Pousse toi ! [Uzume]

Gôjo faisait allez son crayon d’un côté et de l’autre, impatient et méprisant l’horloge du regard. Deux minutes avant que la cloche ne sonne, l’aiguille c’était arrêter, ce qui laissa entendre plusieurs soupire de frustration de la part des élèves ainsi que de Gôjo lui-même. Bref, le silence accablant fut enfin rompu par la sonnerie de l’école, déclarant la fin des cours pour la journée. Le jeune asiatique avait une seule idée en tête, quitter la le cours ennuyer du prof d’histoire. Même s’il était vraiment bon à l’école, il détestait cela. C’était les pires tortures qu’il ne pouvait pas avoir. Rester assis pendant toute une journée à écouter des professeurs laid et ennuyant à expliquer leurs matières.

Lorsqu’il sortit de son cours, il marcha d’un pas tellement rapide qu’il dépassait la plupart des élèves qui marchaient d’une façon normal, lui trop pressé, se faufilait entre tout le monde pour enfin… Foncer dans fille. Leurs livres tombèrent par terre et des feuilles s’éparpillèrent un peu partout sur le sol.

« Et merde… Tu ne pourrais pas regarder où que tu marches ? »

Gôjo se pencha alors pour essayer de ramasser ses livres et ses feuilles et ne porta même pas attention à la jeune nippone, trop fâché pour se concentrer à lever simplement les yeux et la regarder. Il soupira, voyant que les feuilles c’était carrément éloigner les unes des autres. Il grogna et releva enfin la tête et pu voir une jeune asiatique, tout aussi fâchée que lui. Lorsqu’il se releva enfin, il vit que celle-ci avait encore des feuilles qui jonchaient le plancher. L’aider ? Nonn… À quoi sa servirait de toute manière ? Il marcha alors vers sa case, l’ouvrit et lorsqu’il s’apprêta à ranger son livre, remarqua qu’il n’était pas à son nom. Il se retourna marcha vers la jeune fille. Il devait avouer que comment il avait agît n’était pas vraiment brillant, mais il s’en fichait. Il se pencha donc vers celle-ci et lui rendit son livre… Brisé. Ce qu’il vit lorsque des feuilles du cahier pendait de tous les côtés…

*Oups…*

Il laissa tomber le livre devant elle avant de retourner à sa case…

15 heures 55....Dans cinq minutes la cloche retentirait. Il ne restait donc que peu de temps avant la fin du cours. Et pourtant, chaque secondes paraissaient être une éternité pour Uzume. Il fallait qu'elle bouge. Elle en avait assez de rester plantée sur sa chaise. C'était pareil chaque jour ou plutôt à chaque leçons. Quoi que...Quand le sujet d'étude était intéressant, la jeune fille ne s'impatientait pas autant. Malheureusement pour elle, le cours était des plus ennuyants. Le professeur avait eu la merveilleuse de revoir des notions sensées être acquises dès le collège. Soit disant que quelques révisions leurs feraient du bien. La jeune fille en doutait. Personne n'écoutait, préférant discuter avec leurs voisins. Peut-être en aurait t'elle fait de même si elle avait apprécier les camarades autour d'elle. Manque de chance, tel n'était pas le cas. Elle ne pouvait se les supporter. Dès qu'ils ouvraient la bouche la demoiselle avait envie de les frapper. Si elle en avait déjà taper un pour cette raison? Non. Uzume ne frappait que si on la cherchait et comme cela arrivait souvent, elle se battait assez fréquemment. Cela ne la gênait aucunement et elle n'avait aucuns remords en voyant son camarade avoir le nez en sang. Il n'avait eu que ce qu'il méritait. Si personnes ne les punissaient de leur méchanceté, Uzume le faisait. Enfin, que quand ils s'en prenaient à elle. Pour les autres, elle s'en moquait. Ces imbéciles n'avaient qu'à se défendre. Rester là à ne rien dire était tellement grotesque! Même si rechigner ne garantissait pas forcement d'être tranquille par la suite au moins ils garderaient une certaine fierté. Ce type de personnes agaçaient la demoiselle. Enfin, qui ne l'énervait pas?

