Soirée AMICALE ! [Miyako]

En sortant du bar, Gôjo enfouit ses mains dans ses poches pour les garder au chaud. Il faisait froid car à présent, le soleil était complètement couché et ses rayons ne pouvaient plus lui réchauffer la peau. Il marchait tranquillement, Miyako à ses côtés, et respirait avec difficulté. L’air glacial s’infiltrait dans ses poumons, laissant sortir à chaque expiration de la bué. Gôjo était incapable de penser à autre chose que ce que Miyako venait tout juste de lui dire. Cela lui brisait le cœur, mais il savait que tout cela se terminerait ainsi, il avait prit le risque, et maintenant, il en subissait les conséquences.

Après une dizaine de minute plonger dans un silence accablant, ils arrivèrent enfin devant l’immeuble où contenait l’appartement de Gôjo, là ou ils avaient échangés leur premier baiser. Ils rentrèrent sans trop se presser et lorsqu’ils furent arrivés devant la porte de l’appartement, Gôjo se remémora les quelques heures plus tôt lorsqu’il avait posé les mêmes gestes, sortant ses clés de ses poches arrières, débarrant dans un petit déclique la porte qu’il tourna et poussa pour pénétrer à l’intérieur de l’immense pièce. Il ne s’attendait pas à voir cet endroit de si tôt.

Gôjo se déchaussa tout en lançant ses clés sur le comptoir. Il enleva son manteau et l’accrocha sur le crochet qui ornait le mur droit de la porte et marcha vers sa chambre. Il lança son porte feuille sur son lit et enleva sa chemise, ne prenant pas le temps de la déboutonner, il la fit passer par-dessus sa tête et enfila une camisole noir masculine. Il secoua, tout en se dirigeant vers le salon, les cheveux, se grattant le nez au passage. Il devait tout faire pour être préoccupé et ne pas penser à tout ce qui était arriver. Pour l’instant, tout était sous contrôle, jusqu’à temps qu’il voit Miyako, toujours sur le bord de la porte. Il pencha légèrement la tête en signe de question et s’approcha un peu.

- Alors… Tu restes?

Sérieusement, il ne savait pas s’il préférait qu’elle reste ou non car, si elle décidait de passer la soirée avec lui, il pourrait se passer bien des choses. Mais Gôjo c’était juré à lui-même, pendant leurs marchent, qu’il devait à tout prit se prendre en main et réfléchir avant de poser quelconque geste envers la belle nippone. Ce qui revenait à ne pas approcher Miyako et de faire tout pour ne pas faire de sous entendus. Il enfouit une seconde fois ses mains dans ses poches et fixa Miyako d’un air absent. Il entendait toujours cette phrase qui résonnait à chaque silence pesant, « Mais pour l’instant, je te demandes si on peut avancer sur une voie amicale… » Amicale. Si c’était ce qu’elle désirait, elle l’aurait car Gôjo n’était pas prêt à couper les ponts avec elle, comme la belle lui avait précisée au début.

Il faisait froid dehors.. Mais c'est la situation du moment qui la pétrifiait complètement de dire quelque chose. Elle ne pouvait rien dire... Elle n'avait rien à lui dire... En fait, rien qui pourrait améliorer les choses. Des excuses ou bien des explications, ça ne servait pas pour le moment. La jeune femme resta donc muette tout au long du chemin, dans un silence qui était bien plus pesant que le silence de leur arrivée. Elle regardait ses pieds et avec tout son courage, elle jetait quelque regards rapides sur Gôjo qui était un peu en avant d'elle. La coréenne aurait aimer trouver les mots justes pour agrémenter l'atmosphère, mais ils eurent le temps de se rendre à l'immeuble de leur destination sans qu'elle trouve quelque chose à dire.

Les asiatiques montèrent les escaliers qu'ils eurent montés précédement, avec beaucoup moins "d'enthousiasme". Gôjo ouvrit la porte, jeta ses clefs sur le comptoir, accrocha son manteau en moins de deux, puis il se dirigea vers sa chambre pour disparaitre du champs de vision de la demoiselle. Miyako s'était tout simplement déchaussé et avait figé lorsque le garçon s'enfuit aussi vite.

Elle n'avait pas pris le temps de penser à la proposition que le jeune homme lui avait fait plus tôt au bar. Elle le faisait donc en ce moment, plantée près de la porte d'entrée- et de sortie. Devait-elle partir? Devait-elle rester? Voulait-elle partir? Voulait-elle rester? .. Oh la la.. Elle s'en posait des questions la jeune fille, elle qui n'aime pas ce compliqué la vie détient maintenant un record. Elle ne savait point quoi faire.. mais l'attitude de Gôjo envers elle lui fit comprendre qu'elle était peut-être mieux de le laisser tranquille pour l'instant. Il avait peut-être envi de respirer un peu.

- Alors… Tu restes?

Miyako sursauta et leva les yeux immédiatement vers son interlocuteur. Elle n'avait même pas remarqué son arrivée tellement qu'elle était perdue dans ses pensées. Mais, une fois les yeux rivés sur lui, elle remarqua assez radicalement qu'il était maintenant vêtu d'une camisole qui laissait voir les bras dans lesquels elle avait adoré être il y avait à peine quelques heures. Elle lui sourit faiblement et se pencha pour fouiller dans son sac. Accroupie au sol, elle y sortit un cahier de note ainsi qu'un crayon et gribouilla quelque chose sur une feuille.

"Don't Worry, Be Happy. =)

011-432-3726
Miyako."

La demoiselle arracha la feuille et la plia ensuite délicatement en huit. Elle jeta son crayon et son cahier dans son sac, le re-zippa et mit la bandouillère sur son épaule tout en se levant. Elle avanca tranquillement vers Gôjo qui était à quelques pas d'elle, en fixant le bout de papier qu'elle avait entre les mains. Elle s'arrêta devant lui, prit une respiration et leva la tête avec un sourire triste qui essayait avec bien des efforts à être rassurant.

- Je pense que tu aimerais peut-être respirer un peu...

Elle prit la main du jeune homme et alla déposer le papier dans sa paume. Elle resta là, à fixer la main qui renfermait maintenant un des seuls espoirs qui lui restait de le revoir - car se trouver au lycée, Bonne Chance!!- Elle sourit faiblement pour elle-même avant de rencontrer le regard de Gôjo dont elle ne savait pas trop le sens. Miyako recula d'un pas et de deux avant de trouver la force de tourner le dos au japonais. Il ne lui restait qu'à se chausser et fermer la porte derrière elle. - puis de se retrouver dans des rues qu'elle ne conaissait à peine, mais c'était le moindre de ces soucis.

Son regard planter sur son « amie », Gôjo l’inspectait. Il essayait de comprendre pourquoi se changement soudain. Il fallait dire que tout cela c’était passer très vite, mais bon, l’amour était parfois plus fort que tout et c’était ce que Gôjo avait ressentit plus tôt car pour le moment, il était simplement blessé, mais il se sentait incapable d’en vouloir à la belle asiatique. Elle n’avait rien fait de mal après tout, seulement montrer la vraie version des choses. Peut-être que c’était mieux ainsi…

Le jeune homme prit le temps de regarder se que Miyako faisait. Celle-ci, quand il lui adressa la parole, sursauta. Il faut croire qu’il avait été vraiment subtile pour ne pas qu’elle l’entende arriver. Bref, elle prit un temps avant de bouger, se penchant pour prendre un carnet et un crayon. Elle griffonna quelque chose que Gôjo ne pouvait pas voir de son endroit et, par la suite, arracha la feuille pour la plier et ranger ses choses dans son sac. Elle zippa celui-ci et marcha tranquillement dans sa direction. Plus elle s’approchait, plus son cœur battait vite. Il pouvait sentir la bonne odeur qu’elle dégageait, lui picotant les narines. Il du à mainte reprise de se contrôler pour ne pas lui sauter au coup et la parsemer de baiser. Elle avait fait un choix et il le respectait, même si cela lui était comme une sorte de torture, il ferait tout pour la rendre heureuse.

Lorsqu’elle fut à proximité de lui, elle lui tendit le papier qu’il n’avait pas quitté des yeux depuis qu’elle marchait d’un pas décidée vers lui. Elle prit alors sa main pour déposer le petit papier dans le creux de sa paume. Ce seul contact procura un étrange vide à l’intérieur de Gôjo car il savait que trop bien qu’a partir de maintenant, se serait peut-être le seul contact qu’il aurait à présent avec Miyako, et même à cela... Elle finit par lui dire, avec un petit sourire forcé, qu’il préférait surement respirer un peu. Puis, avec difficulté, elle se retourna et marcha vers la porte. Gôjo regarda le morceau de papier. « Don’t worry, be happy ». Gôjo sourit sans trop sans rendre compte et releva lentement la tête.

- Même si tu restes ici… Je suis capable de respirer tu sais…

Il attendit une réponse de la part de la jeune femme, mais son impatience prit le dessus. Il se dirigea alors vers Miyako et lui enleva tranquillement son manteau, ce qui la fit sursauter une seconde fois.

- Je t’invite et tu n’as pas le choix d’accepter, c’est une obligation ! On écoutera un film et on fera des trucs… Enfin, des trucs que des am…

Le mot s’arrêta au bout de ses lèvres, incapable de le prononcer. Il respira tranquillement et sourit timidement à Miyako.

- Des trucs que des amis font…

Il baissa les yeux sur le sol avant de se diriger vers les crochets et de déposer le manteau de Miyako sur un de ceux-ci. Il se retourne et regard Miyako pour savoir si elle acceptait ou non, meme si elle n’avait plus vraiment le choix…

La jeune demoiselle se dirigeait, non contre son gré, mais sans enthousiasme vers la porte pour retourner chez elle. Elle avait émis l'hypothèse qu'il avait peut-être besoin de temps seul, donc elle allait lui laisser du temps pour respirer après ce qu'on pourrait appeler un "choc". Elle leva son pied du sol pour le glisser dans sa chaussure et entendit le jeune homme lui adresser quelques paroles. Il lui dit que même si elle restait avec lui, il était capable de respirer... Ce n'était pas dans ce sens là que la jeune femme avait utilisé ce même verbe, mais bon..Une chaussure était enfilée, il ne restait plus que sa deuxième à mettre.

Miyako sursauta lorsqu'elle sentit sa veste glissée de sa peau. Elle retourna sa tête rapidement pour apercevoir Gôjo lui enlever ce morceau de linge en lui disant qu'elle était obligée de rester et qu'ils allaient faire des trucs.. que des amis font quoi. La jeune coréenne se laissa déshabiller -juste le manteau xD - tranquillement et fit glisser son sac sur le sol. Elle savait bien qu'il fallait mieux qu'elle rentre, mais elle était incapable de refuser car Miyako voulait rester dans les bras de Gôjo -euhh non..- en compagnie de Gôjo..- ouais en compagnie. Elle enleva tranquillement sa chaussure de son pied sans pourtant arrêter de fixer le jeune homme. Puis, un sourire spontané apparut sur les douces lèvres de Miyako

-À une condition..

