il avait une petite idée derrière la tête. Bref, lorsqu’il se regarda dans le miroir pour voir son reflet, il vit que la veste blanche lui allait à ravir, ce qu’il doutait fort impossible au début. Il prit alors la serviette et la passa rapidement dans ses cheveux et secoua une seconde fois la tête avant de sortir de la chambre. Cette fois, Miyako était encore sur le divan, assise calmement. Il passa devant, lui décrocha un sourire et partit mettre la serviette dans la salle de bain. Il se retourna vers Miyako et marche vers elle pour s’asseoir sur le divan à côté d’elle.

« Tu veux allez ou ? Moi, si tu ni vois pas d’inconvénient, je t’emmènerais dans un bar près d’ici… À moins que tu ailles une autre idée ? »

Il ramena une jambe contre son torse pendant que l’autre tapait sur le plancher et tendit un bras sur le haut du divan. Il regarda Miyako en penchant un peu la tête, comme il faisait lorsqu’il voulait obtenir une réponse…

[Ne... Gômen si c'est court.... x3]

Gôjo revint quelques instant après vêtu d'une chemise blanche et d'un jeans foncé avec sa serviette en main.. La serviette qui était le seul morceau de tissu qu'il avait sur le corps lorsque celui-ci sorta de sa douche un peu plus tôt. Miyako n'avait même pas eu besoin d'entrer dans la salle de bain pour le voir presque à poil, mais bref... Il entra dans la salle de bain la déposer avant de venir s'asseoir à sa droite. Il lui fit part de ses plans pour la soirée. Il prévoyait l'amener dans un bar près d'ici, mais lui demanda si cela lui convenait. La jeune coréenne qui connaissait pas trop les environs et Gôjo, ne voulait pas choisir mais bien se laisser guider par lui. Elle se tourna donc pour bien apercevoir le garçon avant de lui répondre.



La dernière phrase de cette dernière pouvait bien lui laisser entendre quelque chose.. mais Miyako s'en fichait. Qu'il interprète cette phrase comme il le voulait après tout. Ils jouaient à un jeu dangereux depuis leur rencontre, et ce n'est pas elle qui allait éteindre le feu. Ces deux jeunes s'avaient vus de très proche, ils s'avaient vus sans grand linge sur le dos et s'échangaient des regards qui n'étaient pas du tout innocents, donc une réplique comme cela s'intégrait parfaitement dans l'atmosphère qu'ils avaient tout deux bâtis durant la journée. Étrangement, cela ne la déplaisait pas du tout. Cela mettait du piquant dans sa vie qui avait été difficile durant les dernières années. C'est peut-être pour cela qu'elle agissait comme ça avec ce Gôjo. Elle avait besoin de changement et de s'amuser. Elle se laissait donc envoûter par l'attirance qu'elle resentait envers lui... C'était la première fois qu'elle était autant attirée par quelqu'un.. du style qu'il fait plus chaud quand elle le percoit. Elle ne le connaissait depuis que quelques heures, mais durant ces quelques heures, elle pouvait compter de nombreux moments qu'elle aurait aimé être plus proche de lui.. Mais inquiétez-vous pas... Son esprit ne s'égarait pas dans de pensés vulgaires. Elle était peut-être attirée, mais ne pensait pas du tout à aller plus loin... en fait pas trop loin.

Elle tassa ses cheveux sur son épaule gauche car ils gênaient un peu la vue qu'elle avait sur le japonais. Puis, elle réalisa qu'il était un peu tôt pour aller au bar. Habituellement, on va dans ce genre d'endroit plus tard, pas à 18 heure.. Ils devaient donc se trouver quelque chose à faire d'ici l'heure de leur départ. Puis elle endendit son estomac. La dernière fois qu'elle se mit quelque chose sous la dent remontait à 11 heure ce matin. Il fallait donc qu'elle reprenne l'énergie qu'elle avait perdue en faisant du sport durant la journée. Mais elle ne prêta pas trop attention à ça, car elle était bien trop concentrée sur le jeune homme.

Gôjo fut un surprit et amuser à la fois lorsque Miyako lui répondit, après lui avoir demander ce qu’elle préférait faire pendant la journée, que tout lui allait parfaitement et qu’il pouvait faire de elle ce qu’il voulait. Oh oh… Gôjo savait très bien que Miyako s’aventurait dans un jeu que lui pourrait très bien prendre au sérieux, mais il se contenta de lui sourire, amusé. Il devait avouer qu’il la trouvait fort jolie, drôle et sympathique. En plus, il se sentait bien en sa compagnie, seulement, il ne la connaissait pas beaucoup car après tout, ils se connaissaient que depuis le matin même, alors il ne pouvait pas vraiment savoir si celle-ci était du genre… Fille d’un soir ou d’une allumeuse. Alors il prit un peu garde, même si celui-ci n’agissait pas vraiment mieux qu’elle. Les regards qu’il lui jetait parfois ainsi que ses approches soudaine n’améliorait pas vraiment les choses. Il pensa alors que ce qu’il devait arriver, devait arriver, point final.

Bref, il fut extirper de ses pensées lorsqu’il se demanda à lui-même qu’elle heure il était. Que 18 heures. Il avait l’impression que le temps ralentissait en la charmante présence de Miyako, ce qui ne l’agaçait pas vraiment. Il était encore très tôt pour allez au bar alors, pourquoi ne pas rester encore un peu ici ? Cependant, que faire dans un appartement ? Gôjo eu un sourire malsain sur les lèvres mais l’effaça aussitôt qu’il croisa le regard de Miyako. Il se racla la gorge, essayant de faire passer les pensées qui était venue à sa tête, les trouvant un peu trop stupide pour une première rencontre et décida de ce lever. Que faire dans un appartement ? Plein de chose en faite...

Il regarda Miyako du coin de l’œil avant de poser ses petits yeux noirs sur le frigo.