La demoiselle s'était décidée à faire une grue en papier quand la cloche sonna. Enfin! Sans faire attention si le professeur avait fini de parler, elle rangea ses affaires dans son sac. Quoi que ranger est un terme un peu fort. Elle les mit plutôt en vrac dedans. Oh, elle n'était pas la seule à agir ainsi. La moitié de la classe était prête à s'en aller et elle doutait que ses camarades est eu le temps en quelques secondes de bien fermer leurs livres et de les mettre soigneusement dans leur cartable. Ils étaient bien trop impatient de s'en aller. Malheureusement, le professeur n'était pas dans ce cas. Il trainait. Le faisait t'il exprès? Possible. Pour la première fois depuis le début de cours,Uuzume écoutait ce qu'il disait. Elle attendait qu'il leur dise de sortir. Allez! Pouvait t'il s'activer? Ah enfin! Il avait à peine dit au revoir que les élèves déjà prêts se jetaient dans les couloirs. Uzume en faisait partit. Elle ne pouvait plus supporter d'être assise comme déjà dit précédemment. Elle avait un tout plein d'énergie à évacuer. Elle avait d'ailleurs déjà commencer à le faire en marchant à pas rapides dans les couloirs slalomant entre les élèves. La demoiselle réussi à ne percuté personnes sur le chemin menant jusqu'à son casier. Comme ses camarades, elle remit ses chaussures de ville et reparti aussi vite qu'elle était venue. Elle n'eut pas la même chance en arrivant en hall. En déboulant d'un des couloirs, elle percuta violemment quelqu'un. Manquait plus que ça! Pourvu qu'elle soit tombée sur un camarade sympathique qui s'en irait sans lui hurler dessus.Et bien non, elle n'eut le temps de s'excuser que celui-ci l'incendiait de paroles mauvaises et infondées. Après tout dans ce type de collision les deux personnes impliquées étaient fautives.

Enfin bref...Comme souvent, elle ignora l'être ignoble en face d'elle pour se concentrer sur une autre tâche. Laquelle? Et bien ramasser les livres et les feuilles tout simplement. Si elle remarqua qu'un des ouvrages n'était pas à elle? Non, elle ne s'en rendit compte qu'une fois que le jeune homme fit l'échange de manière plutôt agressive. Bien! Elle qui ne souhaitait rien lui dire elle ne pouvait laisser passer ça. Uzume se plante devant le caiser de son camarade et avec une craie sortit de nul part, griffona quelques charmes. En dernier, elle y accrocha une petite poupée hideuse sensée corriger les mauvaises gens.
Elle avait à peine finit qu'elle entendit un rire. Makoto Okawa...Grande gueule mais sans courage.

"Hey! Venez voir! La sorcière envoit encore un de ses mauvais sort!"

La tête de la jeune fille se tourna lentement tel les mannequins dans les films d'horreurs. Ses cheveux se placèrent devant elle et ses yeux prirent leur étincelle de folie habituelle. Pour guère ne rassurer son camarade hilare, une voix provenant des tréfonds de sa gorge vint retentir.

"T'es le prochain sur la liste."

Il n'y eu soudainement plus un bruit. Comme souvent d'ailleurs, on la critiquait et se moquait de ses croyances mais tous prenaient peur quand elle lançait ses charmes. Quels crétins.

Gôjo se retourna vers la nippone lorsqu’elle se planta devant son casier et sortit une craie et commença à dessiner des choses que ne pouvait comprendre Gôjo. Il haussa un sourcil, essayant de comprendre ce qu’elle était entrain de faire. Puis, elle sortit subitement une poupée vraiment hideuse, avant de l’accrocher dans ses gribouillis. Gôjo la regardait, il savait qu’il l’avait mit en colère, très en colère, mais il ne comprenait vraiment pas le bout de la poupée. Les bras croiser contre son torse, il la regardait continuer ses affaires. De toute façon, il sans contre fichait qu’elle détruise sa case en dessinant de laide chose dessus, car après tout, elle ne lui appartenait pas et c’était à l’école, encore une raison de plus pour la laisser continuer ses bêtises.

Soudainement, il entendit un rire assez moqueur. Il se retourna vers la voix pour y voire une autre jeune fille, se moquant de celle qu’il avait percuté quelques instants plus tôt. L’autre fille dit à d’autres gens autour d’elle, sur un ton baveur, de voir la sorcière entrain de préparer un prochain sort. Gôjo regarda du coin de l’œil celle qui avait subitement arrêté de placer sa poupée sur sa case pour se tourner vers les autres. Elle lui lança une menace du genre qu’elle était la prochaine sur la liste. La voix que l’asiatique avait laissé entendre fit froid dans le dos de Gôjo. Un léger frisson parcouru son corps avant que celui-ci ne s’interpose entre les deux.

« C’est bien la grande, tu peux allez jouer ailleurs maintenant… Quant à toi…»

Il se retourna, laissant en plant l’autre jeune fille faisant un moue frustré, et marcha vers sa case pour arracher la poupée et la lancer sur la folle, comme il pouvait la considérer. Ensuite, il essuya les gribouillis avec sa manche avant de prendre ses choses et de les enfuir dans son sac.

« Tu peux partir… » Lui dit-il après avoir refermer la case dans un petit claquement.