D'accord, ce n'était pas un moment très très très bien choisi pour "jouer à des jeux" comm cela et le faire paniquer, mais elle fallait qu'elle mette les choses au clair. L'asiatique pivota son corps pour se retrouver face au garçon qu'elle ne savait pas si près. Elle leva plongea son regard dans les prunelles brunes de Gôjo avant de continuer ce qu'elle s'aprêtait à dire.

- Je sais que j'ai dit "voie amicale" tantôt... Mais s'il te plaît, ne fait pas une obsession du mot ami..

Puis elle recula d'un pas avant de le devancer pour aller au salon, marchant de dos pour ne pas lâcher du regard Gôjo.

- C'est seulement que ça serait une bétisse que de me ramasser dans ton lit pour la première journée... Je veux au moins bien connaît l'homme avec qui je baise. (oui oui.. tu as bien lu/entendu xD)

Cette bétise, elle l'avait fait souvent auparavant... mais elle ne voulait pas que se soit comme ça entre Gôjo et elle. Miyako voulait quelque chose de vrai.. Elle voulait connaître le garçon à qui elle donnerait son corps et son âme. Désirer qu'il soit proche autant qu'elle le veut maintenant. Elle avait déjà des forts sentiments, il ne restait plus qu'à le connaître.. du moins un peu plus.

Gôjo était vraiment heureux que Miyako se laisse dévêtir ainsi, enfin… Façon de parler. Il était seulement content qu’elle ne lui arrache pas sa veste de ses mains douces et frêles pour ensuite quitter l’appartement, se précipitant vers la porte et la claquant pour démontrer qu’elle avait prit une décision et que personne ne parviendrait à changer celle-ci. Alors un petit sourire se fit place sur ses lèvres pulpeuses et il regarda Miyako ôter son pied de sa botte. Elle se retourna vers lui et plongea son regard dans le sien. Ils étaient proches, enfin… Plus de ce que Gôjo croyait, mais il ne sentit tout de même pas un malaise s’installer, c’était comme s’ils n’avaient même pas discuter de la section douloureuse de la soirée. Bref, Gôjo regardait Miyako avec un regard incrédule, surtout lorsqu’elle justifia qu’elle restait à une condition. Elle laissa planer un doute qui intrigua Gôjo et finit par dire qu’elle savait qu’elle avait dit « Voie amicale » plus tôt, mais qu’il ne fallait pas se faire une obsession avec le mot « Ami ». Un nouveau sourire fendit le visage de Gôjo, créant de petites fossettes sur le creux de ses joues. Il baissa la tête, se trouvant un peu trop « obséder » par toutes les choses qui se passaient et se détendit. Il prit une grande respiration, comme pour remplir ses poumons d’air car il avait tenue sa respiration trop longtemps à cause du stress. Oui Gôjo, même s’il paraissait d’un garçon capable d’être zen en tout moment, était parfois stresser au max. La raison. Il l’ignorais, mais la n’était pas l’importance.

La belle nippone contourna le jeune asiatique, celui-ci la suivait du regard tout en se tournant tranquillement pour ne pas la quitter des yeux. Comment détourner son regard d’une si belle créature. Gôjo remercia à l’instant même le dieu tout puissant d’avoir créer des femmes aussi jolie sur terre et frissonna à l’idée que le monde n’en est plus une seule un jour. Mieux vaut mourir. Il soupira silencieusement, se trouvant stupide de penser à cela dans de tel circonstance et fut subitement sortit de ses pensées insensées par la belle et douce voix cristalline de Miyako. Elle dit que cela serait une pure bêtise si elle finirait dans son lit dès la première journée et qu’elle voulait au moins connaître l’homme avec qui elle baisait.

Gôjo écarquilla les yeux et entrouvrit la bouche. Il ne s’attendait pas vraiment à ce qu’elle lui donne une réplique comme celle-ci. Ou du moins…Bref, il se passa une main sur la nuque, baissant la tête pour regarder ses pieds, signe qu’il avait totalement été prit par surprise et qu’il se sentait maintenant impuissant devant cette phrase qui l’avait carrément… Gêné. Il était dépourvue de tout et ne savait plus quoi dire. Il se mit à rire nerveusement avant de relever la tête dans un petit mouvement, replaçant ses cheveux qui lui tombait sur le visage.

- Alors…Gôjo Tsuki, c’est mon nom. Je n’ai que 19 ans. J’ai des… Parents, mais ils habitent loin d’ici. Je suis enfant unique, dieu merci ! J’adore le sport et la crème glacée à la pistache. Je suis du genre lève tôt, tout dépendant des journées et aussi… J’adore les gaufres !

Il éclata de rire et commença à avancer vers Miyako d’un pas lent, mais assuré.

- J’habite ici depuis quelques mois, mais je n’ai jamais rencontrer quelqu’un d’aussi passionnant que toi, ce qui confirme que je n’ai pas eu de petite amie depuis… Enfin… il roula de yeux et sourit, s’approchant de plus en plus. J’adore prendre de l’air, je déteste les mathématiques, j’aime la pizza, je n’aime vraiment pas le gars qui te regardait avec des yeux de chacal plus tôt, mais j’adore tes yeux, surtout lorsqu’ils ont une petite lueur à l’intérieur… Y’a d’autre chose que j’ai oublier ? Surement…

Il était maintenant rendu à quelques centimètres de la belle. Elle était accotée contre le divan qui occupait une grande partie de la place du salon, quant à Gôjo, lui, était en avant d’elle. Elle ne pouvait s’enfuir, sauf si elle se laissait tomber sur le canapé derrière elle. Le beau jeune homme sourit à sa tendre amie qui se tenait devant lui…

- Est-ce que tu me connais asser à présent ?

Il ne bougea pas, resta planter devant elle, toujours avec le même sourire qu’il était incapable d’enlever de sa bouche, il en avait besoin pour soutenir ses paroles qui montrait l’envie d’être avec elle. Il se contenta alors de la fixer, attendant une réponse de sa part…

Elle savait bien que les dernières paroles qu'elle dit avaient eu un impact sur le beau jeune homme car celui-ci ne put cacher son expression d'étonnement. Elle-même s'avait surprise à dire cela... Qui aurait pu croire que ces mots "vulguaires" allaient un jour sortir de la bouche d'une jeune femme qui paraissait si délicate? Personne, elle la première.

Toujours en reculant, elle fixait les gestes de ce qui pouvaient démontrer de la nervosité chez Gôjo. Il était si kawaii quand il était gêné celui-là! Ça n'était pas arrivé que Miyako réussit à gêner le garçon durant cette journée -de ce qu'elle se souvient-, c'était plutôt le contraire. La jeune coréenne ne put s'empêcher d'afficher un sourire, fière de sa réussite... Mais ce n'est pas elle qui eut le dernier mot. Gôjo releva la tête avant de lui sortir un "discours" de présentation. C'était à son tour d'être surprise. Elle pencha la tête avec un air amusé -elle l'était aussi- et regarda le japonais qui s'avançait tranquillement vers elle en continuant à dévoiler toutes sortes d'informations à son sujet. Lorsqu'il roula les yeux en disant «ce qui confirme que je n’ai pas eu de petite amie depuis… Enfin… » ne ressurait en rien Miyako, mais le fait qu'il lui dise qu'il n'avait jamais rencontré quelqu'un aussi passionnante qu'elle lui fit plaisir à entendre et croisait les doigts qu'il ne soit pas le genre d'homme qui tient le même discours à toutes les filles. Gôjo fit aussi mention au fait qu'il n'avait pas aimé qu'un garçon du bar la déshabille des yeux et qu'il adorait les siens..

Il avait sorti tout cela si naturellement et était maintenant rendu à quelques centimètres devant elle, encore une fois. La jeune asiatique ne pouvait pas reculer car le divan lui bloquait le chemin, mais ne savait pas trop si elle voulait reculer.. En fait, elle aurait plutôt envie de se coller contre le corps de Gôjo et de se pendre à ses lèvres, mais elle savait que si ça commençait, elle allait finir dans son lit assurément, ce qui ne lui tentait pas trop pour le moment... même si les pulsions qu'elle retenait disaient le contraire. Mais avait-il dit tout cela pour se présenter et l'amener dans sa chambre? Voulait-il juste jouer un peu sur la situation? Ou se présentait-il de manière non commune?

En tout cas, Miyako ne pouvait pas totallement se présenter comme cela car son passé était sérieux. Elle ne pouvait pas simplement dire «Miyako Otomo. 18 ans et toutes ses dents. Fille unique née en Corée du sud qui vient tout juste d'arriver au Japon. J'aime moi aussi la crème glacée à la pistache et les gauffres. Je déteste les mathématiques. J'adore les sports, la danse, la musique et j'ai été coupable d'avoir tué un garçon durant une compétition sportive il y a à peine deux ans!» Elle ne voulait pas qu'il sache cela.. C'est peut-être pour cela qu'elle ne pouvait pas s'engager dans une vraie relation avec lui.. Car elle avait peur qu'il la juge sur ce qu'elle a pu faire. Mais bref...

Elle accrocha son regard dans celui du garçon avant de répondre à sa question qui sonnait un peu comme «On peut baiser maintenant?».

- Wow! Tu es réellement pressé à ce que je termine nue dans ton lit...

Elle hocha un peu sa tête qui était toujours inclinée.

- C'est tentant comme offre et demande mais...

Puis elle se leva sur la pointe des pieds pour être de la même grandeur que Gôjo et approcha son visage sans subir à la tentation de l'embrasser fougeusement avant de continuer.

- Il va en falloir plus mon homme...

Elle baissa les talons et lui donna deux petites tappes d'encouragement sur l'épaule.

Gôjo savait très bien que tout ce qu'il venait de dire laissait un peu à désirer, mais il faisait cela pour taquiner la belle Miyako, elle était si mignonne quand elle rougissait et, peut-être qu'elle changerait d'avis encore une fois... Qui sait ? Mais pour le moment, même s'il faisait exprès d'être aussi collant, il respectait toujours son choix et ferait tout pour passer une soirée agréable malgré les certaines restriction que procurait le mot "ami". Même si Miyako disait qu'il ne fallait pas en faire tout un plat, Gôjo lui savait très bien que des amis ne s'embrassait pas et ne couchait pas ensemble alors il ne risquait pas d'avoir d'embrouille à ce sujet.

Le bel asiatique étira ses fines lèvres lorsque la nippone, toujours immobile devant lui, lui lança que celui-ci était vraiment impatient de l'avoir nue dans son lit. En partie, elle n'avait pas tort, mais il ne voulait pas que tout ce finisse ainsi. Ensuite, elle ajouta que c'était tentant comme offre mais... Bien sûre il fallait un mais et même si elle n'aurait pas précisée le "mais" en question, lui en aurait mit un. Bref, elle termina en lui disant qu'il fallait en avoir un peu plus pour l'amadouer. Elle lui donna deux petites tapes d'encouragement sur l'épaule et Gôjo éclata de rire.