« Tu veux manger quelque chose ? »

Tout en lui parlant, il marcha d’un pas décidé vers le réfrigérateur pour l’ouvrir grandement et jeter un coup d’œil à l’intérieur. Son frigo était plein à craquer. Il avait fait l’épicerie quelques jours avant donc. Bref, il commença à sortir au fur et mesure les ingrédients qu’il voudrait mettre dans son souper avant qu’il n’ouvre une armoire et que tout lui tombe dessus. Réflexe, il essayait de tout rattraper pour que rien ne ce casse, jusqu’à ce qu’un verre décide de glisser de la main de Gôjo pour se briser au contact du sol et s’étendre partout.

*Trop de chance…*

« Ne… Ça te dirait un petit coup de main ? Avant que je casse quelque chose d’autre. Et fait attention, y’a plein de vitre sur le sol. »

Il essayait tant bien que de mal de déposer un à un la vaisselle qu’il avait réussit à garder dans ses mains sur le comptoir, enfin de ne rien casser d’autre. Il se retourna alors pour partir à la recherche d’un balai. Lorsqu’il revint, balai en main, Miyako était entrain de ramasser les éclats de verre sur le sol.

« Hey ! Fais pas ça tu risque de… »

Il n’eu même pas le temps de terminer sa phrase que Miyako c’était couper l’index avec un morceau de verre et c’était de sa faute. Il lui avait sûrement fait le saut sans le savoir. Il soupira avant de d’accoter le balai sur le mur le plus proche et de marcher, en regardant par terre pour ne pas marcher sur du verre. Il se pencha vers Miyako et prit sa main pour l’analyser.

« Je t’avais averti… »

Ce qui était faut car il lui avait demandé de venir l’aider. M’enfin, avant qu’elle ne commence à ramasser, il s’apprêtait à lui dire de ne pas toucher. Bref, il se contenta de sourire avant de se lever et de tirer tranquillement Miyako vers lui pour enfin, marcher en direction de la salle de bain, la ou se trouvait des petits pansements pour de simple coupure…

Le jeune japonais lui demanda si elle voulait quelque chose à manger quelques instants après que son estomac lui fit savoir qu'elle avait faim. Elle décrocha de son monde pour lui répondre arpès que celui-ci se leva en direction de la cuisine. Elle le suiva du regard et se leva du divan.



Elle commenca à marcher elle aussi vers la cuisine pour rejoindre le japonais. Elle accôta ses deux coudes sur le comptoir de l'îlot de cuisine en regardant celui-ci. Miyako le regardait sortir des tas d'ingrédients et d'objets en se disant qu'elle devrait bien l'aider. Durant qu'elle s'avançait déjà vers lui pour lui donner un coup de main, Gôjo échappa un verre de vitre qui éclata au contact du sol. Oh la la.. Elle aurait dû venir l'aider un peu plus tôt. C'est seulement à ce moment que celui-ci lui demanda de l'aide.

« Ne… Ça te dirait un petit coup de main ? Avant que je casse quelque chose d’autre. Et fait attention, y’a plein de vitre sur le sol. »

Miyako asquiesça d'un hochement de tête et d'un sourire. La jeune fille prit un linge et le déposa près du sol pendant que Gôjo déposa ce qui n'avait pas échappé et il disparut en un temps éclair. La coréenne s'accroupit au sol et commença à déplacer les petits morceaux de vitre dans le plus gros morceaux de verre qu'elle put trouver qu'elle déposa sur la serviette. Morceau par morceau, Miyako, perdue dans ses pensés, ramassait calmement la vitre. Elle se souvenait que son père était gaffeur et que cela lui arrivait souvent d'échapper des trucs. La jeune fille aidait toujours son papa à ramasser pour ne pas qu'il se blesse. Elle mit la main sur un autre morceau et sursauta lorsqu'elle entendit la voix de Gôjo qui la ramena de ses souvenirs. Et voilà, elle s'était coupée sur l'index car celui-ci la fit sursauter.

*Aïeee...*

Elle prit son autre main pour enlever le bout de vitre qui était resté dans elle. Lorsqu'elle l'enleva, un liquide rouge se fit apparaître. Ce n'a faisait pas excessivement mal, mais c'était quand même désagréable. Elle vit du coin d'oeil la silouhette du jeune qui se pencha près d'elle pour lui prendre la main. Miyako regarda le garçon qui semblait concentré à analyser sa blessure. De plus proche, elle pouvait sentir son odeur corporelle... Il sentait bon ce Gôjo.

« Je t’avais averti… »

Elle attendit que le jeune homme regarde son visage pour lui faire un sourire. il lui sourit à son tour et les deux jeunes se leva. Gôjo entraîna tranquillement Miyako dans la salle de bain. Il ouvra le robinet pour elle et prit sa main pour passer de l'eau sur sa blessure. C'était un peu comme si elle se retrouvait tout à coup à 5 ans et qu'elle ne pouvait rien faire par elle même. Le jeune homme la fit asseoir sur le comptoir du robinet durant qu'il cherchait les pansements. Miyako l'avait regardé jouer au protecteur et à l'attentionné avec elle sans dire un mot. Il avait réellement l'air d'un ange... avec un peu plus de caractère et d'audace, mais il restait un ange.

Assise sur le comptoir, tête penchée, elle regardait Gôjo avec un sourire qui se changea en "visage triste" et mignon.

"Docteur... Ça fait mal."

Ça ne me lui faisait pas mal du tout, mais elle voulait voir la réponse que celui allait lui donner.

Tenant la main de Miyako pour se rendre dans la salle de bain, il remarqua très vite que sa peau était d’une douceur agréable, seulement, il ne voulait pas trop y porter attention.

