Soirée AMICALE ! [Miyako]

La jeune femme ferma ses yeux fatigués quelques secondes, laissant le temps à Gôjo de venir se coller contre son corps juste après qu'il lui ait annoncé qu'il avait le même "problème" qu'elle. Il riait, mais Miyako contenta de sourire, toujours ses deux petites perles de yeux fermés. Le jeune japonais enlançait la jeune femme et caressait son dos avec tendresse. Miyako se sentait presqu'au paradis. Elle était là, étendue dans les bras d'un bel homme qu'elle appréciait grandement et surment autant qu'il l'appréciait. Si seulement les choses étaient simples...Mais bref, pour l'instant, elle se laissait seulement bercer par le confort qu'elle avait à être à ses côtés.

* Zzzz...*

La coréenne sentit un contact et quelques murmures qui lui paraissaient très flous.. En fait, elle n'avait pas été capable d'assembler les syllables qui avaient été prononcées pour en faire des mots, pour ensuite en faire des phrases qu'elle aurait peut-être pu comprendre. Son cerveau était sur off et Miyako ne voulait pas ouvrir ses yeux.

BANG!

En sursaut, la belle asiatique se releva en position assise. Elle avait, malgré sa fatigue, ses yeux grands ouverts. Elle regarda autour d'elle, cherchant la cause du bruit. Elle vit Gôjo, assis à terre, la tête accôtée sur le lit. Il se plaigna qu'il avait mal et Miyako ne put s'empêcher de sourire. Il était trop Kawaii! Une fois remonté dans le lit, Gôjo s'étendit de tout son corps.

Gôjo- " Tu vois mes talents d'acrobate..."

La jeune coréenne déposa ses prunelles sur lui quelques instants, avant de s'approcher. Elle leva le bras de Gôjo et une fois installée à moitié sur son épaules et à moitié sur son torse, elle déposa son bras tout au long de son corps. Elle déposa sa petite main sur son torse et ferma les yeux.

Miyako - "Tu ne peux pas rester tranquille un peu... Je ferme les yeux quelques secondes et tu as le temps de te faire mal."

Elle fit exprès de relâcher un petit soupire, mais ne put s'empêcher de sourire quelques instants après. Elle orienta sa tête vers le visage de Gôjo et ouvrit les yeux pour l'apercevoir tout près.

Miyako - " Tu pourrais au moins me laisser le plaisir de te foutre une raclée pour que tu ailles mal... "

La coréenne dégagea son corps de celui du beau asiatique et s'assit sur le lit sans détourner son regard de lui. Elle releva le bout de chemise qui était tombé pour laisser voir son épaule et passa la main dans ses cheveux. Miyako était comblée de joie.. c'était la première fois de sa vie qu'elle sentait qu'un garçon avait réellement de l'importance pour elle au point de vue de sentiments, et qui ne pensait seulement à baiser. Elle sourit et passa son bras de l'autre côté du corps de Gôjo en s'approchant du garçon. Elle descendit son visage jusqu'à temps que son nez touche celui du jeune homme.

Miyako - " Merci.."

Elle le remerciait pour pleins de raisons, mais ça aurait été stupide de les nommer. Une de ses petites mains vint caresser le doux visage de Gôjo et elle se contenta de poser ses lèvres sur les siennes. Miyako l'embrassa tendrement. Son mouvement de lèvres était délicat car elle voulait simplement faire durer le plaisir de goûter à ses lèvres. Sa main descendit sur le torse musclé du garçon et se transforma en petit poing lorsqu'elle décolla ses lèvres des siennes. Elle recula un peu la tête avant de lui sourire.

Miyako - "Bonne nuit.."

Puis, elle retourna accôté sa tête sur lui, au même endroit qu'un peu plus tôt et ferma les yeux sur ce bel épisode.

Allonger confortablement sur le lit, enfin… Confortablement était un gros mot après c'être fracassé les fesses contre le plancher, Gôjo s'étirait avec lâcheté et fatigue, essayant de faire passer la douleur qui parcourait le bas de son fessier montant jusque dans son dos. Habile comme il était, cela ne l'aurait pas surpris de se cogner la tête contre le meuble qui était situé tout juste au côté du lit. Tout en dépliant ses bras pour les positionner sur chaque côté de son corps, une petite main frêle s'empara de son avant-bras avant de le soulever. La belle alors se faufila contre lui, se collant sur la silhouette du jeune homme. Lorsqu'elle déposa sa tête sur son épaule et son corps sur la moitié du torse nue de l'asiatique, la même petite main douce se fit place sur la peau de Gôjo. Il prit alors une grande respiration et sourie pour lui-même.