- Donc... Je vais devoir m'y prendre d'une autre façon alors ...

À ses mots, il prit le menton de Miyako et approcha son visage du sien. Il était tellement proche qu'il pouvait sentir la bonne odeur que l'halène fraîche et douce de Miyako dégageait. Il savait que Miyako devait être toute dérouter par ce qui se passait, mais il s'en fichait. Puis, plus capable de se contrôler... Il descendit ses mains sur la taille de celle-ci pour commencer à la chatouiller. Aussitôt qu'il remua les doigts sur sa peau, elle pouffa de rire. Il n'arrêta pas pour autant, se contentant de la douce mélodie que procurait le son de sa voix lorsqu'elle riait de bon coeur. Il la souleva alors de terre pour le prendre en poche de patate et contourna le divan pour la laisser tomber sur celui-ci. Il la chatouilla encore un peu et, lorsqu'elle fut presque au bord des larmes, se tordant de rire, il prit la télécommande et alluma la télévision. Il s'assit alors confortablement sur le canapé et jeta un bref coup d'oeil à Miyako. Il lui sourit, fier de lui et se concentra sur le télévision en zappant les postes.

- Tu veux faire quoi ? Grignoter quelque chose ? Écouter un film ? C'est toi qui décides !

Il posa son regard attentionné sur elle avant de se perdre dans ses yeux. Elle était si belle. Il sourit à lui même avant de pencher la tête pour ne pas qu'elle remarque que celui-ci avait été distrait par sa beauté et posa la télécommande sur la petite table devant eux...

Deux petites tapes sur l'épaule et Gôjo éclata de rire avant de lui rajouter qu'il devait si prendre d'une autre façon alors pour atteindre son "but". Eh oui... et non. Sérieusement: non. En fait, le non est plutôt parce que la jeune femme était quand même sensée... Elle ne voulait pas que cela avance trop loin et s'avait se tenir sur ce point. Il aurait bien beau faire mille et une manière pour la tenter, il ne réussira jamais à la faire flanchir. La coréenne ne voulait pas de relation sexuelle avec lui pour le moment. Si c'était de l'amour qu'elle ressentait pour lui et bien, elle voulait faire les choses comme il faut et ne pas gâcher la magie... Eh oui.. Miyako est comme toutes les filles sur ce point... Elle rêve d'un conte de fée.

Gôjo prit son menton et approcha son visage du sien. Le coeur de Miyako se mit à battre à 200km/h. Il n'allait pas l'embrasser? Comment pouvait-il avoir autant été tromatisé par le mot "ami" et l'avoir oublier aussi vite? La jeune fille ne bougeait pas d'un poil et tout son corps se crispa. Elle ne respirait même plus. Elle se contentait de fixer avec de grands yeux l'ami qui s'approchait dangeureusement d'elle. Il avait même les mains sur sa taille... Oh non.. L'avait-elle trop tenté? Puis,elle sentit des doigts la chatouillés au niveau de la taille.Automatiquement, Miyako se mit à rire. Elle était très chatouilleuse cette jeune femme. Lorsque Gôjo la leva du sol pour la déposer sur le divan et continuer de la chatouiller, elle essaya de lui dire d'arrêter, mais il n'avait rien qui sortait de sa bouche... Elle ne pouvait que rire et sentait même les larmes arrivées..

À ce moment, il arrêta, s'installa à ses côtés et commença à zipper les postes de télé qu'il avait allumé une seconde plus tôt. Miyako reprenait son souffle et avait mal au ventre tellement qu'elle avait rit. On pouvait voir sa poitrine se gonfler et se dégonfler tellement qu'elle cherchait de l'air.. C'était presque pire de faire deux kilomètres à la course... Ok, c'est exagéré.

- Tu veux faire quoi ? Grignoter quelque chose ? Écouter un film ? C'est toi qui décides !

Elle réfléchit à la réponse de la question sans dévier le regard du jeune homme avant de terminer par lui dire...

- Pourquoi ne pas s'installer confortablement devant un bon film avec un verre à la main?

Elle leva un peu le menton et fit un ravissant sourire à Gôjo.

Gôjo finit par regarder Miyako dans les yeux et celle-ci lui dit sur un ton essoufflé qu’ils pourraient bien écouter un film avec un verre à la main. Elle lui fit ensuite un charmant sourire et Gôjo acquiesça en se levant du divan. Il marcha vers la cuisine et repensa à l’accident qui était arrivé plus tôt lorsqu’il avait échappé un verre sur le sol et que, lorsqu’il revint avec le balai en main, il vit Miyako entrain de ramasser avec ses mains la vitre jonchant le sol. Elle c’était couper après même qu’il lui est dit qu’elle pouvait se couper. Bref, il avait prit soin de bien s’occuper d’elle-même si ce n’était qu’une simple égratignure.

Gôjo sortit alors deux coupes de vin et les déposa sur le comptoir. Il ouvrit le réfrigérateur et inspecta à l’intérieur pour voir ce qu’il lui restait. Heureusement, il restait une bouteille de vin blanc.

- J’espère que tu aimes le vin blanc très chère…

Tout en disant cela avec amusement, il referma la porte du frigo avec son pied et enleva, après mainte essai, le bouchon de liège de la bouteille. Il versa alors la boisson dans les verres et apporta le tout sur la petite table du salon. Il alla ensuite vers une colonne qui contenait plein de film. Lui qui était amateur de film d’horreur et d’action, il avait tout ce qui pouvait lui tenter dans ce petit espace.

- Alors… Qu’est-ce que tu veux écouter. Film d’horreur ? il montra alors un coffret contenant le CD vers Miyako. Un film d’action ? il montra une seconde pochette. Ou encore ... Un film d’horreur ?

Il montra un large sourire sur ses lèvres à Miyako. Disons qu’elle n’avait pas vraiment de choix, surtout avec lui car quand il s’agissait de film, au revoir les comédies musicales ou les films d’amour. Ils étaient depuis longtemps raillés de la liste. Il se retourna vers la belle et lui montra tout ce qu’il avait en frais de film et lorsqu’elle choisis, un film d’horreur, ce qui plu énormément à Gôjo, il se leva et inséra le CD dans le DVD et prit la télécommande pour arranger le tout.

- Prête ?

Il se retourna vers elle et lui fit un de ses sourires charmeurs avant de prendre une gorgé de vin. Il rapprocha sa coupe de la sienne et pencha la tête sur le côté.

- À notre rencontre et… Au film qui suit !

Il se mit à rire avant de cogner sa coupe contre la celle de Miyako et prit une gorgé. Il s’installa alors confortablement sur le canapé et se concentra sur le film qui s’apprêtait à jouer…

Gôjo se leva et se dirigea vers la cuisine. Malgré le fait qu'il s'éloignait d'elle, les yeux de la demoiselle étaient toujours rivés sur celui-ci. Il avait du charme,c'était certain! Et il fallait l'avouer.. Elle craquait complètement pour lui, que ce soit côté psychologique que physique. En fait, de ce qu'elle connaissait de lui en une journée.

Le japonais revint avec les coupes. La jeune femme saisissa la sienne et fit tourner le liquide d'un mouvement délicat de la main. L'alcool... Mmmh...

- Alors… Qu’est-ce que tu veux écouter. Film d’horreur ?

Cette question fit revenir Miyako sur terre. Elle dirigea son visage souriant vers la voix et regarda Gôjo lui montrer sa collection de DVD qui comptait que des films d'horreur ou d'action. Elle n'avait pas à ce plaindre.. C'était ses types de films préférés. Elle adorait surtout les films d'action, mais ne sachant pas trop pourquoi, ça ne lu itentait pas trop ce soir... elle voulait plus se sentir réconfortée ?? Miyako se leva et s'avança vers l'endroit où le garçon était. Elle regarda de haut en bas tous les titres de films qu'il avait et s'arrêta sur un des seuls films d'horreur qu'elle n'avait pas encore vu. Elle l'attrapa et le tendit au charmant jeune homme avec un sourire exité.

- Celui-là!

Puis, pendant qu'il mettait le CD dans le DVD, elle alla s'asseoir confortablement sur le divan, laissant de la place pour Gôjo. Elle prit un petite gorgée du vin pendant que le jeune homme lui demanda si elle était prête.

-Prête! dit-elle d'un ton confident et enthousiaste.

Il revint s'asseoir à ses côtés et ils firent un "toast" à leur rencontre et au film qui allait commencer dans quelques instants. Elle cogna doucement sa coupe à celle de Gôjo et la porta à ses lèvres sans trop croire à une chose à laquelle ils avaient trainqué... Comment voulez-vous écouter pleinement un film en étant sous l'effet de l'alcool et en compagnie d'un charmant jeune homme que vous désirez? D'accord, ce n'était que son troisième verre et c'était du vin, mais Miyako ne supportait pas l'alcool et si elle continuait à boire, cela pouvait un peu "dégénérer"...

30 minutes s'écoulèrent...

La jeune femme était captivée par le film... Elle n'avait pas peur dans les films d'horreur, elle analysait tous les détails et trouvait toujours quelque chose qui clochait. C'était un peu comme un jeu pour elle. Malheureusement pour Gôjo... Si son plan était de mettre un film d'horreur pour qu'elle se colle après lui, son plan était complètement raté! Elle re-remplit sa coupe vide et détourna le regard vers Gôjo pour lui en proposer, mais celui-ci refusa car il lui en restait encore. Sans un mot, elle déposa la bouteille sur la table et prit le cousin qui était à côté d'elle pour le poser sur les genoux de Gôjo. Elle savait bien qu'il la regardait, mais elle ne détournait pas le regard de la télévision. Elle prit une gorgée et s'étendit sur le divan, tête sur le cousin. Il n'avait rien de mal à ce qu'elle dépose sa tête sur son ami, non ?

Le film commença et même si Gôjo l’avait déjà visionné auparavant, cela ne lui dérangeait pas le moindre du monde car il le trouvait super bon et en plus, c’était le choix de Miyako donc…

Après une trentaine de minutes, Gôjo avait remplie seulement une fois sa coupe de vin et maintenant, elle était rendue à moitié, et même à cela. Peut importe, il avait tout le reste du film pour remplir sa coupe de vin une seconde fois et il ne se pressait pas. Même s’il tolérait très bien l’alcool, enfin, tout dépende ment du nombre de coupe qu’il prenait ou le taux d’alcool que contenait la boisson, Gôjo ne voulait pas trop boire, ayant trop peur que s’il se laissait complètement allez, que tout se termine… Mal. Enfin mal était un mot peut-être « mal »choisi car, finir dans un pieux avec une fille aussi belle que Miyako, il n’y avait pas de « mal » à ça justement.