*Elle aurait pu faire attention non ?...*

Ahh ce Gôjo, toujours furieux après n’importe quoi. Peut-être que cette fois si ce n’était pas de la colère qu’il ressentait envers Miyako, mais bien de la peur…

*…la peur qu’elle répand son sang sur mon plancher… *

Ou peut-être bien, la peur qu’elle souffre ? C’était mieux ainsi. Enfin, Gôjo essayait tant bien que de mal de se calmer, de reprendre ses esprits, car après tout, ce n’était qu’une petite coupure. Disons qu’il était un peu trop… Protecteur et qu’il prenait quasiment tout au sérieux. Alors quelqu’un instant plus, lorsque Miyako lui avait tout simplement dit qu’il pourrait faire ce qu’il veut d’elle, il eu de drôle de pensés. C’était toujours ainsi, il fallait croire qu’il était un peu naïf. Bref, rendu dans la salle de bain il ouvrit le robinet et, toujours en tenant la main de Miyako, la glissa sous l’eau. Ensuite, il lui demanda de s’asseoir sur le comptoir pendant que lui cherchaient les pansements. Puis, d’un ton mignon, Miyako s’exclama d’avoir mal, en ajoutant le « Docteur » au début de sa phrase. Un large sourit se fit naître sur les lèvres finement dessinés de Gôjo. En un seul coup, sa colère avait disparu et faisait place à un autre sentiment. Sentiment de… Libération ?! Même si ce n’était pas vraiment un sentiment, il se retourna pour lui faire fasse.

« Ne vous inquiétez pas ma demoiselle, je vais vous guérir en quelques secondes à peine et vous ne sentirait absolument rien. »

Il se mit à rire en avançant vers elle, se trouvant un peu stupide, mais bon, il avait bien le droit de déconner parfois non ? Pas obliger d’être toujours sérieux et prétentieux ce Gôjo… Il arriva donc devant elle et prit sa main pour déposer délicatement le pansement sur son index. Il releva la tête et remarqua que Miyako était plus proche qu’il ne le pensait, tellement que leurs lèvres se frôlèrent presque. Gôjo fit un petit geste de recule et sourit.

« Vous avez mal à un autre endroit, ma demoiselle ? »

Il se contenta d’allonger son sourire. Puis, tout ce passa tranquillement. Elle n’avait même pas eu le temps de répondre que Gôjo se pencha lentement. Il pouvait sentir la bonne odeur qu’elle dégageait. Une odeur qui n’avait jamais vraiment remarquée auparavant mais qu’il aimait bien. Puis. TOC, TOC, TOC ! On cognait à la porte.

*NON MAIS C’EST QUI LE … ?!*

Gôjo se recula avant de rouler des yeux et d’allez ouvrir la porte. Lorsqu’il l’entre ouvrit, il vit un de ses nombreux copains. Il lui tendit un film.

« Tien ! C’est le film que tu m’as passer l’autre fois et ohh… Je te dérange hein ? »

Gôjo arqua un sourcil, ne comprenant pas trop ce qu’il disait et tourna la tête pour apercevoir Miyako dans la cuisine.

« Ohh euh non, il se passa la main sur la nuque, c’est une amie et … »

« Très bon choix en tout cas ! »

Gôjo fit une moue à la fois frustré et découragé avant de refermer la porte ou nez de celui-ci. Il barra sa porte et on pouvait entendre son ami se plaindre de l’autre côté de la porte. Il posa le livre sur le comptoir avant de prendre le balais et de commencer à balayer le sol remplit de petits morceaux de verres…

L'air sérieux de Gôjo disparut lorsque la jeune coréenne lui adressa quelques paroles. Il sourit et rit donc en s'approchant d'elle avec le pansement dans ses mains après lui avoir dit qu'il allait la guérir en quelques secondes et qu'elle ne devait plus s'inquiéter. Miyako le regarda poser le pansement sur son index d'un délicatesse étonnante pour un garçon qu'elle ne connaissait à peine. Elle trouvait ça inhabituelle qu'un jeune homme qu'elle venait de rencontrer, se préoccupe autant d'un petite blessure. Puis, elle leva les yeux pour voir son visage qui était concentré à bien placer le pansements. Il était si proche d'elle et la température commencait à monter de plus en plus qu'elle le regardait.

Il fallait que Miyako se l'avoue.. Il avait quelque chose de très attirant ce Gôjo.. Elle n'était pas la même en sa présence.. mais se sentait bien.. Oh! Attention! Était-elle en train d'avoir le bégain pour lui? La raison pourquoi elle était différente était-elle parce qu'elle ressentait un petit plus pour lui? Ça ne se pouvait pas... Comment pouvait-on tomber amoureuse de quelqu'un en moins de 24 heures? Les sentiments de la jeune fille étaient tous mélangés. Elle aurait le désir d'être encore plus proche de lui... mais était-ce seulement du désir ou de l'amour..?

Gôjo se leva la tête... À ce moment, ils battuent leur record car leurs visages étaient réellement à un centimètre de distance. Un peu plus, et leurs lèvres se touchèrent. Ouff.. Miyako avait extrêmement chaud.. Une chance qu'il se recula, car la jeune femme aurait complètement fondu s'il serait resté proche d'elle.. Peut-être pas fondu, mais elle n'aurait pas pu s'empêcher de l'embrasser.



Mais ce n'était pas la seule à avoir eu cette idée... Gôjo qui s'était reculé lui souria et demande si la demoiselle avait mal à un autre endroit. Celle-ci n'avait même pas eu le temps de répliquer qu'il l'avait guéri que le jeune homme s'avait avancé et il se penchait la tête vers elle. Miyako ne put détourner les yeux de ce garçon.. À même se demander si elle réussit à cligner des yeux. Il continua à se pencher et Miyako empoigna la bas de la chemise que le japonais portait. Le coeur de la coréenne battait à tout allure. Puis. TOC! TOC! TOC!

Les deux jeunes sortèrent de la salle de bain et Miyako s'installa à la cuisine pour voir qui les avait.. euhm.. déranger.. ou bien celui qui les avait évité de faire une gaffe.. Elle ne savait pas trop.. Était-elle déçu ou récomfortée de ne pas l'avoir embrassé?..

Gôjo qui était allé ouvrir la porte, discuta quelques bref instants avec celui-ci. Lorsque l'étranger l'appercevit, il demanda tout de suite s'il le dérangeait. Gôjo dénia en affirma que la jeune fille était seulement une amie. Il n'eut même pas le temps de terminer sa phrase, que l'autre jeune homme lança une remarque.