Miyako lui demanda sur un ton moqueur tout en laissant entendre un long soupire, s'il ne pouvait pas rester tranquille un peu car elle n’avait même pas fermer les yeux qu'il se faisait mal. Bref, cette petite phrase fit élargir le beau sourire du nippon avant d'attendre lui dire qu'il pourrait au moins lui laisser le plaisir de lui foutre une raclée pour pouvoir lui faire mal elle-même. Que de parole touchante non? Gôjo se mit à rire silencieusement avant de voir que Miyako se décollait un peu de lui pour remonter sa chemise qui glissait sur sa peau de satin. Elle ébouriffa soigneusement ses cheveux et s'approcha sans dire mot. Elle s'arrête à quelques centimètres de ses lèvres, assez proche pour qu'ils puissent se toucher le bout du nez et Miyako le remercia.

Gôjo s'apprêta à lui demander pourquoi mais il n'en eu pas vraiment le temps. Une main se posa délicatement sur la joue du nippon avant de la caresser et ses lèvres, si pulpeuse et sucrée, vinrent se poser sur celles de Gôjo. Il ne prit pas le temps de comprendre et ferma les yeux pour apprécier le moment. Bizarrement, malgré tout ce qui c'était passé durant la journée, Gôjo avait l'impression que ce tendre baiser était... Sincère. Il l'ignorait et prit le temps de bien savourer se moment unique. Il sentit un légère pression se promener le long de son torse et une plus forte lorsque Miyako lui souhaita bonne nuit tout en s’installant contre lui avec la même position que Gôjo aimait bien.

Le beau sourit avant de fermer les yeux, histoire de s’endormir le plus vite possible pour que la journée suivante débute. Il n’eu à peine connaissance de rien lorsqu’il s’endormit. Déjà la qu’il était assez mort, il avait fait un long et profond sommeil. Lorsqu’il se réveilla le lendemain matin, Miyako était toujours coucher contre lui. Le soleil était à son zénith. Ils c’étaient couchés vers qu’elle heures déjà ? Enfin assez tard pour qu’il soit rendu 11h16, ce que montrait le cadran aux petits yeux encore endormit de Gôjo. Le nippon promena doucement sa main dans la chevelure de la belle pour y enrouler son index, formant de belle petite boucle chocolaté. Il la contempla pendant de longues minutes. Belle a en rester éveiller toute une nuit. Miyako dormait encore à point fermé alors Gôjo décida de se hisser hors de lit essayant du mieux qu’il le pouvait sans réveiller Miyako. Il réussit enfin après maints efforts et remonta les couvertes sur Miyako pour la garder au chaud. La température dans la pièce était bonne, c’était seulement par précaution. Il déposa alors un doux baiser sur son front avant de quitter la chambre et d’allez faire un tour dans la cuisine. Il s’étira en baillant et se gratta derrière la tête, marchant vers le frigo.

Il se mit alors à la cuisine, préparant œufs, bacon et toast pour petit déjeuné - dîner. Rien ne démarrait une belle journée avec un repas complet. Après une vingtaine de minutes, le tout fut préparée et placer dans des cabarets. Gôjo les emporta dans la chambre et y découvrit Miyako, les yeux ouverts, perdues dans ses pensées.

- Bonjour princesse.

Il lui sourit gentiment avant de s’asseoir sur le bord du lit et de tendre le plateau à Miyako. Il attendit patiemment que celle-ci s’assoit à son tour et lui donna la nourriture.