Bref, Miyako se versa encore une fois du vin dans sa coupe puis, pour être polie, elle lui proposa de lui en verser dans sa coupe, mais Gôjo refusa car elle était encore remplie jusqu’à la moitié. Il lui sourit gentiment avant de se concentrer une nouvelle fois dans le film mais fut distrait par les gestes de Miyako. Il tourna alors son regard vers la nippone et la belle prit l’oreille qui décorait le divan et le déposa sur les genoux de Gôjo. Il n’avait manqué aucun de ses mouvements et la regardait intensément, mais celle-ci était bien trop dans le film pour remarquer quoi que ce soit. Elle se coucha ensuite, déposant sa tête sur lui. Il sourit intérieurement avant de recommencer à regarder le film.

Après encore une bonne trentaine de minute, le film tirait à sa fin et Gôjo avait prit le risque de faufiler ses doigts sur les doux cheveux soyeux de la belle Miyako. Il caressa le fond de sa tête avec un petit élan de tendresse. Il termina sa coupe et, sans repousser Miyako, il réussi à atteindre la bouteille de vin pour se verser du vin jusqu’à ra bord. Il en offrit à Miyako qui accepta et redéposa la bouteille, qui contenait maintenant qu’un petit fond, sur la table.

Lorsque le film se termina, Gôjo avait les yeux qui picotaient mais il était bien trop content de la charmante présence de Miyako, il ne voulait pas allez se coucher, il voulait profiter pleinement de se petit rapprochement, seulement celle-ci s’aperçu bien vite que le film était terminer et se décolla. Il lui sourit gentiment avant de boire son vin.

- Alors le film ? Super hein ?

Il sourit en son fort intérieur en voyant la belle lui sourire à son tour. Il était fier de lui de pouvoir lui parler sans trop que cela ne lui fasse mal. Il s’habituerait peut-être à cette nouvelle décision, qui sait ?

Gôjo se leva et finit sa coupe en se dirigeant vers la cuisine, rangeant son verre dans le lave vaisselle. Il revint ensuite petit à petit vers Miyako.

- Tu veux faire quoi à présent ?

Il se mit à bailler et s’étira en même temps, signe qu’il commençait à être fatiguer, mais il ne voulait pas… Il soupira silencieusement en essayant de trouver une idée de ce qu’il pourrait bien faire à présent…

Le film continuait d'avancer et Miyako était toujours captivée même si sa tête se trouvait sur les genoux du beau garçon. Cela lui avait pris du temps avant de remarquer que des petits doigts qui ne lui appartenaient pas se promenaient dans ses cheveux. Elle le laissa faire.. Ça la détentait. Elle avait toujours adoré se faire jouer dans les cheveux, mais tellement qu'il le faisait avec douceur, la jeune femme tomba proche de s'endormir plusieurs fois. Elle avait su par contre résister à la fatigue pour terminer le film.

Dès que le film termina, Miyako leva sa tête pour s'asseoir convenablement. Elle porta son verre à ses lèvres pour prendre une gorgée de son quatrième verre d'alcool de la soirée. La jeune fille ne ressentait pas de mal de coeur, mais sentait que ses joues étaient chaudes. C'était certain que c'était son dernier verre! En plus, elle avait cours demain en après-midi donc.

- Alors le film ? Super hein ?

Elle redonna le sourire que Gôjo lui fit en lui disant cette phrase avant de lui donner sa critique sur le film qu'ils venaient de visionner.

- Très étrange comme histoire, mais très intéressant.

Elle continuait de lui sourire jusqu'à ce qu'il se lève pour aller porter son verre. Elle prit quelques gorgées de vin jusqu'à ce que Gôjo revienne près d'elle en baillant et s'étirant. Il était fatigué et ça paraissait, tout comme elle. Elle finit son verre, se leva et se dirigea vers la cuisine.

- Et si on allait faire un beau gros dodo...

Elle prit la pognée du lave-vaiselle et ouvrit celui-ci pour aller poser délicatement sa coupe près de celle que Gôjo avait utilisée. Elle referma par la suite la machine et s'arrêta de bouger.

Elle n'avait pas penser à ça.. Elle n'avait rien avec elle pour dormir ici. La coréenne n'avait pas de pyjama, pas de brosse à dents, pas de crème, pas de linge pour le lendemain, etc. Elle n'avait pas pensé à ses détails lorsqu'elle accepta la proposition du jeune garçon... Elle avait seulement son sac avec son linge de sport et son déodorant. Bon, elle allait très bien survivre sans crème pour son visage, de toute façon c'était une beauté naturelle. Pour son linge de demain, elle n'avait rien qu'à mettre ce qu'elle avait porté durant la soirée le temps de se rendre chez elle et de changer. La jeune asiatique avait seulement besoin d'une brosse à dents et un pyjama serait grandement apprécié.

Miyako leva ses prunelles vers le jeune homme, puis les fit dévier sur l'horloge design sur le mur. Il était trop tard pour sortir aller acheter ce dont elle avait besoin. Elle remit ses yeux sur Gôjo avant de lui faire part de la situation.

- T'as une brosse à dents et un pyjama pour moi ?... Je n'ai pas pensé à ses détails.

Elle s'avanca vers Gôjo avec un envie soudaine de se rapprocher de lui. Elle avançait d'un pas lent et s'arrêta devant lui. Elle empoigna le bas de la camisole noire du garçon et leva ses yeux brillants pour apercevoir le regard de celui-ci. Elle avait une extrême envie de l'embrasser, qu'il la prenne dans ses bras pour la porter jusqu'à son lit où elle pourrait découvrir son corps et laisser son désir éclaté. Mais la jeune femme n'était pas stupide.. Elle savait bien que c'était à cause de l'alcool qu'elle avait consommé qu'elle avait des pulsions comme celles-ci. Elle se contenta seulement de lui dire quelques mots.

- Mais je peux toujours dormir nue si tu n'as rien à me prêter, mais il me faut une brosse à dents.

Après lui avoir demander ce qu'elle désirait faire, Miyako lui répondit tout mignonnement et en se dirigeant vers la cuisine si cela était correct s'ils allaient faire un gros dodo. Cette petite phrase extirpa un petit sourire sur le coin des lèvres de Gôjo avant que celui-ci ne se remette à bailler une seconde fois. Il secoua la tête pour rester éveillé et trouva l'idée fort intéressante, après tout, il était épuisé et avait besoin de sommeil. En plus, cela lui permettrait de s'endormir vite et de se réveiller tôt pour pouvoir passer encore du temps avec la belle.

Celle-ci rangea sa coupe dans le lave vaisselle et dévia son regard sur l'horloge, se qui porta Gôjo à regarder à son tour. Il était tard et il c'était lever très tôt le matin même pour profiter de sa journée, voilà pourquoi il était si mort que cela. En plus, la partie qu'il avait jouée avec Miyako ne l'aidait pas vraiment. Bref, Miyako posa ses prunelles sur lui et lui demanda s'il avait un pyjama à lui passer ainsi qu'une brosse à dent car, bien sûr, elle n'avait pas pensée à cela. Puis, elle s'avança d'un pas décidé vers lui. Rendu à a peine quelques centimètres, elle agrippa le bas de sa camisole et plongea ses yeux d'encre dans les siens. Un frissons parcoura instantanément le corps musclé de Gôjo. Tous les simples petits contacts que Miyako faisait parfois le rendaient dingue. Il pencha légèrement la tête sur le côté en signe d'incompréhension et elle recommença à parler. Elle dit sur un ton tout à fait normal, ce qui surprit Gôjo, qu'elle pouvait tout aussi bien dormir nue, mais il fallait absolument qu'elle aille une brosse à dent.

Gôjo éclata de rire. D'après lui, l'alcool sur Miyako prenait le dessus. Prenant les poignets de celle-ci, il lui sourit avant de lui adresser un petit clin d'oeil.

- Je crois que j'ai quelque chose qui pourrait te faire...

Il recula doucement et tira délicatement Miyako vers lui pour qu'elle le suive. Lorsqu'ils arrivèrent dans la chambre, Gôjo alluma la lumière et se dirigea vers sa commode. Il en sortit un chemise, peut-être un peu trop grande pour Miyako, mais qui était confortable. Ensuite, il fouilla dans un autre de ses tiroir, à la recherche d'un genre de boxer qui pourrait allez à Miyako, seulement, il n'y avait pas grand chose qui ferait son affaire.

- Tiens, j'ai ça pour le haut... Mais pour le bas, faudra se débrouiller seule...

Il lui adressa un sourire en lui donnant la chemise avant de refermer son tiroir et marcha jusqu'à la salle de bain suivit de Miyako. Il regarda dans une armoire et découvrit qu'il avait une brosse à dents neuve dans le fond de celle-ci. Il la sortit de son emballage et la donna à Miyako.

- Voilà, ce sera la tienne à présent alors... Si un jour tu reviens, tu n’auras pas besoin de penser à ta brosse à dent.

Il se passa une main derrière la nuque avant de sentir un sourire gêner prendre place sur son visage fatigué. Il prit alors sa brosse à dent et commença à se brosser les dents, histoire de ne pas avoir à revenir dans la chambre de bain pour faire ça vue qu'il était déjà sur les lieux. Miyako fit de même et, après c'être bien ainsi la bouche, Gĵo l'essuya avec son bras, une habitude peu séductrice mais efficace.

- Tu veux que je te montre ta chambre?

Il regarda Miyako avant de lui faire signe de sortir de la salle de bain, éteignant la lumière sur le passage et marchant vers la chambre d'amis...

[Gomen pour l'attente et le manque d'inspiration..]

La jeune femme était plantée devant Gôjo, attendant une réponse, une réaction à sa dernière phrase. Le garçon devant elle éclata de rire avant de retourner son visage vers elle pour lui faire un clein d'oeil. Miyako avait pu sentir ses genoux faiblir à cette petite action. Elle avait encore plus chaud maintenant... Oh la la... Elle et l'alcool, ça faisait réellement deux. Il lui répondit qu'il avait peut-être quelque chose qui pourrait lui faire avant de reculer doucement. Les poings de Miyako qui s'avaient accrochés à sa camisole se déserrèrent et la jeune fille suiva les pas de l'homme qui les conduient dans la chambre de celui-ci.

Les deux asiatiques rentrèrent et aussitôt, Miyako alla s'asseoir sur le lit grand lit, fatiguée à cause de sa longue mais agréable journée. Ses paupières se fermaient toutes seules et son corps qui semblait être écrasé par la pression atmosphérique, se balaçait quelque peu de droite à gauche. Elle ouvrit les yeux quand Gôjo lui tendit une chemise quelconque et lui dit qu'elle devait se débrouiller pour le bas. D'accord, elle avait son short de sport qui pourrait faire l'affaire donc.. La jeune fille lui sourit avant de prendre toutes ses forces pour se lever et suivre la beau japonais jusqu'à la salle de bain, chemise accrochée à l'épaule.