Plusieurs têtes se retournèrent, surtout des curieux, car d’autres continuait leurs chemins sans se préoccuper d’eux. La plupart des élèves attendaient patiemment la suite des évènements. Gôjo afficha un sourire de satisfaction en haussant les épaules et enfouissant ses mains dans ses poches de pantalon avant de commencer à marcher vers la sortit. Jusqu’à temps que…

Si il y'avait eu des anges, aucuns doutes que toutes personnes présentent dans cette pièce auraient pu les entendre. Comme souvent lors de litige les élèves n'ayant rien à y voir se passionnait soudainement parce-qu'ils se passait. Ils en oubliaient leurs conversations, leurs cris inutiles pour faire place à un silence qu'ils ne connaissaient guère d'habitude. Ils devenaient alors des spectateurs tellement fascinés qu'aucuns sons ne pouvaient sortir de leurs bouches. Enfin, tout dépendait de la scène qui se déroulait sous leurs yeux. En cas de baston, ils s'excitaient et prenaient rapidement partis. Uzume en savait quelque chose vu le nombre de fois qu'elle avait du subir ceci. Elle détestait d'ailleurs. La curiosité mal placée ainsi que prendre des sur le dos d'une personne en mauvaise position. Manque de chance pour elle, elle était bien souvent cette personne. Il fallait dire aussi que même avec toute la patience qu'elle possédait il arrivait toujours un moment ou elle s'agaçait qu'on puisse la ridiculiser. Elle devenait alors plus violente. Ou alors elle était de mauvaise humeur et était alors bien plus agressive. Comme maintenant par exemple. Si les moqueries de Makoto lui passait par dessus la tête, le comportement qu'adoptait l'autre idiot envers elle était inacceptable. Enervée? Oui, elle l'était et ses camarades la connaissant l'avaient parfaitement compris. Oh non, aucunes flammes de colère brûlaient en elle. Son corps ne s'était pas crispé. À quoi le voyait t'ils alors? Et bien Uzume s'attachait les cheveux. Elle le faisait toujours quand elle était prête à frapper. Elle ne tarda pas à le faire d'ailleurs. Avec une rapidité étonnante, elle flanqua son déchireur de livre au sol. La demoiselle le tenait fermement pour qu'il ne puisse plus se mouvoir. Des murmures se firent alors entendre. Elle les ignora.

"Je n'aime pas frapper tu sais mais je ne supporte pas que l'on me manque de respect. Excuses-toi!"

La jeune fille ne mentait aucunement! Même si elle savait parfaitement combattre, elle détestait avoir à utiliser la violence. Pourquoi le faire maintenant? Elle n'était pas idiote. Elle avait parfaitement comprit qu'un beau discours n'aiderait pas son camarade à s'excuser. Alors s'il fallait se montrer agressif, autant le faire.

Lorsque Gôjo s’apprêta à quitter les couloirs, il sentit une main se déposer sur son épaule avant de la tirer vers l’arrière et de le foutre contre le plancher. Un peu ébranlé par cette soudaine attaque sans être avisé, Gôjo planta un regard noir dans son interlocutrice car et oui, c’était bien cette fille qui l’avait bousculer ainsi. Une fille avec la force d’un homme oui ! Gôjo la méprisa du regard avant d’entendre de petits murmures se fondre dans le silence. Puis, elle déchira celui-ci en lui disant dont ton sec qu’elle n’aimait pas frapper les gens, mais qu’elle n’aimait pas non plus qu’on lui manque de respect. Gôjo ne détacha pas son regard d’elle. Il n’avait pas peur de la jeune nippone, au contraire, il trouvait cela plutôt amusant. N’ayant pas peur du ridicule, Gôjo savait comment reprendre le dessus, mais lorsqu’il s’agissait de fille, il en était, la plupart du temps incapable.

Si l’attaque serait venue d’un garçon, il lui aurait déjà collé un point en plein visage pour ensuite lui asséner un coup de pied en pleine gueule mais malheureusement, c’était une fille qui s’adressait a lui. Une fille qui commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs. Il fixa le jeune asiatique un moment avant de lui adresser un sourire faussement amuser, dévoilant ses dents.

« Tu crois que frapper un innocent va t’aider à te faire des amis ? »

Pourquoi cette question ? Gôjo savait très bien que ce genre de personne agressive avait de la difficulté à approcher les autres. Elles étaient plutôt distante et préférait être ignorée aux yeux des autres, passer inaperçue pour vivre leur vie comme bon le semblait en cognant quelques innocents au passage, seulement pour combler le plaisir manquant. Bref, Gôjo prit à la vitesse de l’éclair le bras de la jeune nippone avant de la tirer et de l’approcher à quelques centimètres de son visage.

« Tu ne trouves pas que t’exagère un peu trop, petite fille ? Frapper ainsi les gens pour éliminer la colère qui fusionne à l’intérieur de toi ? »

Il se leva habilement en repoussant un peu la coréenne.

« Si t’aurais pas été une fille, je t’aurais éclater la cervelle contre un casier, seulement… Me salir les mains pour une raison tel que ce cas… »

Tout en disant ses quelques paroles, il se frottait les mains ensemble, comme s’il essayait d’effacer des tâches invisible…

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