« Très bon choix en tout cas ! »

Les yeux de Miyako s'agrandir.. Il n'était pas gêné celui-là.. S'il voulait la flâter avec ce commentaire, bien qu'il avait échoué haut la main. Gôjo ferma la porte au nez de celui-ci et prit le balai. La jeune femme tassa ses cheveux sur une de ses épaules et empoigna le porte-poussière. Elle s'accroupit et en quelques coups de balai de la part de Gôjo, le sol était net et la jeune femme jeta à la poubelle les éclats de verre rammasés. Puis elle donna le porte-poussière à Gôjo qui alla immédiatement le serrer avec la balai.

À son arrivé, Miyako lui sourit comme s'il ne s'était rien passé dans la salle de bain.. Un sourire innocent quoi? Elle n'allait pas faire comme dans les dramas et lui demander où ils étaient rendus avant de se faire interrompre.. Elle ne savait même pas si elle voulait qu'ils reprènent d'où ils étaient rendus. Il fallait mieux qu'elle reste sage pour le moment.

Donc, il y a quoi au menu que je te donne un coup de main?

Miyako avait l'air motivé à l'aider et à oublier le moment qui s'était passé plus tôt dans la salle de bain.. Oublier?? Pas vraiment.. C'était assuré qu'elle se souvienne de la chaleur qu'elle ressentit à ce moment... Ouai, VRAIMENT!

Une salade aux fruits de mer.. Pourquoi pas? Les deux jeunes se mirent au travail. Le jeune homme s'occupait des crevettes pendant que Miyako s'occupait de la salade, perdue une peu dans ses pensés.

Miyako se demandait si Gôjo ressentait la même attirance qu'elle ressentait par rapport à lui ou était-il un genre de "player" qui drague les filles pour un but précis. Mais, c'est tout de même lui qui s'avait amusé toute la journée à venir plus proche d'elle et c'est lui qui se pencha tout à l'heure dans la salle de bain pour.. euhm.. l'embrasser. Quoi qu'ils ne l'avaient pas fait.. enfin ils n'avaient pas eu le temps.. Ils seraient rendus où et qu'est-ce qu'il s'aurait passer par la suite s'ils s'auraient embrasser? Est-ce qu'ils auraient arrêter là et s'auraient excuser des milliards de fois ou... Miyako ne voulait même pas y penser. Elle trouvait qu'elle s'inquiétait trop pour ça. Elle chassa donc toutes ses idées de son esprit.

*Ce qui se passera, se passera..*

La préparation était maintenant terminée. Ils s'installèrent à la table au côté opposé devant leurs deux gros bols de salade. Miyako n,allait pas terminer cela, c'était certain! Elle prit sa fourchette et la piqua dans son bol. Elle prit sa bouchée et examina le goût. C'était délicieux! Il n'avait pas de saveur extraordinaire, mais la jeune fille aimait beaucoup le goût des fruits de mer avec la sauce.

« Alors… C’est comestible ? »

Elle leva les yeux vers le jeune homme qui lui souriait et rapidement, il piqua sa fourchette dans une crevette de son bol. Il n'était pas gêné sur quoi que se soit celui-là.

Hey! ..

Miyako essaya de faire une expression fâchée, mais elle le trouvait trop Kawaii celui-là. Son expression se changea aussitôt à un sourire et un petit rire. Elle piqua dans son assiette quelques feuilles ainsi qu'un bout de calmar. Elle tassa un peu son assiette sur le côté et s'appuya sur la table pour se reprocher de Gôjo. Elle lui tendait la bouchée qu'elle avait précédemment piqué.

"À toi de juger.."

Elle attendit quelques secondes la réaction du jeune homme en le regardant dans les yeux. Cela prit quelques secondes avant que Gôjo se décide à se faire nourrir. Bouchée prise, Miyako se rassit comme il le faut sur sa chaise. Elle remit son assiette devant elle et continua à manger en jetant quelques regards au japonais qui était assis devant elle.

Après avoir passé le reste du souper dans le silence et avoir tout ramassé par la suite, il restait encore du temps avant leur départ. Le jeune homme lui demanda alors si elle avait une idée de ce qu'ils pourraient bien faire en d'ici là. Des idées louches défilèrent dans la tête de Miyako pendant que Gôjo rejoignait le salon. Quoi?! Après tout, deux jeunes qui sont attirés l'un vers l'autre.. seuls dans un appartement... On ne savait jamais ce qu'ils pouvaient se passer. Miyako pris quelques instants pour remettre ses idées à l'ordre et répondit par la suite assez fort pour que Gôjo l'entende.

Tu sais bien qu'on peut faire n'importe quoi..

En route vers le salon, Miyako entendit le garçon lui poser une question.



Un petit ami? UN PETIT AMI? Ce Gôjo était-il aveugle ou quoi? Agirait-elle comme ça si elle avait eu un petit ami? Non! Mais le jeune homme ne la connaissait pas assez pour savoir que ce n'est pas du tout son style de jouer entre deux garçons.. Comme il ne savait pas que ces relations précédentes n'ont jamais été du sérieux.

*Bien sûre Gôjo.. J'ai un petit ami! Tout à fait! C'est seulement que c'est toi que j'ai failli embrasser il y a à peine une heure...*

Elle arriva au salon, bouche-bée et s'approcha de Gôjo.Le japonais s'était étendu de long en large sur le divan ne lui laissant pas de place pour s'asseoir. Miyako resta donc debout près de lui, regardant le jeune homme de haut. Lorsque celle-ci s'en allait répondre, celui-ci fut plus rapide.



Les joues de Miyako s'enflammèrent... Elle n'était pas la seule à avoir vu un peu plus loin... Elle dévia les yeux ailleurs avec un sourire et un petit rire pendant que Gôjo éclatait de rire devant elle. Elle retourna son regard vers lui et attendit qu'il arrête de rire pour lui répondre.



Elle s'assit une de ses fesses sur le mini espace de divan qu'il avait à côté du bas de dos. Miyako ne décrocha pas le regard de celui-ci et attrapa son menton. Puis, elle rapprocha danregeusement son visage du sien, étendant presque son corps sur le sien. Gôjo ne la repoussa pas du tout. Elle resta là, plonger dans ses yeux, tenant son menton pour l'oubliger à la regarder. Elle pouvait sentir l'atmosphère se réchauffer. Pour toute les fois que c'est lui fit monter sa température, il était temps que ça soit son tour. Elle lui sourit et lui chuchota quelque chose..