Arrivée dans la salle de bain, la coréenne se regarda dans la glace. Ouh la la... Elle avait une mine affreuse! Elle passa sa main dans ses cheveux et passa ses bouts d'index sur les cernes de fatigue qui pouvaient montrer un peu leur bout de nez.

- Voilà, ce sera la tienne à présent alors... Si un jour tu reviens, tu n’auras pas besoin de penser à ta brosse à dent.

La jeune femme figea et analysa la phrase qui avait précédé. Donc, il voulait la revoir... C'était un bon point et elle ne put cacher un petit sourire flâter lorsqu'elle remarqua que Gôjo s'avait gêné à dire cela. Il commença à se brosser les dents et Miyako allait faire de même, mais elle ne pouvait pas laisser passer l'occasion de gêner encore un peu plus Gôjo, ou du moins, essayer.

- D'accord, tu parles du jour que tu réussiras à me convaincre de baiser avec toi...

Elle lui avait dit avec un sourire et sans vraiment le prendre au sérieux avant d'entammer l'étape du brossage de dents. En temps normal, elle n'aurait oser dire quelque chose de la sorte, mais avec Gôjo et n'aillant pas tout son esprit, elle ne put s'empêcher de dire quelque chose. Gôjo ne lui avait pas répondu et lui reparla seulement lorsqu'il lui demanda si elle voulait aller voir la chambre où allait passer la nuit. Miyako lui sourit, passa devant lui pour sortir de la salle de bain et se dirigea vers la chambre d'amis, la seule pièce qu'elle n,eut pas faite à sa deuxième visite.

Elle chercha l'interrupteur pour allumer la lumière. Elle ne lui trouvait pas et c'est Gôjo qui l'ouvrit. La jeune femme s'avança lentement dans la pièce et déposa la chemise sur le lit. Miyako se retourna ensuite vers Gôjo, les mains cachées dans ses poches. Elle regarda à terre avant de lever son regard tout piteux sur lui.

- J'imagine que notre journée hors du commun se termine bientôt...

Elle s'avança doucement vers lui, mit ses bras autour de lui pour l'enlacer, déposa sa tête fragile sur son épaule et ferma les yeux. Elle sentait sa chaleur et ça la réconfortait au plus haut point. Elle aurait pu s'endormir dans ses bras.. et ce n'était pas l'envie qui lui manquait, seulement.. Il fallait diférrencier les envies de ce qui est bien de faire et faire ce qui est bien de faire. Elle passa quelques secondes dans cette position puis se décolla un peu pour voir son visage sans totallement détaché son corps du sien.

- Si le méchant du film vient m'attaquer, est-ce que je pourrais alors aller me réfugier dans ta chambre.. ?

Lorsque les deux jeunes asiatiques étaient dans la salle de bain, la belle nippone avait dit lorsque Gôjo lui avait tendu sa brosse à dent et impliquer que à partir de maintenant, si elle revenait, qu’elle n’aurait plus à se préoccuper de savoir si oui ou non elle avait sa brosse à dents avec elle vue qu’elle en aurait justement une pour elle ici même… Bref, elle avait dit que Gôjo parlait de la fois ou il réussirait de la convaincre de baiser avec elle. Pendant cette phrase, Gôjo était entrain de se brosser les dents et manqua de s’étouffer, mais il fit son possible pour ne pas que cela paraisse. Miyako ne devait pas être en total contrôle avec soit même pour dire des… Bêtises comme celle-ci, mais il trouvait cela marrant.

M’enfin, maintenant qu’ils étaient rendu dans la chambre d’ami, Gôjo repensait à la fameuse phrase qu’avait laisser entendre Miyako dans la salle de bain. Un léger sourire étira ses lèvres, créant de jolies fossettes sur ses joues. Quelques arrières pensées défilèrent rapidement dans sa tête et il se mit à rire silencieusement lorsqu’il vit que la nippone tâtait le mur pour essayer de trouver la lumière. Gôjo, habituer, posa sa main directement sur la petite clenche et sourit à Miyako. Celle-ci s’avança tranquillement dans la pièce et déposa la chemise sur le lit. Elle se retourna sur le même rythme et baissa la tête puis la releva après quelques instants pour regarder droits dans les yeux Gôjo. Elle avait les mains dans ses poches et paraissait épuisée de sa longue journée.

Elle lui dit sur un ton calme que leur journée hors du commun se terminait bientôt. Il baissa alors sa tête à ton tour en souriant légèrement. Puis, sans avertir, elle s’approcha doucement et enlaça de ses bras la taille de Gôjo. Il ne fit rien mais releva la tête tandis que elle, elle accotait la sienne contre l’épaule de jeune nippon. Elle sentait tellement bon et elle émanait une chaleur tellement réconfortante que Gôjo aurait voulu dormir avec elle. Pas dans le sens « couché - baisé » mais bien rester allonger toute la nuit à ses côté, la contemplant.

Brisant ses pensées lorsqu’elle se recula pour le regarder intensément, Gôjo pencha la tête sur le côté comme il avait l’habitude de le faire en signe d’incompréhension. Comme pour répondre à son signe, elle lui demande pour savoir si le méchant dans le film venait l’attaquait, est-ce qu’elle pourrait venir se réfugier dans sa chambre. Il sourit avant d’embrasser son front.

- Et si c’est moi… Le méchant dans l’histoire…

Il sourit avant de commencer à rire et redéposa ses lèvres sur le front de Miyako.

- Bonne nuit…

Il recula doucement avant de ce défaire de celle-ci et de lui faire dos. En sortant, il referma la porte derrière lui et marcha jusque dans sa chambre, sa grattant la nuque et soupirant silencieusement. Lorsqu’il rentra dans la pièce sombre, il enleva sa camisole noire et la lança au loin, ensuite, il éteignit la lumière de la chambre avant de fermer sa porte. Il se dirigea vers son lit en détachant sa ceinture et se laissa tomber dessus. Il avait toujours ses jeans. Il s’étira longuement avant de s’installer sur les couvertures, trop lâche pour rentrer à l’intérieur.

Il ferma instantanément les paupières puis, un sont les fit ouvrirent. La porte de sa chambre s’ouvrit tranquillement. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

- Le méchant est venu te rendre visite ?

Miyako avait ses bras accrochés à Gôjo lorsque celui-ci lui déposa un simple baiser sur le front. À ce contact, le corps de Miyako se contracta. Non parce qu'elle dédaignait ce baiser, mais bien à cause d'un frisson qui avait parcouru celle-ci. Des sensations comme cela, elle en avait ressenti que peu auparavant... En fait, toutes les autres fois s'avaient passé aujourd'hui.

Puis, Gôjo émit l'idée qu'il serait le méchant. C'est alors que les yeux de la jeune fille devinrent énormes. Un semblant de peur pouvait se lire dans ses yeux. Elle n'avait pas peur pour de vrai, mais elle faisait semblant seulement pour parraître plus mignonne aux yeux de Gôjo. Elle ne s'en renait pas compte, mais elle cherchait à lui plaire dans un sens... Était-ce à cause de l'alcool ou parce qu'elle voulait que Gôjo s'attache à elle ? Sans qu'elle dise un mot, il lui déposa un autre simple bec sur son front avant de lui souhaiter la bonne nuit et de quitter la pièce en fermant la porte derrière lui. Miyako qui avait regardé chaque fait et geste qu'il avait posé, dévia le regard immédiatement lorsque la porte se ferma. Elle lâcha un petit soupire avant de faire passer son chandail par dessus sa tête et enlever son jeans ajusté. Gardant ses sous-vêtements, elle enfila la chemise de Gôjo qui n'était pas si grande que ça car elle lui arrivait quelques centimètres en dessous des fesses. Puis, elle se rendit compte qu'elle avait laissé son sac dans l'entrée. Elle sortit donc en coup de vent, sans prendre la peine de boutonner la chemise et sans prendre la peine de regarder si Gôjo était dans le corridor.

En quelques secondes, Miyako avait rejoint son sac, sortit une paire de petites shorts de sport et l'enfila dans l'entrée même. Elle était maintenant sur son chemin de retour et remarqua que la lumière de la chambre de Gôjo était fermée. Dormait-il déjà? Leur journée allait se terminer comme ça? Avec délicatesse, elle tourna la poignée de la pièce qui renfermait le japonais et commença à l'ouvrir progressivement et lentement. Puis,elle entendit la voix du garçon qui lui demandait si elle avait reçu la visite du méchant. Miyako sursauta et se dépêcha d'attacher quelques boutons qu'elle ne boutonna même pas dans les bons trous. Elle fit passer sa tête à chevelure brune pour se rassurer de l'horizon, mais elle ne pouvait apercevoir Gôjo car son lit se trouvait plus derrière la porte.

- Je croyais que tu dormais déjà...

Puis, elle fit un pas dans la chambre et apercut le beau jeune homme étendue sur son lit torse nu. Wow! C'était comme se retrouver devant un plateau de dessert rempli de gâteaux, tartes et sucreries de tous genres... Seulement, c'était qu'un simple homme qui lui donnait cette impression de désir. Il faisait définitevement chaud dans cette chambre!

La jeune demoiselle s'assit sur le coin du pied du lit, recroquevilla ses longues jambes "dénudées" dans ses bras et y déposa sa tête. Elle admira Gôjo durant quelques secondes avant de briser le court silence.

-Non le méchant n'est pas encore venu...

Elle alongea un jambe, s'accôta sur ses mains qu'elle avait déposées juste derrière elle et fit un sourire à Gôjo qui ne semblait pas pouvoir décrocher ses yeux de sa silouhette.

-Pourquoi?.. As-tu autant hâte qu'il arrive ?

Immédiatement, elle commença à se glisser avec élégance et féminité plus près du garçon en lui faisant part de ce qu'elle pensait qu'il désirait.

- Tu as hâte parce que si il vient, je vais courrir appeurée pour être à tes côtés.. Et tu vas me prendre dans tes bras pour me rassurer mais surtout pour m'avoir le plus proche de toi...

Sa tête était maintenant rendue au dessus de celle de Gôjo et elle le regardait intensément. Elle avait l'envie de l'embrasser. Que se soit simplement un tout petit baiser... la jeune femme voulait seulement regoûter à ses lèvres. Mais elle se résigna.. Ce n'était pas une bonne idée que de repartir sur ce pied et se rendit compte qu'elle le faisait en agissant comme cela. Elle décida donc d'être plus sage car sinon, elle n'allait pas aider les choses. Elle ne voulait pas que ça termine mal.. D'accord, mal était un bien grand mot, mais vous comprennez.

L'expression de jeu qu'elle avait plus tôt se changea drastiquement en un sourire timide. Incapable de le regarder plus longtemps, elle se laissa tomber à ses côtés et fixa le plafond, mains sur le ventre avant de poursuivre ce qu'elle disait sur un ton différent que ses quelques phrases plus tôt. C'était un ton beaucoup moins passionné. Elle faisait sa sage fille maintenant.