- Œuf, bacon et toast pour petit déjeune ! J’espère que t’aime ça, aussi non, je peux te faire d’autre chose si tu veux…

Il lui adressa un petit sourire en coin avant de prendre place à côté d’elle et de commencer à déguster son plat…

In my dream
**
-Tu ne penses réellement pas qu'il va t'accepter? Tu n'es qu'une brute Miyako! Tu pense qu'il va courir dans tes bras lorsqu'il va apprendre que tu as tué un jeune homme tout à fait inoncent?! Tu es complètement idiote! Il va s'enfuir en courant et ça m'étonne qu'il n'est pas encore pris ses jambes à son cou. Et c'est quoi ton problème de l'aguicher comme ça pour que ça termine en " On reste sage" ?! Tu l'exites, tu lui dis que tu aimerais mieux que vous continuez sur une voie amicale et tu finis par le ré-exiter pour changer encore d'avis!! Il veut juste baiser! T'avais-pas compris ça? Tous les gars ne veulent que ça avec toi, pourquoi ça changerait? Et toi aussi c'est la même chose! Tu as bien beau te dire que cette fois-ci est différente, mais il y a rien de différent! Pourquoi n'as-tu pas simplement baisé avec comme une bête comme les millions d'autres gars qui sont arrivés avant lui? Tu ne cherches que ça toi aussi... Tu ne cherches que du sexe vu que personne ne serrait assez dingue pour t'aimer. Tu es dégoûtant Otomo, COMPLÈTEMENT DÉGOÛTANTE!!

**

La jeune femme ouvrit soudain les yeux dans la clarté du jour. Elle cligna quelques fois les cils et ne bougea pas le petit doigt. On dit que la nuit porte conseil... Était-ce réellement ça que sa nuit lui avait emporté? Miyako était perturbée.. Elle ne savait aucunement comme interpréter son rêve... Elle ne savait pas ce qu'elle devait penser.

Gôjo- Bonjour princesse!

La coréenne dévia les yeux vers Gôjo qui entrait sans trop lui porter d'attention. Elle savait bien qu'il était là, mais c'était comme si son cerveau n'analysait pas la situation... Elle était encore trop perturbée par les pensées qu'elle avait eu durant son sommeil troublé. Le jeune homme s'assit sur le lit et après un cours moment, Miyako fit de même. Elle se sentait un peu mal à l'aise. Elle s'assura que les couvertures cachaient bien son corps et mit la main sur les deux bouts du collet de la chemise qu'elle portait pour cacher un peu plus de peau. Une fois assise, elle fixa le cabaret devant elle. Elle ne pouvait plus lâcher les oeufs des yeux. Elle ne prêta aucunement attention aux mots qui ont pu sortir de la bouche de Gôjo et recula un peu, l'air effrayé. C'était trop pour elle...

Miyako- Désolé... Il est déjà tard.. Faut que.. mon oncle, il va... Faut que je rentres.

Sans laisser le temps à Gôjo de réagir, elle sauta en bas du lit et d'un pas très rapide, quitta la chambre sans oser regarder le garçon. Miyako longea le corridor à une vitesse et attrapa son sac avant de s'enfermer dans la salle de bain. La porte barrée, elle enleva la chemise que Gôjo lui avait prêté et enfila la camisole qu'elle avait porté la vieille pour sortir. Elle enfila les jeans qui étaient dans son sac et plia la chemise pour la mettre sur le comptoir près du robinet. Elle arrangea quelques couettes de cheveux qui était de travers et mit son sac sur son épaule.

Elle ouvrit la porte et sortit rapidement tout en parlant à Gôjo qu'elle présumait assez près pour l'entendre.

Miyako - Désolé.. Il faut que je rentres.. Mon oncle va me tuer, j'ai cours dans une heure..

La jeune femme était dans un élan de hâte, mais elle fut arrêtée par quelque chose qui lui saisit le poignet. Elle savait que c'était Gôjo, mais elle n'avait pas assez de courage pour le regarder en face. Elle défit son poignet de son emprise, mit ses souliers et son manteau pour finalement fermer la porte d'entrée derrière elle, séparant Gôjo d'elle. Elle descendit les escaliers au pas de course et continua de courir une fois rendue dehors. Elle ne savait aucunement comment se rendre chez elle, mais elle ne pouvait pas s'arrêter de courir. Elle s'enfonça dans le froid en ne sachant aucunement pourquoi elle était partie si précipitamment, sans savoir pourquoi elle avait eu le besoin de s'enfuir.

Miyako

Gôjo

T E R M I N É ~

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