Puis, elle se dégagea rapidement pour s'assoir à terre, dos à Gôjo.

Miyako était pas mal certaine que le jeune homme n'avait pas de petite amie, mais lui posa tout de même la question qui était plus ou moins sérieuse. Elle n'avait pas l'impression que c'était le genre de garçon à jongler entre plusieurs filles. Son intuition pouvait se tromper bien sûre, mais elle avait confiance au fait que ses gestes étaients sincères.. en fait.. du moins un peu. Ils n'arrêtaient pas à jouer à des jeux dangereux depuis leur rencontre, mais jamais la coréenne n'avait voulu pas faire un geste qu'elle avait fait envers lui. Comme elle dit un peu plus tôt, elle était libre de chaque geste qu'elle posait.

Puis, elle entendit du bruit derrière elle. Gôjo s'exclama de rire après qu'elle eut dit qu'elle ne voulait pas que sa petite amie soit dégoutée en apprenant qu'il l'avait violé. S'il avait réellement une petite amie, ça serait vrai... sauf pour la partie où il l'aurait violer car la jeune femme serait surment plus concentante si cela arrivait. Puis, il arrêta de rire. La jeune femme garda la silence.



Le jeune homme s'avait rapproché tout près de son oreille pour lui chuchoter ses mots. Tout le corps de Miyako frissonna en souriant, les yeux fermés. Elle sentait dans son cou la chaleur que celui-ci dégageait. Puis, la jeune femme reprit ses esprits pour réfléchir à ce que le jeune homme avait murmuré. Avait-elle peur de lui? ... Si elle continuait le jeu, elle avait peur.. mais réellement, elle n'avait pas peur de lui. Elle se sentait bien à ses côtés, mais avait peur de toute les choses qu'il pouvait lui faire ressentir. Jamais elle avait éprouvé autant de désir envers quelqu'un.. Ça, ça lui faisait peur.

Elle regarda le jeune homme glissé à côté d'elle. Avec un sourire, il lui dit qu'il la trouvait différente des autres. En quoi l'était-elle? Miyako ne le savait pas trop, alors lui demanda. Elle inclina légèrement la tête avec une expression curieuse, amusé et mignonne.

Et en quoi je suis différente?

Elle attendit quelques instants puis continua.

Est-ce que c'est parce que je suis la seule qui n'est pas peur de ce que tu pourrais me faire?

Miyako regardait le jeune homme qu'elle ne connaissait à peine. Elle était pourtant assise près de lui, dans son appartement, après avoir souper en sa compagnie et avec l'envie ardente de l'embrasser. Mais, Miyako n'était pas du genre de fille à se laisser porter par toutes ses pulsions... pas toutes, mais certaines oui. Elle avait malgré tout un côté timide pour agir quand cela avait rapport à ses sentiments. Mais, aujourd'hui, tout était plus facile. La coréenne qui était bien connue pour être très timide à son ancien lycée, avait complètement changer depuis son arrivée à Yamagushi. Seul le temps pourra dire si c'est une bonne chose ou une mauvaise. Bref..

Le jeune homme lui répondit avec quelques moments d'intervalle et Miyako l'observa durant toutes ses réponses.

« Peut-être… Mais j’ai l’impression qu’avec toi… C’est moins compliquer. »
« Tu vois… Ça fait à peine une demi journée qu’on se connaît et pourtant, il tourne son visage pour faire face à Miyako, j’ai l’impression de te connaître depuis des mois… »
« Je dois t’avouer que te parler ainsi, ça fait bizarre. Je suis pas le genre de gars à parler de ce qu’il ressent. Mais je le fais savoir… D’une autre façon… »

La jeune étudiante ne répondit pas tout de suite aux pensées du jeune homme, un peu étonné qu'il lui confie cela. Elle détourna le regard ensuite vers le plafond histoire de se concentrer deux secondes.

Sa première phrase, elle était habituée de l'entendre. Miyako détestait s'embarquer dans des histoires compliqués, elle préférait que tout soit simple! Elle s'arrangeait donc à ne pas compliquer la vie des autres en restant simple. Mais c'est plus sur la deuxième phrase qu'elle songea.. L'impression de se connaître depuis longtemps.. Vrai dans un sens, mais complètement faux de l'autre. Elle ne connaissait rien de lui à part son nom. Cependant, s'ils croiserèrent des gens, elle pourrait parier qu'ils croiraient qu'ils étaient des amis de longue date, ou plus qu'amis... Sauf que dans la tête de la coréenne, elle savait bien qu'elle l'avait rencontré que ce matin. Mais elle garda ça pour elle et répondit à sa troisième phrase.

"Si tu me ne l'aurais pas exprimer en mots, comment aurais-tu pu me le faire savoir...?"

Elle détourna ses yeux du plafond pour regarder Gôjo d'une façon bien plus sérieuse.

Tout c'était passé doucement, mais trop vite pour que le cerveau de Miyako puisse analyser et réagir comme il le faut. Elle s'avait laissé porter par le cours d'eau, mais à la fin, il fallait bien qu'elle réagisse. Mais bon, recommençons de là où les évènements s'avaient enchaînés.

Miyako posa sa question et se retourna le visage vers lui. Un sourire se dessina alors sur celui-ci. Gôjo se rapprocha d'elle. Jusque là, la coréenne n'avait pas encore bougé, entendant toujours la réponse du garçon en le regardant avec son regard délicat. En fait, les deux se regardaient dans une atmosphère silencieuse, mais qui n'avait rien d'incomfortable. Puis, la main du jeune homme se déposa sur le visage de la belle jeune femme. Elle savait maintenant l'impression qu'elle avait pu laisser à Gôjo en faisant le même mouvement plus tôt.. C'était comme si elle était envoûtée par ces gestes, mais elle sentit le battement de son coeur s'acélérer lorsque le japonais tira son visage vers le sien. Ça, elle ne l'avait pas fait tantôt. Pour une seconde fois, le jeune homme avait fait le geste pour qu'ils soient rendus à une si petite distance. Mais, ça n'avait plus rien à voir à la situation de la salle de bain. Ils étaient complètement dans un autre monde.. le monde du désir. Les yeux du jeunes étaient plongés dans les prunelles de cette fille tandis qu'elle, son regard se promenait entre les yeux du garçon et les lèvres de celui-ci qu'elle désirait goûter de plus en plus.. Puis, leurs yeux se fermèrent et leurs lèvres s'effleurèrent. Miyako ne pouvait tout simplement pas faire le premier mouvement pour l'embrasser et n'eut pas le temps de penser à le faire que le jeune homme avait déjà les lèvres sur les siennes...