- Et non! Tu n'as pas cette chance!

Un sourire fendit le visage de Gôjo lorsqu’il vit Miyako sursauter au son de sa voix. D’après lui, elle avait eu peur car elle croyait peut-être qu’il dormait déjà paisiblement. Alors c’étant mis dans la tête qu’elle ne l’entendrait pas broncher, elle fut surprise. Le bel asiatique, trop concentré à rire silencieusement à cause de l’effet qu’il lui avait fait, n’avait même pas remarquer que la belle nippone avait enfilée sa chemise et portait de petite short de sports. Rien de plus… Son sourire s’agrandit sans trop savoir pourquoi et Gôjo regarda Miyako s’approcher doucement du lit en lui disant qu’elle croyait qu’il dormait, comme il l’avait pensé…

Petit pas par petit pas, Miyako avançait avec souplesse et agilité vers le grand lit de Gôjo. Dire qu’une aussi belle femme, qu’au premier regard qu’il lui aurait porté s’ils ne se seraient pas rencontrés sur un terrain de soccer, aurait totalement crue qu’elle était du genre simple, tolérante et superficielle. Enfin, il exagérait un petit peu… Il ne pouvait tout de même pas juger les gens du premier regard, mais cela aurait été sa première impression d’elle. Cela prouvait en quelque sorte que les apparences était, non parfois, mais souvent trompeuse. La preuve, lui!

Il s’étira tranquillement lorsque Miyako prit place sur le lit, ramenant ses petites jambes contre elle. Il n’avait manqué aucun de ses faits et gestes, trop concentré et obsédé par sa beauté surnaturelle. Ce n’était peut-être pas tous les hommes sur terre qui comparerait Miyako à une déesse, mais une grande partie et Gôjo serait le premier sur la liste. Bref, pendant un long moment, Miyako se mit à parler, mais il ne la voyait pratiquement plus. Il faisait sombre dans la chambre et il ne distinguait plus les gestes qu’elle faisait, mais il sentit rapidement qu’elle se faufilait en douce à ses côtés. Elle répondit alors à sa question, lui disant que non, le méchant n’était pas encore venu et elle lui demanda par curiosité s’il avait hâte qu’il vienne et rajouta qu’il avait sûrement hâte qu’il vienne pour qu’elle puisse venir rapidement se réfugier dans ses bras pour justement l’avoir plus proche de soie.

Tout se discours fit sourire Gôjo. Il pu enfin voir le doux visage de Miyako apparaître non loin du sien. Elle avait en partie raison, seulement… Une chose le rendait triste. C’était que la belle nippone était tout de même venue lui rendre visite. Il était heureux, mais en même temps, cela lui faisait du mal de savoir qu’elle tenait à lui, mais qu’elle s’empêchait en quelque sorte de « l’aimer » car ils ne se connaissaient que depuis peu… M’enfin bref, Gôjo se retenait pour ne pas embrasser tendrement la belle qui se tenait devant lui, c’était pratiquement comme s’il retenait son respire, gardant son oxygène à l’intérieur de lui pour se contrôler et pour être certain que ainsi, il ne pourrait pas commettre de bêtise.

Miyako se laissa alors tomber sur le côté, tout prêt de Gôjo. Il se remit alors à respirer tranquillement et fixa la plafond à la recherche d’une idée quelconque pour faire sortir toutes les pensées et les idées qui lui rongeaient la tête. Il se tourna alors de côté et fit face à Miyako.

- Alors… Si le méchant n’est pas venu t’attaquer… Pourquoi être venu ici ?

Il sourit en son fort intérieur, fier de lui. Si Miyako ne voulait pas avouer qu’elle l’aimait bien, à un tel point qu’elle se foutait à présent carrément qu’ils se soient rencontrés la journée même, il essayerait de lui tirer les verres di nez en utilisant des tactiques différentes. Il ne savait pas trop comment il si prendrait, mais il réussirait certainement quelque chose.

- Je sais pourquoi moi… C’est pour être certaine qu’il ne t’arrive aucun danger hein ? Alors, pour ne pas prendre de chance, tu t’es faufilée jusqu’ici… C’est tout de même ingénieux ! Seulement…

Il arrêta de parler et laissa planer un léger silence qui prétendait bien des choses.

- Je t’avais bien dit que… Si le méchant c’était moi…

À ses quelques mots, il se rapprocha doucement de Miyako. Il passa un bras autour d’elle et la déposa de l’autre côté de sa belle silhouette. Il se souleva tranquillement pour être par-dessus la nippone, toujours en se tenant dans les airs pour ne pas l’écraser. Il descendit alors tranquillement vers elle et effleura ses lèvres. On aurait dit qu’elle hésitait, mais elle ne le repoussait pas pour autant. Il la regardait agir et on dirait qu’elle n’était certaine de rien, qu’elle voulait, mais qu’elle se résignait. Il sourit et fendit le silence de sa belle voix.

- Pourquoi tu ne me repousses pas ?

Il se mit à rire avant de basculer vers le côté pour retomber à l’endroit même où il c’était coucher quelques instants plus tôt.

- J’ai de la difficulté à te suivre Mimi… Ça te dérange si je te surnomme Mimi ?

Il tourna son joli visage vers celle de la belle en lui adressant un charmant sourire…

Comme Miyako était venue et que le méchant n'était pas venu, Gôjo lui demanda pourquoi était-elle donc venu? La raison était que Miyako était certaine que Gôjo s'était déjà endormi et voulait seulement s'en assurer... En fait, c'est ce qu'elle essayait de se faire croire et lui faire croire, mais dans le fond, elle ne voulait pas qu'il soit endormir pour passer un peu plus de temps avec lui. Elle aimait sa compagnie, c'est tout. Elle allait lui expliquer tout cela lorsque Gôjo lui émit une hypothèse qui était absurde et qu'elle trouvait bien amusante. Où avait-il cherché cela? Miyako n'avait besoin personne pour la protéger... Elle le savait, mais lui non. La jeune coréenne ne dit pas un mot et se contenta de sourire au jeune homme à ses côtés. Puis, il lui rapella qu'il était le méchant et passa la bras de l'autre côté de son corps pour se retrouver au dessus de la jeune asiatique. Gôjo approcha son visage du sien et frôla ses lèvres. Miyako qui ne savait pas du tout si elle devait l'embrasser, mais que l'envie la rongeait de l'intérieur, se crispa de tout son corps et retint sa respiration, attendant le prochain mouvement du garçon. Elle s'avait résigné à l'embrasser il y avait à peine une minute.. Elle n'allait tout de même pas renoncer aussi vite! Puis, il brisa le silence en lui demanda avec le sourire pourquoi elle ne le repoussait pas pour enfin revenir à ses côtés. Il lui quelque chose d'autre aussi, mais elle ne prêta pas trop attention car les mots "Pourquoi tu ne me repousses pas ? - Difficulté à te suivre" défilaient dans son esprit. La jeune fille s'assit sans dire un mot, regardant en direction de la fenêtre que les rideaux cachaient.

Pourquoi ? Parce qu'elle envie d'être avec lui, envie de l'embrasser, de lui tenir la main, de rire avec lui, de pleurer dans ses bras, de se chicaner avec lui pour enfin se réconcillier... Comment pouvait-elle ressentir un aussi grand attachement à quelqu'un en un si court laps de temps? Mais il était simplement parfait pour elle et c'était la première fois de sa vie qu'elle avait ressenti autant de désir envers un être vivant. Même si elle ne le connaissait pas trop.. elle s'avait que peu importe quoi, il lui plairait. Pourquoi donc ne pouvait-elle pas avancer plus loin avec lui?.. Ce n'est pas parce qu'elle ne le connaissait pas, mais plutôt parce qu'il ne la connaissait pas.. Comment réagisserait-il si il découvrait l'horrible monstre qu'elle était? Il s'enfuyerait en courant, la repousserait... Il serait dégoûter c'est certain! En ce moment, tout est beau parce qu'il est dans l'ignorance.. mais une fois qu'il découvrira l'horrible événement qui fait qu'elle est à Yamaguchi, leur relation serait finie et Miyako aurait le coeur brisé. Donc, pourquoi commencer une relation amoureuse lorsqu'on sait qu'on va terminer par se laisser. Elle ne pouvait pas lui cacher si elle s'embarquait là-dedans, car pour Miyako, tout ce dire en amour, c'est PRIMORDIAL! C'était certain qui la traiterait de monstre une fois qu'il saurait qu'elle avait tué un garçon... Elle était un monstre... Comment pouvait-il aimer un monstre?

La jeune fille qui un visage sans émotion finit par briser le silence que toutes ses pensées avaient créé d'un ton sans émotion aussi. Elle leva la tête vers le ciel et soupira.

- Parce que l'homme que je pense aimer ne sait pas qu'il est peut-être amoureux d'un monstre.

Elle se leva aussitôt et sortit de la chambre de Gôjo. Elle n'avait pas répondu à aucune des questions qu'il lui avait posé, mais plutôt à la question qu'elle s'avait posé elle-même : Pourquoi ne pouvait-elle pas s'embarquer dans une relation amoureuse? Bref, elle ne remarqua même pas que cette phrase n'avait aucun sens à ce qu'elle pouvait répondre.

La coréenne rentra dans la chambre d'ami, éteint la lumière et s'empressa d'aller se cacher sous les couvertures, tête incluse.

Gôjo était à présent immobile, attendant avec impatience la réponse de Miyako. Pourquoi ne répondait-elle pas ? Est-ce que parce qu'elle ne savait pas elle même le pourquoi elle n'avait pas repousser Gôjo. Il ne savait pas, il n'était pas dans la tête de Miyako. Parfois, il aurait tellement aimé l'être, découvrant peut-être de bonnes comme de mauvaises surprises, mais au moins, ainsi, il pourrait avoir les réponses à toutes ses questions. Il ignorait tout d'elle, mais il s'en fichait, il ressentait vraiment quelque chose pour la belle nippone, il ne pouvait pas le nier et il ne le nierait pas pour autant, mais il écouterait et accepterait les demandes de celle-ci. Il voulait à tout prix que tout cela s'arrange au plus vite. Il s'ennuyait de ses lèvres, de la chaleur qu'elle dégageait, de la bonne odeur et tout...

Il fut pris d'un léger frisson lorsque Miyako commença à parler. Sa voix était si... Triste. Il reçu un énorme point au coeur, elle n'avait même pas terminer sa phrase qu'il sentait l'hésitation, la tristesse et la peur dans la voix de la nippone. Pourquoi ce changement soudain ? Le coeur de Gôjo battait à tout rompre, s'affolant et s'agitant sans aucune raison précise. Il essayait d'écouter ce qu'elle disait, mais il avait peur lui aussi, c'était comme si, vu que Miyako était triste, Gôjo était lui aussi envahit par se sentiment incomparable. Il ne voulait pas qu'elle lui dise ce qu'il craignait le plus. Déjà qu'elle lui avait demandé qu'il reste ami, il ne voulait pas entendre sortir de sa bouche les mots du genre "coupons ses liens que nous avons tissé trop facilement Gôjo"...