Un simple baiser, c'est ce qu'il venait de lui donner. Pourtant, elle put sentir des papillons dans son ventre. Ils volaient d'exitement, de bonheur, de chaleur. Elle ouvra les yeux tranquillement et appercevit le jeune homme encore tout proche. Elle le fixait et ne voyait que lui en ce moment. Puis, Gôjo mit sa main sur sa nuque et l'embrassa une seconde fois. Cette fois-ci, leur baiser était plus passionné mais aussi doux que le premier. Une bouffée de chaleur s'emparra de Miyako. Elle goûtait enfin les lèvres qu'elle avait autant désiré et constata avec aucun doute qu'il avait désiré l'embrasser car les mouvements de ses lèvres étaient si passionnés et son empoignement était par moment plus intense que d'autre. Puis, il recula de quelques centimètres son visage, lui donna un baiser et lui dit deux mots pour répondre à sa question qu'elle avait posé ce qu'il lui paraissait comme une éternité.



Là, elle avait besoin d'un bouton "Pause" pour suspendre le temps. Miyako était complètement perdue. C'était comme si elle était au paradis et redescendit sur Terre d'un coup d'aile. Il l'avait embrassé.. et le sentiment qu'elle eut, lui était sans comparaison. Sauf qu'elle pensa à tout le contexte. Elle qui n'aimait pas ce compliquer la vie le fit en pensant à tout ça. Il fallait qu'elle réagisse d'une manière ou d'une autre, sauf que tout s'affola chez elle. Ces deux jeunes se connaissaient depuis environ une demi-journée et Miyako s'était déjà retrouvé chez lui en train de l'embrasser. Ils allaient vite en affaire. C'était un peu trop vite cette histoire, non? Sauf que l'attirance qu'elle ressentait envers lui était impossible à dénier. C'était un désir, une flamme qui brûlait en elle... Elle avait des pensées et sentiment contrairement. Elle avait l'envie de prendre son sac sans dire un mot et s'en aller en le laisssa en plan. Elle avait aussi le goût de s'enfermer dans la salle de bain pour se donner le temps de réfléchir.. Comme elle avait l'envie brûlante de s'étendre sur son corps et de l'embrasser avec toute la passion et le désir qu'elle avait en elle en ce moment. Elle avait profité du moment qui était maintenant passé, mais devait réagir là.

*Et puis bon... Ce qui doit se passer, doit se passer..*

Elle décomprassa enfin après la réflexion d'un millième de seconde qu'elle eut. Puis, elle ouvrit la bouche pour sortir quelques mots d'un ton bas et calme.

"Alors, c'est comme ça que tu avoue ce que tu ressens... Tu fais ça aussi quand tu veux montrer à quelqu'un que tu es fâché?"

Elle souria et eut un rire silencieux. Elle rapprocha son visage du sien et à son tour, l'embrassa. La jeune femme essayait de retenir le désir et la passion qu'elle avait en elle, mais c'était assez difficile. Elle avait une telle fureur, mais le mouvement de ses lèvres douces étaient bien délicats. Ses mains avaient empoignés le collet de la chemise de Gôjo et elle se retrouvait maintenant chaque genou de chaque côté du garçon, agenouillée sur le plancher du salon. Les mains du jeune homme étaient déposés sur ses hanches et se promenait sous le coup de certaines pulsions. Leurs corps étaient accôtés l'un sur l'autre et s'attiraient. Elle se laissait guider par son côté animal en essayant de ne peut aller trop loin et de garder contact avec la réalité ainsi qu'à ce qu'il pouvait bien se passer après ça.

Après ce long baiser, Miyako recula son visage et déserra ses poings. Les joues de la jeune femme rougirent et celle-ci regarda timidement Gôjo avec un sourire.

"Désolé.."

Elle s'était excusée sans trop savoir pourquoi.. Peut-être pour avoir laisser son corps se raprocher peut-être trop proche à son goût du sien, même si tantôt, il ne l'eut pas du tout repoussé... Peut-être s'excusait-elle parce qu'elle ne pouvait pas continuer à l'embrasser sans trop le connaître.. Peut-être aussi que c'était pour combler une petite partie du vide et du froid qu'il allait peut-être s'installer. Elle se leva et pivota pour s'étendre sur le divan, en fixant le plafond, en attendant la réaction du beau garçon.

Voilà, c’était fait. Le baiser que Gôjo avait tendrement donné à Miyako venait de conclure à l’instant même plusieurs choses. Au début, il avait sérieusement hésité avant de s’approcher d’elle et de l’embrasser, mais voilà qu’il l’avait fait, sans trop réfléchir, seulement pour combler le manque qu’il avait depuis leur rencontre. Il ne savait pas vraiment si ce qu’il avait fait était bien et il ne savait pas non plus comment la belle prendrait cette acte, mais il était certain que ce simple baiser rendrait les choses, soient plus facile qu’il ne l’état déjà ou… Beaucoup plus compliquer qu’il ne pouvait se l’imaginer. Du moins, l’asiatique était certain d’une chose… Les lèvres de Miyako était douce, pulpeuse et avait un léger goût sucrée, le pourquoi il afficha un petit sourire en coin après de l’avoir embrassé avec passion.

Lui qui avait toujours était fidèle et compréhensif, il ne pouvait considérer cette acte comme un baiser à la légère. Même s’il n’avait pas vraiment pensé avant de déposer ses lèvres sur celle de Miyako, tôt ou tard, il l’aurait bien fait ! À moins que celle-ci de décide le contraire. Mais pendant leur petit échange de baisés, elle ne l’avais pas repousser, ce qui faisait naître un sensation encore plus forte à l’intérieur de Gôjo. Et de toute façon, il n’aurait pas pu attendre plus longtemps. Son impatience avait des limites et depuis que tout les deux jouaient le jeu, il ne voulait que cela, l’embrasser et lui montrer que peut-être, il pourrait le refaire plus tard… Qui sait ?

Passant par tous les sentiments que Gôjo avait toujours eus du mal à comprendre, il fixa, désolé, la coréenne. Elle le regarda à son tour et lui dit, sur un ton plutôt calme, ce qui surprit Gôjo, que c’était ainsi qu’il démontrait ce qu’il ressentait ? Ensuite, elle voulu savoir, toujours sur le même ton, si c’était aussi le cas lorsqu’il était en colère. Lorsqu’elle termina sa phrase dans un large sourire, Gôjo sourit à son tour, mais cette fois, timide. Seulement, il baissa la tête pour ne pas qu’elle reconnaisse que oui, lui, Gôjo le baveux de seconde classe, car Seiji était d’après lui, le premier, était à la fois prompt mais tout de même réservé. Il n’eu pas vraiment le temps de répliquer quoi que ce soit que la jeune asiatique l’embrassa à son tour, tout aussi délicatement que lui avait fait plus tôt. Elle empoigna légèrement le collet de la chemise de Gôjo et se glissa sur lui, déposant ses genoux chaque côté de la belle silhouette de celui-ci.

Gôjo, sur le coup, avait été un peu ébranlé par se doux baiser, mais il si plût vite et l’embrassa à son tour, déposa instinctivement ses mains sur ses hanches. Après quelques mouvements de lèvres à la fois furtif mais d’une tendresse inimaginable, Miyako se recula et Gôjo, ne voulant plus détacher ses lèvres des siennes, se rapprocha tranquillement en laissant pousser un petit soupire, se mordant la lèvre et rouvrant les yeux en s’accotant contre le canapé. La jolie s’excusa instantanément. Gôjo la regarda en penchant encore une fois la tête, ce qui signifiait qu’il ne comprenait pas pourquoi elle s’excusait ainsi. Elle se leva alors en un petit pivot et s’étendit sur le divan. Gôjo soupira silencieusement avant de laisser tomber sa tête par en arrière, se passant une main sur le visage, essayant de trouver quelque chose à dire.

« Ne soit pas désolé Miyako… C’est plutôt moi qui devrait s’excuser d’avoir agît ainsi alors qu’on vien de se rencontrer. Seulement... »

Il prit un grande inspiration avant de se retourner, faisant face au corps élancé de Miyako.

« … Je ne recommencerais plus… Promit. »

Il baissa la tête, honteux. À ses dernières paroles, son cœur se déchira, créant et faisant place à un énorme trou béant dans le plus profond de son être. Pour lui, c’était une sorte de torture à présent. Ne plus pouvoir embrasser la fille qui l’intéressait était tout un challenge maintenant. Il se leva alors et se passa une main derrière la nuque.

« Est-ce que tu veux toujours allez faire un tour au bar ? T’es pas obliger d’accepter tu sais, je vais comprendre et… Si tu préfères penser avant. »

Il lui fit un petit sourire en coin avant de marcher tranquillement vers sa chambre. Il pénétra à l’intérieur de sa chambre et chercha son portefeuille des yeux. Lorsqu’il le trouva enfin, il prit une grande inspiration et s’assit sur son lit, enfouissant sa tête dans le creux de ses mains et expirant…

*Qu’est-ce que j’ai fais merde ?*

Voilà les remords après l’acte, c’était toujours ainsi avec lui, ne réfléchissant qu’après avoir agit. C’était un énorme défaut du côté de Gôjo, mais il ni pouvait rien, c’était plus fort que lui lorsqu’il était tenté…

Les sentiments de Miyako étaient à la fois et clairs en même temps mélangés. Elle ressentait de quoi pour lui, c'était certain... mais peut-être qu'ils avaient agis trop vite.. Cela ne l'avait pas déplus de se coller et de l'embrasser, au contraire! C'était à quoi elle pensait depuis un bout, mais ça aurait un peu bizarre de sourire après ça et de faire comme si rien s'était passé. Soit qu'ils arrêtaient là et ils faisaient place à un malaise, ou ils allaient finir à coucher ensemble. Elle ne pouvait pas continuer.. mais le voulait.. Ah! Que c'était compliqué!

Elle s'était allongée sur le divan et vit Gôjo basculer sa tête par en arrière avec un air qui lui semblait triste. Il lui dit qu'elle n'avait pas à s'excuser, mais que c'était plutôt à lui car ils venaient de se rencontrer.. Elle voyait bien que le jeune homme comprennait bien la situation. Mais il ajouta un "seulement...".. Un silence suivit, mais elle savait exactement ce que le jeune homme voulait dire. Ils voulaient les deux s'embrasser.. Il ressentait quelque chose et voulait le partager avec l'autre. C'est exactment ce qu'il s'était passé, mais ils n'avaient rien fait de mal non?

Gôjo se retourna vers elle avec la même expression, et enchaîna avec des mots qui lui firent un pincement au coeur.



Là, c'était comme si on venait de lui rentrer une lame au coeur. Pourquoi promettre un telle chose? Elle aurait voulu effacer son désolé d'un peu plus tôt, car elle ne venait de voir dans les yeux de celui-ci qu'il se brisait le coeur à ses mots et il ne le savait peut-être pas, mais il venait de briser le sien aussi. Elle aurait voulu l'empoigner et recommencer à l'embrasser pour effacer ces dernières paroles, mais était encore trop sous le choc de la puissance de cette promesse qu'elle arrivait seulement à suivre le garçon des yeux en retenant son souffle.