Seulement, ce ne fut pas cela qui sortit de la bouche de Miyako. Ce fut plus des mots que Gôjo ne comprenait pas la raison. Elle lui avait répondit que parce que l'homme qu'elle pensait aimer ne savait pas qu'il était amoureux d'un monstre. D'un monstre ? Et pourquoi ce changement de sujet ? Pourquoi une réponse premièrement incomplète et à la fois incompréhensible aux yeux de Gôjo et n'ayant aucun rapport à ce qu'il lui avait demander. Gôjo complètement perdu, comme d'habitude prenait de grande respiration. Il voulu comprendre, se tournant vers Miyako, mais celle-ci c'était enfuit, sortant de la chambre et s'enfermant dans la chambre d'ami d'a côté. Le coeur de Gôjo se serra à un tel point qu'il eu de la difficulté à respirer. Il se leva tranquillement et marcha vers la porte.

Il sortit de sa chambre et rentra dans celle ou Miyako c'était réfugié. Il referma la porte derrière lui et laissa la lumière éteinte. Il monta sur le lit avec délicatesse et se coucha aux côtés de Miyako, tirant les couvertures pour se glisser lui aussi à l'intérieur. Il colla son corps contre celle de la nippone. Il l'attira encore plus vers elle pour la prendre dans ses bras et la serrer fort dans ses bras. Il ne savait pas ce qu'elle avait, mais elle était triste et elle avait besoin d'un soutien, comme lui par exemple.

- Hey... Qu'est-ce que c'est que tout ça Miyako... Tu n'est pas un monstre voyons. Tu sais très bien que tu es tout le contraire...

Il l'embrassa tendrement sur le front, la serrant encore plus fort contre lui.

- Je peux savoir au moins pourquoi tu t'es traitée ainsi... ?

Il enfouit doucement son nez dans les cheveux de la belle et huma la bonne odeur qui s'en dégageait. Il inspira et expira fort, en un long soupire...

Cachée, la jeune demoiselle se disait que jamais elle ne pourrait dévoiler son terrible secret. Elle préférait retourner faire de la prison en Corée que de devoir dévoiler à quelqu'un d'ici l'ignoble événement qui s'avait passé durant cet événement sportif. Miyako ne voulait pas se faire traiter comme étant un monstre. Elle était venue ici pour recommencer à neuf après tout... Pas pour que ce péché la suive. Non, elle ne devait rien dire. Rien du tout.

Elle entendit la porte de la chambre se fermer. Gôjo... Pourquoi venait-il la voir ? Elle n'avait pas envie de parler.. Pourquoi pensait-il qu'elle avait quitté sa chambre. La jeune femme sentit un débalancement sur le lit et sans prévenir, les couvertures ne lui couvraient plus la tête. Gôjo se colla près d'elle. La jeune Miyako se décolla, mais il la tira vers elle pour la serrer dans ses bras. Collée sur son torse, elle lâcha un grand soupire et ferma les yeux.

Pourquoi était-il si adorable? Elle aurait aimer qu'il soit détestable pour se défaire de lui et ne jamais avoir à dévoiler une partie de son passé qu'elle voulait à tout prix ne pas révéler. D'accord, elle n'était pas rendue là, surtout qu'elle lui avait dit qu'elle ne voulait pas s'embarquer dans une relation tout de suite, mais elle s'avait que le future lui réservait qu'elle soit plus proche de lui.

Gôjo - "Hey... Qu'est-ce que c'est que tout ça Miyako... Tu n'est pas un monstre voyons. Tu sais très bien que tu es tout le contraire..."

* Comment peux-tu savoir? Tu viens de me rencontrer il y a à peine une journée. Tu ne sais rien de moi... rien... *

Bien sûre qu'elle ne lui a pas dit, mais elle le pensait dans son fort intérieur. Il ne connaissait rien d'elle.. et l'aimerait-il encore si il la connaissait? Desfois, être dans l'ignorance vaut mieux que d'être déçu.

Le japonais l'embrassa sur le front et la serrant plus fort. Elle pouvait sentir son coeur si pure battre contre elle tellement que leurs corps étaient proches. Elle se sentait mieux... Elle se sentait mieux quand il était proche d'elle. Elle se sentait plus forte moralement. Elle gagnait de la confiance et de l'assurance quand il était là, à ses côtés. Cela ne dura pas, car lorsque Gôjo lui demanda d'expliquer ses paroles de plus tôt, Miyako se sentit pris au piège. Elle ne devait pas lui dire! Elle devait éviter à tout prix de lui dire cela.

Miyako leva le visage vers le beau garçon avec un sourire embarassé avant d'aller caresser son visage de sa toute petite main.

Miyako - " Désolé... L'alcool ne me fait pas.. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça... Je ne me comprend pas moi-même."

Elle baissa les yeux quelques instants. Il fallait qu'elle soit crédible! Il ne devait pas savoir. Croisant les doigts pour que ces talents d'actrice ne se soient pas envolés, la coréenne leva les yeux pour les plonger dans ceux de Gôjo.

Miyako - " Ne t'inquiète pas pour moi.. Je divague quand j'ai trop d'alcool dans le corps."

Puis, elle leva légèrement la tête pour atteindre les lèvres de Gôjo. Elle y déposa un simple baiser avant de se reculer et de redéposer sa tête sur l'oreiller sans pourtant le lâcher des yeux.

Miyako - " Tu avais raison, c'est bien toi le méchant. Tu réussis à te faire embrasser par une jeune innocente qui s'avait promis de résister."

Elle lui sourit et laissa entendre un petit rire.

Miyako - " Il va falloir que je trouve un moyen de gagner contre toi.. Les gentils doivent toujours gagner contre les méchants."

Toujours collé contre la belle, Gôjo était au paradis. Il ne pouvait rien demander de mieux, à part peut-être un baiser ? Il sourit en son fort intérieur. Ce n'était pas vraiment le temps de penser à cela, la belle nippone qu'il tenait fermement dans ses bras était triste pour une raison qu'il ignorait mais qu'il voulait à tout prix découvrir. Gôjo respirait toujours avec adoration la bonne odeur que la longue chevelure chocolatée de Miyako laissait sentir. Cela lui rappelait quelque chose, un souvenir plus précisément... C'était comme s'il connaissait déjà ce parfum comme si...

Il n'eu pas le temps de penser plus. Les images qui se déroulaient à une vitesse ahurissante dans sa tête s'arrêtèrent net pour faire place à un grand trou noir. Gôjo ouvrit les yeux et fronça les sourcils en signe d'indifférence. Toute la journée il avait sentit cet effluve avec amour, presque qu'avec attachement. Il connaissait cette odeur, mais il ne savait pas d'ou elle venait. Il décida, lorsqu'il entendit la douce voix de Miyako percer le long silence de la nuit, de remédier à cela, mais plus tard. Il écouta alors attentivement Miyako. Celle-ci lui dit, tout en relevant son visage angélique dans sa direction avec un petit sourire embarrassé sur le bout des lèvres qu'elle ignorait pourquoi elle avait dit cela. Elle proposa un aspect, expliquant que c'était sûrement l'alcool qui faisait défaut sur elle car Miyako ne se comprenait pas elle même.

Gôjo soupira silencieusement, découragée. Il roula des yeux, voulant donner son opinion, mais Miyako ne lui laissa pas le temps, elle rajouta qu'il ne devait pas s'en faire car elle divaguait lorsqu'elle avait trop d'alcool dans le corps. Bon, ça c'était pas mal pour tout le monde, certain étaient capable d'être toujours en contrôle de soie même tandis que d'autre c'était... Tout le contraire. Et il fallait avouer que Miyako c'était laisser un peu allez durant tout la soirée. Elle avait bu deux vers entier d'alcool au bar et au moins cinq bonne et grosse coupe de vin ici. Gôjo sourit avant que Miyako, sans prévenir, ne dépose un léger baiser sur ses lèvres. L'asiatique ne bougea plus, tous ses membres était maintenant "hors services".

La belle, tout en se reculant pour accoter sa tête sur l'oreille, lui dit qu'il avait bien raison, que c'était lui le méchant car il avait réussi à se faire embrasser par une fille qui c'était résigner à commettre cette acte. Elle rajouta tout en riant mignonnement qu'elle devrait trouver un moyen pour gagner car, à l'habitude, se sont toujours les gentils qui gagnent et non l'inverse. Gôjo sourit faiblement, ne laissant pas trop paraître l'envie de l'embrasser une seconde fois et s'étira tranquillement tout en baillant.

- Faudra attendre à demain alors pour gagner la partie... Moi, je suis É-P-U-I-S-É...

Il pesa énormément sur le mot épuisé. Pas qu'il l'était vraiment, enfin si, il était fatigué, mais il était encore capable de tenir debout, c'était seulement pour empêcher Miyako de faire... Une bêtise qu'elle regretterait sûrement par après. Gôjo, n'ayant pas gros d'alcool dans le corps et qui était aussi pire que Miyako lorsqu'il avait trop prit de boisson, essayait tant bien que de mal de se contrôler. Alors imaginer maintenant une fille ayant beaucoup d'alcool dans le sang et ayant peut-être un désire quelconque et blablabla...

Gôjo sourit dans le noir et se tourna vers Miyako. Il l'embrassa sur le front et s'assit sur le lit.

- Tu veux que je reste ou tu préfères... Être seule ?

Il pencha la tête pour observer la réaction de Miyako. C'était ok si elle disait non et ok si elle acceptait. Bref, il la contempla longuement, pendant que celle-ci réfléchissait à sa question.

Gôjo semblait l'avoir cru voyant de la manière qu'il réagit. Il ne revint pas sur le sujet et Miyako n'allait certainement pas y revenir de si tôt. Il lui dit qu'elle devrait attendre à demain pour pouvoir gagner contre lui car il était épuisé. Elle était bien d'accord. Cela faisait longtemps qu'elle était réveillée et elle avait dépensé beaucoup d'énergie durant cette journée. Il fallait maintenant se reposer... Et non penser à faire quelque chose d'autre. De toute manière, elle avait perdu l'envie... Miyako était trop dégoûter d'elle-même pour penser à donner son corps à ce jeune homme.

Tout en douceur, Gôjo lui déposa un baiser sur le front avant de s'asseoir sur le lit. Puis, il lui demanda si elle préfèrait passer la nuit seule ou bien en sa "compagnie". La jeune femme pencha la tête, réfléchissant à sa réponse.