Celui-ci se leva avant que ses lèvres lui dessina un très léger sourire. Il brisa le silence pour lui demander si elle voulait encore aller prendre un verre ou si elle préférait réfléchir avant... ce qui comprendrait. Il ne lui laissa pas le temps de répondre qu'il commença à marcher vers le corridor. Miyako regardait le dos de celui-ci s'éloigner et elle devait réagir. Elle voulait tellement qu'il retire ses paroles. Elle se leva donc en poussant un léger soupire quelques instants après qu'elle se décida à réagir.

Elle marcha tranquillement dans le corridor, scrutant du regard la pièce où Gôjo avait bien pu aller. Il était dans ce qu'elle supposa être sa chambre. La coréenne alla s'accôter sur le cadre de porte sans faire de bruit et regarda quelques secondes le garçon qu'elle avait tant aimé embrassé, tête dans les mains. Elle cogna trois petits coups sur la porte qui était déjà ouverte. Celui-ci redressa le regard vers elle avec un sourire forcé. Elle s'avança tranquillement et s'arrêta devant l'homme qui était assis sur le lit. Miyako déposa une main sur le visage du jeune homme et se pencha tranquillement pour lui donna un doux baiser sur ses lèvres. Elle recula ensuite la tête de seulement quelques centimètres et mit une mèche de ses cheveux derrière son oreille et dit dans ce qui ressemblait à un mumure...

"Moi je ne te promets pas que je ne recommencerai pas..."

La jeune femme se contentait de plonger son visage dans celui de Gôjo. Puis ne pu s'empêcher de sourire...

"Trop difficile..."

Elle prit soudainement les mains du garçon et le tira vers elle. Il se leva pour attérir collé à Miyako. Leurs corps se frolèrent et le visage de la jeune femme était relevé pour apercevoir Gôjo.

" Allez, on va manquer la remise de prix..."

Miyako dit ses mots d'un ton doux mais ne bouga pas d'un poil. Elle lui souriait toujours et espérait qu'il ne préfère pas qu'ils n'aillent pas de contact physique entre eux pour l'instant. C'est elle qui avait détruit leur moment de bien-être tantôt et c'est elle qui avait installé le regard triste que Gôjo avait dans les yeux. Elle voulait continuer la soirée et passer du bon temps avec lui...

Pendant quelques minutes, Gôjo resta assit sur son lit, essayant tant bien que de mal d’essayer de tout replacer dans sa tête et de voir ce qui se passerait à présent. Il essayait d’analyser toutes les possibilités possible pour trouver un moyen quelconque pouvant l’aider à ne pas embrasser une seconde fois Miyako. Il la désirait, tellement qu’il avait peur que si elle arrivait de se pas, qu’il l’empoigne fermement, la couche sur son lit et l’embrasse fougueusement. Toutes ses images se défilaient l’une après l’autre, ne laissant pas le temps au bel asiatique désespéré de réfléchis correctement.

Soudainement, il entendit de léger petit cognement tout près de sa porte. Il cligna des yeux avant de relever péniblement la tête et il l’aperçue. Elle était la, dans l’encadrement de sa porte de chambre, à seulement quelque pas de lui. Il lui suffisait de se lever et de faire trois enjambés pour la prendre dans ses bras et la plaquer contre un mur, la foudroyant du regard et l’embrassant tout aussi passionnément que les premières fois. Gôjo se contrôla, résistant à la tentation et fit un petit sourire en direction de Miyako. Celle-ci s’approcha en marchant avec souplesse pour arriver devant lui. Gôjo la suivait des yeux depuis le début, il voulait dévier son regard sur autre chose, mais il en était incapable, éblouis pas sa beauté.

C’est alors qu’elle se pencha tranquillement pour déposer un petit baiser sur les lèvres du jeune homme. Celui-ci n’avait même pas remué les lèvres. Il avait seulement fermé les yeux, se maîtrisant le mieux qu’il le pouvait, s’arrêtant même de respirer. Lorsqu’elle recula, il rouvrit instantanément ses yeux et la fixa, incrédule. Elle souffla dans un murmure que elle, elle n’avait pas promit qu’elle ne recommencerait pas. Gôjo resta de froid, incapable de dire quoi que ce soit. Elle lui sourit tendrement avant de rajouter que c’était… Trop difficile. Elle prit soudainement les mains du garçon, l’attirant vers lui. Ne pouvant pas lui résister, il se laissa tirer. Leurs corps collés l’un contre l’autre, Gôjo pouvait sentir la chaleur qu’émanait celui de Miyako… Une chaleur, réconfortante. Elle releva alors la tête pour fixer le jeune homme et lui dit sur un ton doux qu’il devait y aller s’il ne voulait pas ratés la remise de prix.

Gôjo promenait son regard sur chaque trait de la déesse qui se tenait devant lui. Il lui fit un seconde sourire forcer avant de toucher sa joue avec son index, lui caressant la peau. Puis, il se dégagea un peu et marcha pour allez dans la cuisine, enfilant ses chaussures.

« Est-ce que tu t’es apporter une veste pour ce soir ? Il risque de faire froid et… Je ne voudrais pas que tu attrapes un rhume à cause de moi. »

Il se retourna vers Miyako et vit qu’elle n’avait rien. Il se dirigea alors vers un placard pour en sortir une veste. Il la plia et l’installa sur son avant bras et enfouis son portefeuille dans ses poches. Il regarda du coin de l’œil Miyako.

« Parée ? » dit-il en marchant d’un pas assuré vers la porte, l’ouvrant grandement et faisant un signe de tête à Miyako pour qu’elle sorte la première.

Le cœur gros, Gôjo essayait de cacher sa tristesse, mais il lui avait promit et… Une promesse était une promesse… À moins que…

Elle l'avait simplement rapproché de son corps et Gôjo lui fit seulement un sourire, caressa sa joue et se décolla d'elle aussitôt. Miyako sentait que le garçon la repoussait et ne pouvait pas faire grand chose... Elle le suiva donc car il s'était dirigé vers la cuisine. Elle enfila ses chaussures et.. euhm. Merde! Elle avait oublié de s'apporter une veste. Le jeune homme en prendre une et ouvra la porte d'entrée.



Puis, la porte de l'appartement de Gôjo se ferma derrière eux, empêchant à celui-ci de suivre la suite de cette histoire qui devenait compliquer.