Peu importe. Elle savait qu'il n'allait pas lui faire de mal ou se comporter en bête sauvage s'il restait à ses côtés pour la nuit. Miyako ne le connaissait pas beaucoup, mais elle savait qu'il n'était pas comme ça. Eh puis, elle avait eu des preuves tout au long de la journée qu'ils avaient passé ensemble.. Oui oui. C'était toujours elle qui se jetait sur lui comme un vampire affamé de sang. N'était-ce pas un peu pathétique? Mais bon.. c'était le moindre de ses soucis. Il fallait seulement qu'elle lui fasse croire que ce qu'elle avait dit plus tôt était une divagation causée par l'alcool qu'elle avait bu.

Miyako - " Euhmm.. Ce que je préfére... Choix difficile... Alors qu'est-ce que je préfère entre passer la nuit seule dans le noir dans un endroit froid que je ne connais pas et passer la nuit en compagnie d'un beau petit garçon qui réchaufferait cet endroit ?"

Elle s'assit sur le lit sans perdre Gôjo du regard. Elle passa la main dans ses cheveux avant d'aller s'asseoir sur les jambes du jeune japonais. À cause de l'alcool? Non.. Elle voulait seulement qu'il pense que l'alcool avait toujours un effet sur elle. Miyako prit les bras de Gôjo et les enroula autour de sa taille avant de poursuivre.

Miyako - " Ça ne me dérange pas. Tant que tu es sage... et que tu ne ronfles pas!"

Elle lâcha un petit rire avant de lui déposer un baiser au coin des lèvres, la main perdu dans ses petits bouts de cheveux.

Miyako - " Reste avec moi, s'il te plaît."

Gôjo regardait intensément Miyako. Même s'ils étaient dans le noir, il pouvait distinguer sa silouhette à cause de la lune qui procurait de la lumière à travers la fenêtre, près du lit. Les reflets de la pleine l'une miroitait sur la belle peau clair de la nippone. Gôjo sourit pour la centième fois, si ce n'est pas plus, de la journée. Elle faisait des miracles cette jeune femme sur lui. De nature distante, amer et méchante avec les autres, Gôjo sentait son coeur battre à toute allure et tout cela à cause d'une inconnue qui était couchée confortablement dans le lit de la chambre d'amie. Il avait réussi, à son grand étonnement à tisser des liens, non seulement amical, mais bien amoureux, avec la belle. Son sourire toujours en place, il s'aggrandit lorsque Miyako commenta sur sa question, disant sur un ton humoristique ce qu'elle préférait. Soit être seule dans une chambre inconnue, froide et noir, ou bien acompagné d'un beau jeune homme qui, et je cite, réchaufferait cette endroit.

Sans dire un seul mot de plus, elle s'assit sur le lit tout enjouant dans ses cheveux, ne détachant pas pour autant son regard perçant des prunelles de Gôjo. Puis, elle s'avança subtilement, se hissant jusqu'à Gôjo pour s'assoir sur ses jambes. Elle prit les bras de Gôjo avant de les enrouler autour de sa taille et poursuivre. Elle lui dit, toujours sur le même ironique, que cela ne lui dérangeait pas, tant qu'il soit sage et qu'il ne ronfle pas. Cette dernière phrase fit rire Gôjo. Ensuite, elle redéposa un second baiser, même cette fois si, sur le coin de ses lèvres. Ohoh... Il ne fallait pas donner envie ainsi à Gôjo. Alerte - Alerte ! Gôjo ferma les yeux et se pinça les lèvres pour mieux écouter Miyako lui demander de rester, avec un s'il te plaît.

- Alors la ! Je peux pas m'empêcher de rester quand c'est si bien demander que ça...

Il sourit avant de mettre ses bras sur la taille de Miyako pour la tasser doucement de lui, la déposant sur le lit.

- Je te promets d'être sage mais... Quand il s'agit de ronfler... Je peux rien te garantir...

Gôjo se mit à rire avant se coucher confortablement. QUOI ?? Gôjo qui ne prenait pas les avances d'une fille ? Alors la, on aura tout vue dans ce poste ! Le bel asiatique se tourna pour voir Miyako, toujours assis sur le lit, le regardant. Il eu envie de rire une seconde fois, mais le visage sérieux de Miyako le rendit un peu... Nerveux.

- Ne... Ne me tente pas... Ça serait mal tu sais...

Il lui fit un clin d'oeil qu'elle ne peut sûrement pas percevoir à cause du l'obscurité et Gôjo s'empara de Miyako, la couchant contre lui et la faisant glisser sur le côté.

- Il faudrais plutôt te demander ça à toi... Est-ce que tu ronfles ? Ou plutôt... Tu vas être sage cette nuit ?

Gôjo pouffa de rire encore une foix. Il aimait bien taquiner cette beauté car il adorait les répliques qu'elle lui sortait...

Gôjo - Alors la ! Je peux pas m'empêcher de rester quand c'est si bien demander que ça...

Miyako lui fit un large sourire. Contente? Oui, mais pas totallement pour cela. Il l'avait cru, c'était cela l'important. Il fallait seulement qu'elle continue d'agir comme cela pour ne pas qu'il cherche à savoir ce qu'elle craignait qu'il sache. Bref, avec le même sourire, elle se fit déposer sur le lit en délicatesse par ce prince charmant. Il lui promit de rester sage, mais lui dit qu'il ne pouvait pas lui promettre de ne pas ronfler. L'expression contente de Miyako se changea. Elle leva un sourcil et essaya de parraître fâcher qu'il ne lui promets pas de ne pas ronfler. Dans le fond d'elle-même, elle avait le goût d'éclater de rire, mais ça aurait été moins drôle de voir sa réaction.

Gôjo - Ne... Ne me tente pas... Ça serait mal tu sais...

Comment le tenter? Elle n'avait rien fait. D'accord, à l'exception du petit baiser et de ses agissements qui étaient loin d'être innocents s'il savait qu'elle avait la pleine capcité de ses fonctions, elle ne l'avait pas tenté ? Non ? En fait, tenter à quoi? D'accord, peut-être que l'effet de l'alcool était bien présent.

Puis, il la saisissa pour la coller contre lui et l'allonger à ses côtés. La jeune se laissa faire tout en écoutant les paroles qu'elle avait dites plus tôt, revenir vers elle de la bouche de Gôjo. Il éclata de rire et Miyako ne put s'empêcher de rire elle aussi, car elle aimait être avec lui, et elle aimait encore plus être aussi proche de lui et de se sentir protéger. Ça faisait longtemps qu'elle ne s'avait pas senti comme cela. Elle regarda Gôjo avec un air amusé.

Miyako - " Ne t'inquiète pas, je ne ronfle pas MOI et pour la question d'être sage..."

Elle approcha ensuite son visage près de l'oreille de Gôjo avant de continuer ce qu'elle avait à dire dans un murmure.

Miyako - " Poses-tu la question parce que tu ne veux pas que je le sois..?... Je suis certaine que tu ne veux pas que je le sois."

La coréenne alla déposer un petit baiser près de son oreille avant de se reculer pour le regarder dans les yeux, mille fois plus amusé que les quelques instants auparavant. Elle se décolla un peu de lui, ayant un peu peur qui lui "saute" dessus, mais restait là en attendant une réponse de sa part. Il ne dit rien pendant un court instant alors Miyako prit encore une fois la parole.

Miyako - " J'ai une tendance à me déshabiller durant la nuit, donc n'en profite pas trop pour te rincer l'oeil."

La jeune femme se retourna dos à lui après lui avoir sorti cette bétise de son invention. Elle savait qu'il allait rire et qu'il viendrait se coller à elle pour répondre aux questions qu'elle avait poser plus tôt. Elle voulait seulement se fair eun peu plus désirer... Même si Miyako savait à quel point déjà il l'a désirait.

Lorsque Miyako répondit à sa question, Gôjo éclata de rire. Surtout lorsqu'elle prononça le moi avec plus d'attention particulière que les autres mots. Comme pour insinuer que Gôjo ronflait. Gôjo, ronfler ? Nan... Mais, lorsqu'il entendit la belle dire sur un ton "malin" que pour la question d'être sage. Elle s'approcha doucement alors du visage juvénile du garçon en lui posant une seconde question, lui demandant s'il lui posait la question pour qu'elle ne soit pas sage, qu'en faite, elle soit tout le contraire et rajouta qu'elle était certaine qu'il ne voulait pas qu'elle soit sage. Elle avait en partie raison. C'est sûre qu'il est très plaisant et agréable de jouer à une jeu comme celui-ci avec une charmante et belle jeune demoiselle comme Miyako, surtout lorsqu'elle n'était pas certainement de toute les actes qu'elle commettait à cause de l'alcool qui circulait encore dans son sang.

Avant de dire quoi que ce soit d'autre, la belle embrassa son oreille avec tendresse, ce qui fit frémir le coeur du jeune asiatique. Elle recula ensuite et le fixa. Pourquoi est-ce qu'elel se décollait maintenant ? Et... Question plus importante... Est-ce qu'ils avaient le droit de jouer ainsi au juste ? Peut-être que ce n'était pas la meilleure chose à faire vue les circonstances, mais c'était déjà mieux que d'être déjà en plein action non ? Gôjo sourit à l'idée et se mit à rire lorsque Miyako lui dit qu'elle avait tendance à se déshabiller durant la nuit et qu'il ne devait pas en profiter pour se rainsi l'oeil.

- C'est plutôt étrange... Tout les deux on à le même problème... Tu vois, moi aussi je me ramasse souvent avec un vêtement par ici, un vêtement par la...

Il se remit à rire de plus belle et se colla contre Miyako, passant ses bras autour d'elle pour l'enlacer et l'obliger à rester collé à lui. Il promena ses mains avec tendreté sur le dos de la belle, faisant marcher ses doigts à partir du haut de son coup jusqu'au bas du dos et remontait. Il sourit à plusieurs pensées qui commençaient à se faire de plus en plus présente et embrassa le dessus de la tête de Miyako.

- Y'a autre chose aussi...

Soudainement, un long silence s'installa, Gôjo se retenait pour ne pas éclater de rire. Il attendait une réactio de la part de Miyako. Nada. Est-ce qu'elle c'était endormi ? Gôjo releva la tête de la nippone en soulevant son menton avec son index.

- Ne... Endors toi pas...

Il fit une petite mine piteuse en voyant les yeux endormies de la belle. Peut-être verait-il dormire rendu à cette heure si. Au fait, qu'elle heure était-il maintenant ? Gôjo tourna la tête, essayant de voir l'heure que projetait le cadran, mais le cadran était trop de côté, il ne pouvait le voir, il lâche tranquillement Miyako et se laissa rouler sur le côté jusqu'à temps que... BOUM ! Il tombe sur le plancher, enfin... Il était tomber assit et regardait leur avec mépris. Il posa ça têtesur le lit et essaya de trouver Miyako...

- Mmm... Bobo.

Il fit une mine boudeuse et essaya de se relever tranquillement, se flattant le bas du dos. Il remarqua dans le lit, se laissant complètement choir.

- On voit mes talents d'acrobate...

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